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Samuel, ou "Salop'ries de bestioles !"[FINI!]

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Message par Invité Dim 9 Jan 2011 - 8:57

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PERSONNAGE : SAMUEL WENDHIGMAN
Prénom : Samuel Elias Tristan
Nom : Wendhigman
Surnoms : Wendigoo (par les enfants d'Ilcenbia), Sagace (par son beau-frère Éric).
Sexe : Masculin
Âge : 74 ans
Localisation : Village d'Ilcibia, près de Greffen, en Flamen
Patrie : Terros
Job de base : Dresseur/ Coordinateur
Futur envisagé : Incertain
Premier Pokémon : Wattouat femelle, "Vertu"






Moi qui croyait avoir pris racine... :

"Salop’ries de bestioles ! Foutez le camp de mon jardin !"

Depuis plus d’une trentaine d’année que cela durait, le vieux Samuel aurait du avoir trouvé un remède à l’envahissement perpétuel des créatures diverses et variées qui envahissaient son potager. Mais ses soixante quatorze balais devaient, plus que de rides à son front et de maux à ses os, lui avoir apporté un certain état de négligence ou de procrastination pour que chaque jour parmi ses plantations s’infiltrent outrageusement de timides et adorables Pokémons attirés par les cultures odoriférantes. Enfin, timide et adorable eurent été employés par d’innocents gamins pour qualifier ces êtres que ce vilain Wendigoo terrifiait. Oui, Wendigoo, surnom que ces mioches utilisaient d’autre part pour désigner cet ermite social qu’était le vieux Wendhigman, dont ils avaient aussi peur qu’ils s’en moquaient.

Vous l’aurez compris, Samuel Wendhigman n’aimait ni les enfants, ni ces-


"Monstruosités ! J’en prends encore une à renifler mes Scibasci Citri Pokephili, et ce sera Poké-au-Pot ! Il faut vraiment que je remplace mes barricades…"

Et il ne comptait plus le nombre de fois où il avait dit cela, oubliant toujours par la suite de le faire pour prêter toute son attention à ses fleurs et ses plantes chéries. Les seules qui, avec son beau-frère Éric, semblaient le comprendre. Enfin, il faut avouer qu’il gardait d’autant plus un œil sur ses plantes que parfois de traîtres Tournegrins ou quelques félons Rozboutons, comme l’on surnommait ces horreurs, s’y glissaient pour profiter du confort qu’offrait le verger personnel du grand homme. En effet, constitué de tonnelles rafraîchissantes, d’une serre miniature pour les plantes demandant humidité et chaleur, et de curieux abris de pierre, le jardin de "Sagace" était à lui seul un panorama de produits naturels variés dont les secrets de culture étaient farouchement gardés par l’heptagénaire solitaire. C’était l’Eden de sa conscience et le mausolée de ses meilleurs souvenirs. Chaque senteur, chaque couleur de cet arc-en-ciel bucolique lui rappelait :

"Élisa, mon Élisa…
-Sagace ? appelait une voix qui s’approchait peu à peu. Sagace…Samuel ? Ah !
-Éric…Par les vingt cornes d’abondance ! Tu es vivant !
-Ne vous ai-je dit de ne jamais vous inquiéter de mon sort ? C’est un plaisir de revenir au foyer, mais il semblerait que mon jeune fils ait un problème de cheville depuis plusieurs semaines, il vaudrait mieux que vous y jetiez un œil….
-C’est-à-dire que…"

D’un air ébahi et enchanté, comme si il n’avait pas entendu la dernière remarque, Samuel suivit son beau-frère. Éric était la seule famille qu’il restait au vieil homme, et depuis son départ en quête des secrets des Pokémons, presque trois auparavant, le jardinier s’était renfermé sur lui-même, n’ayant plus de lien proche qui le rattachât aux autres villageois d’Ilcibia. Il fallait dire qu’en tant que médecin retraité, et dont la relève était assurée en ville, il ne valait plus grand-chose pour la société, et les gens lui avait vite fait comprendre qu’il n’était plus un individu actif et important du village. Ou du moins telle était l’impression de Samuel. Tout le monde l’avait abandonné, en l’absence du seul homme qui se souciait de son sort : le frère d’Élisa.
Lorsqu’ils arrivèrent au manoir d’Éric, situé en recul d’Ilcibia tout comme la masure de Samuel, les deux hommes conversaient avec agitation, débattant sur leur tour du monde, soit physique soit introspectif, lorsqu’un immense chien de deux mètres surgit de la cour d’entrée, fonçant sur le vieux Sagace qui cru sa fin arrivée.


"Aaaaah ! Par tous les dieux, le Cerbère est sur moi ! Au secouuuuurs !"
Éric dut rattraper le vieil homme et s’interposer entre la bête immense et lui, s’adressant au canidé majestueux d’un ton impérieux :
"Assis, Flibustier !
…FLIBUSTIER ? fit le vieux jardinier en écarquillant les yeux. Éric, ce n’est pas…"
Il s’agissait bien du jeune chiot roux que le loup solitaire avait vu partir trois ans plus tôt, accompagnant son maître dans sa quête des Pokémons.
"C’est bien lui, répondit le dresseur à son aîné. Ne vous avais-je pas conté que les Caninos pouvant évoluer en Arcanin ? Beaucoup de choses sont arrivées pendant mon voyage, et Flibustier a grandit lui aussi.
-Eh bien oui, c’est ce qui me venait à l’esprit, mais je ne pense pas que ce soit les effets de la soupe concentrée que je t’ai confiée à ton départ...balbutia le grand vieillard qui n’en revenait pas de voir la seule de ces bestioles qu’il pouvait sentir, bien plus massive et effrayante à présent.
-Bon, entrons nous asseoir cher Sagace, comme je vous l’ai implicitement indiqué alors que nous cheminions, mon retour aujourd’hui n’est pas fortuit."

Après avoir frôlé trois fois la crise cardiaque en rencontrant un Brouhabam, un Steelix et après s’être assis sur un Pokémon en force de coussin en cœur, tous fruits de l’aventure du maître de la maison, Wendhigman put s’asseoir pour entendre les nouvelles de son ami.

"Je sais que nous avons débattu de cela…un bon millier de fois, avant que je n’eus à partir, il s’agit d’Élisa …et de votre antipathie concernant…enfin vous voyez, hésita le gentleman en désignant l’Arcanin qui siégeait à côté du sofa."

A ces mots, le cœur de Samuel fit un bond dans sa poitrine. Le simple fait d’évoquer ensemble sa moitié et ces monstres ramenaient d’amers souvenirs. Le scandale de Paopou en Mizuhan, qui n’était un scandale que pour ceux qui n’avaient pas assisté à la sanglante échauffourée qui avait opposé un détachement de l’armée de Mizuhan à un commando de démantèlement militaire venu de Terros. Commando partiellement dirigé par Samuel, qui était à l’époque un jeune médecin fougueux aveuglé par une trop grande confiance en la hiérarchie. Une mission terrible menée de front par des généraux des pays de la terre et de l’eau, qui n’avait été en vérité qu’un complot, aux dessous scellés dans le massacre qui eu lieu. Une opération qui n’avait laissé que peu de survivants, mais qui provoqua l’heureuse rencontre d’un médecin et d’une infirmière dresseuse de Pokémons : Samuel et Élisa.

Ils s’étaient enfuis alors qu’on les recherchait, et s’étaient exilés dans le village d’Éric afin qu’on ne les retrouve jamais. Une cachette astucieuse et sécuritaire, mais…pas assez pour l’organisation qui voulait étouffer cette affaire en supprimant tous les témoins. Un jour, entre Greffen et Ilcibia, le couple avait été agressé à la vitesse de l’éclair par des Pokémons sauvages extrêmement bien organisés, qui avaient tenté d’attaquer Élisa d’abord. La tentative de son époux de la protéger des bêtes lui avait valut un violent coup sur la tête qui l’avait assommé directement. A son réveil, Samuel s’était redressé sur un terrain fumant…où ne demeuraient plus que Flibustier, l’une des créatures d’Élisa, et lui-même. Sa femme avait disparu ce jour là. Ils avaient chacun trente-sept ans…

Il l’avait cherché sans relâche pendant huit ans, voyageant sous l’apparence d’un marchand de breloques pour n’éveiller aucun soupçon. Mais les imprécations d’Éric l’avaient forcé à arrêter ses recherches…et à se résigner. Élisa n’était plus.

"…ce pourquoi encore aujourd’hui vous vouez une haine obsessionnelle envers ces créatures, excepté Flibustier, qui pour vous fus le seul à protéger ma sœur. Je sais que vous m’en avez voulu de vous avoir ramené ici de force, et cette colère que vous ressentiez à mon égard va momentanément se raviver… Mais je pense qu’il aurait été inutile de chercher pendant tout ce temps, vous le comprendrez en lisant cela."

Fébrile, le vieillard pris la lettre que son beau-frère lui tendait. Et la lut les yeux froncés pendant un moment, jusqu’à ce que son regard se remplisse d’émotions. Les esprits savent quelles informations se trouvaient sur ces papiers, et tout ce que ces écrits, "classés secret d’état" impliquaient, une seule chose ressortait pour le moment : Élisa était vivante.
Samuel se tourna, larme à l’œil, vers celui qui avait réchauffé son cœur, mais l’interrogea d’une voix qui laissait transparaître son inquiétude :


"Mais… comment la retrouver ?
-En opérant de concert, annonça Éric, devenu soudain très grave. Vous ne savez pas dans quel pétrin je me suis mis pour obtenir ces documents, et je suis maintenant une cible de choix. Ils me recherchent- ceux qui autrefois vous recherchaient et qui vous recherchent toujours. Cependant je suis bien plus localisable que vous à qui j’ai prodigué un asile; cela veut dire que s’ils me trouvent, ils vous trouvent. Et que ce que j’aurais accompli pendant ces dernières années serait ruiné. Je dois faire ce que je peux avant qu’ils ne me trouvent, mais vous, vous pouvez encore agir. Ce pourquoi il vous faut partir, rapidement.
-Je ne suis plus sûr de comprendre…
-C’est compréhensible, mon cher Sagace. Vous comprendrez en lisant ces papiers à tête reposée. Mais pas tout de suite. Il faut que vous soyez prêt à partir demain à l’aube, et vous comprendrez que le voyage qui s’annonce vous force à vous entourer…"

La moue évasive de son jeune compère était on ne peut plus clair aux yeux de l’heptagénaire.
"Je n’aurais JAMAIS de compagnon Pokémon, tu m’entends Éric ? JAMAIS ! tonna-t-il.
-Votre haine est infondée ! répliqua son interlocuteur, ne le voyez-vous pas à présent ? Ces créatures qui ont enlevé ma sœur été dressées par ces ordures ! Pourquoi persistez-vous à croire en une bonté inexistante du genre humain au dépit de Pokémons qui, en l’occurrence, n’étaient que des outils de guerre !"

Samuel ne répondit pas, bouillonnant de rage. Sa vie se résumait à mille combats, physiques ou symboliques, contre des créatures qui lui avaient ôté son amour. Et voilà qu’à présent, toute sa théorie s’effondrait ! Il ne savait pas à ce moment-là, de la honte d’avoir été berné ou de s’être mépris dans son jugement, laquelle le rongeait le plus. Il se leva et repartit chez lui, le corps raide, sans autre forme de salut, sous le regard compatissant de son meilleur ami.

On dit que le hasard fait bien les choses. Et même si le vieux jardinier répugnait à philosopher, cette phrase lui vint à l’esprit ce soir là. Quelques heures après être rentré chez lui, assit silencieusement à la table de la petite véranda, raide comme un piquet mais sujet à une tempête sous son crâne, il mit quelques secondes à entendre les bêlements plaintifs qui venaient du dehors. Relevant la tête, il écouta plus attentivement, toujours aussi colérique. Cela venait du jardin. Se levant de sa chaise, il jeta un coup d’œil à la fenêtre. QUOI ! Une saloperie d’ovidé étant en train de bouffer ses plantations. Furieux, le "Wendigoo" saisit son vieux katar militaire et son merlin, prêt à faire bouffer les pissenlits par la racine à cette créature qui osait s’en prendre à son havre vert. Animé de pensées sombre et sanglantes, il s’extirpa de la maison, manquant de trébucher sur une marche.


"Des créatures bienfaisantes, te fous pas d’ma poire ! grommelait-il, excédé. Je m’en vais faire une boucherie de cette raclure, tu vas voir, CA VA SAIGNER !"

Arrivant dans l’angle où se trouvait la créature bêlante, les armes brandies, le vieux aux yeux révulsés stoppa net, des flammes de surprise et d’effroi luisant dans ses yeux. Flammes reflétant l’incendie qui débutait dans le fond de son verger, alors que dans se début de spectacle infernal, trois chiens terrifiants pourvues d’os crâniens impressionnants s’attaquaient sauvagement à la pauvre bête qui agonisait dans son sang. Dans un flash, la vision de Flibustier blessé lui revint. Et la rage avec.

"NOOOOON ! VOUS ALLEZ CREVER !"

Relâchant leur prise de surprise, les molosses au teint ténébreux se tournèrent vers l’immense vieillard, montrant leurs crocs, mais presque aussi apeurés que le faible mouton. Pris d’une fureur indescriptible en voyant les flammes qui brûlaient ses plantes, Samuel frappa. Le premier chien reçu un violent coup de hache dans les côtes et voltigea en jappant de douleur, suivi par un second, tailladé de coups au katar et que l’homme envoya bouler d’un coup de pied impitoyable. Mais le troisième chien profita de sa liberté pour mordre l’autre jambe de Sagace, son souffle lui brûlant le mollet. Hurlant de douleur, le vieux fossile bien rôdé au combat tordit une patte du chien qui lâcha prise, avant de le blesser et de l’envoyer rejoindre ses infernaux compagnons.
Souffrant et à genoux, Samuel arracha d’un coup quelques branches garnies de fruits et les balança au mouton bleuté qui saignait et dont les poils brûlaient légèrement. Enlevant son manteau, il lui lança également dessus pour éteindre la flamme, après avoir étouffé le feu qui lui mordait la guibole.


"Aaaah…Saloperies de cabots…Et qu’est-ce que t’es venu foutre dans mon jardin toi, mes plants sont en train de brûler à cause de toi…oh…oh non, bordel de merde…"

Une meute arrivait. Les chiens revenaient en masse, et il était seul avec cette bestiole prête à mourir. Il fallait…qu’il se redresse…et qu’il aille chercher du renfort…Ah, putain de guibole !
Les chiens étaient là, comme les messagers de l’enfer, de la fumée s’échappant de leur gueule, prêts à détruire son Eden. Et ils allaient charger ! Non !

Soudainement, un rugissement terrible se fit entendre derrière Samuel, et une aura brûlante atterrit à ses côtés, suivit de cris familiers.


"SAMUEL ! SAMUEL ! "

Flibustier se tenait à côté de lui, et son maître arrivait derrière en courant. Impressionnés par la majesté de leur opposant, les agresseurs reculèrent de quelques pas, et avant qu’ils puissent reprendre contenance, Éric était prêt.

"Hurle Flibustier ! Dracosouffle ! Evite les plantations !"

La bête gronda, dardant ses yeux sur ses proies, dont la moitié fuit de terreur alors que le noble chien prenait une profonde inspiration. Pour toute tentative de réplique, l’un des chiens jappa pitoyablement, et un autre plus téméraire lança une gerbe de feu sur son adversaire qui ne cilla même pas. Puis la déferlante arriva, et un souffle surpuissant jaillit du gosier de Flibustier, balayant ce qui restait des séides. Pendant ce temps, le dresseur invoquait un autre Pokémon.

"Freezda, éteint moi tout ça, vite !"
Et un jet d’eau vint éteindre le feu qui dévorait les plantes et asperger accidentellement le vieux Samuel complètement perdu dans cette déferlante de Pokémons.

"Buuulbublublu… Eyh ! Ca suffit, oh !
-Maaarill!
-Ah, désolé Sagace! … Je crois que c’est bon maintenant. On dirait qu’on est arrivés à temps pour vous sauver, mais quelle mouche a piqué ces Malosses pour qu’ils vous attaquent-
-Je vais te le dire moi, les Pokémons sont des monstres, un point c’est tout ! Regarde ce qu’ils m’ont fait, à moi, à mon jardin !
-Attendez, qu’est-ce que c’est… ?"

Éric venait d'apercevoir, en partie caché par le manteau de Samuel, le Pokémon qui dévorait fiévreusement les fruits qui lui avaient été jetés. Samuel tourna également son regard vers la bête, cachant la lueur dans son regard qui attestait son soulagement de la voir toujours vivante, même si le râle de sa respiration indiquait la douleur qu’elle subissait.
"Je lui ai donné des plantes curatives et coagulantes, il faut juste qu’il n’en prenne pas trop, question de posologie, souffla le vieillard, presque penaud, avant de se reprendre. Enfin je veux dire, faut pas que cette saloperie bouffe tout, ça l’engraissera pas plus avant qu’on l’achève pour un bon-
-Tss, Sagace… ce Pokémon n’est pas condamné je suppose, il faut l’emmener se faire soigner chez le spécialiste.
-Oui… tu as probablement raison. Ah, aide-moi à me relever…"
Ainsi l’hermite qui avait ces bestioles en horreur porta le Wattouate à l’infirmerie. Puis Éric le raccompagna chez lui, où ils parlèrent longuement et calmement. La nuit était tombé, et le silence régnait dans la bicoque de Wendhigman.
"…Je ne peux pas…
-Cela fait des heures que nous en discutions, je pensais que vous vous étiez fait à l’idée.
-Comme si c’était simple, tu es plus jeune que moi Eric, tu ne connais pas cette haine qui m’a si longtemps animé. Et puis je suis vieux, et comme tu dis je ne peux accomplir tout cela seul, qui me tiendra compagnie ?
-En effet, mes Pokémons ne vous obéiraient pas, et j’aurais besoin de Flibustier lorsqu’ils me trouveront…le Wattouat ?
-Pas question !
-Pourquoi pas ?
-Je le voyais en repas de fête…
-Les Malosses oui, vous non, je l’ai vu. J’ai constaté aussi son regard ému envers son salvateur avant qu’on ne l’eût soustrait à notre vue : vous.
-Tu prétendais que je devais partir demain, il ne sera pas remis sur pied.
-Grâce à vous si. Vous ignorez donc pourquoi pendant tout ce temps ces Pokémons vous ont ennuyés ? Votre jardin est un trésor de ce que nous autres dresseurs appelons " baies", et il est féru d’autres ingrédients dont raffolent les Pokémons. Mais plus que tout, j’ai toujours su que c’était votre aura qui amenait des Pokémons- parfois rares vous savez- dans votre "Eden sacré".
-N’importe quoi !
-Ne vous souvenez-vous donc pas que vous aviez accouru un jour en prétendant que des esprits avaient pris corps dans des pierres pour venir vous hanter ? Il s’agissait de Racaillous ! Et puis surtout, je m’en rappellerai toujours, lorsque vous m’avez décrit un Pokémon que mon Pokédex n’avait pas répertorié !
-Un…ton..."index pokémon" ?
-Oui, que je vous lègue dès maintenant, annonça Eric en joignant l’acte à la parole et en déposant sur la table un carnet pourpre. Optionnellement, j’ai prévu cela pour vous permettre de ne plus craindre ces choses dont vous savez si peu, ce bloc-notes est une mine d’informations recueillies avec soin.-Tout cela va trop vite ! C’est trop soudain…
-Je sais qu’avec le temps vous vous y ferez ; l’adage gage que cépage rageur par l’âge s’assagit, philosopha le gentleman.
Allez, demain est un grand jour pour vous, nous irons nous enquérir de la santé de votre futur compagnon et apprendre à utiliser des Pokéballs !
-Des… ?
-Cela vous servira à attraper des Pokémons sauvages, et cela mon ami, vous en aurez tôt ou tard besoin. Bonne nuit, fit le dresseur en saluant son ami, précédé par son destrier canin."

Et sur ces entrefaites, avant d’aller se coucher, Samuel médita longtemps sur comment comme des années auparavant, le fil de sa vie basculait.
Le lendemain, après une nuit agitée, les deux compagnons se retrouvèrent pour un dernier point, l’un revenant d’une longue quête dont héritait à présent en partie le second.
L’entraînement au lancer de Pokéballs fut de courte durée. Il apparut de manière plus évidente que jamais que Samuel était une quiche au lancer.

"Je pense que votre technique va se parfaire au fur et à mesure
-Comme tu dis ; il ne manquait pas grand-chose, quand même ?
-Bof…quelques mètres, estima Éric en examinant les Pokéballs cassées. Mais cela promet.
-Arrête de te foutre de moi, Éric…
-Vous trouverez un moyen j’en suis sûr…"
Puis ils allèrent trouver l’animal qu’ils avaient laissé à l’hôpital. L’infirmière les rassura :
"Elle presque tout à fait rétablie, il faut juste la ménager, pas trop d’effort physique pendant quelques jours…
-Elle ? s’exclama Samuel.
-Oui, c’est une petite Wattouate très courageuse, elle a un moral d’acier pour une espèce que la solitude affaiblit. Lord Jessely m’a raconté comment vous l’avez sauvé, je ne savais pas que vous étiez aussi courageux monsieur Wendhigman."
Rappelons que cette vieille peau de Samuel était réputée pour être presque misanthrope en plus d’être solitaire.
"Eh bien…j’allais pas laisser c’te bête crever hein…
-Dardez donc devant vous, drille prude et hardi, l'amie dans l'œil de qui vous vîtes l'ennemi."

Les bêlements candides de l’ovidé qu’il avait sauvé retentirent; celui-ci marchait à sa renconttre et se frotta à sa jambe. Ne sachant que faire de ce soudain élan d’affection, le vieux resta un instant rigide et embarrassé.

"Allons mon ami, c’est votre Pokémon, elle vous aime déjà bien, inutile de vous sentir gêné.
-Mon…Pokémon…eh…brave bête, va, fit-il en tapotant plus qu’en caressant la tête du Wattouate.*Eh beh, Éric doit se dire la même chose, mais c’est pas gagné…*
-Bien, fit tout simplement ce dernier,allons discuter de votre itinéraire, je ne suis pas sûr que Greffen soit la meilleure solution…"

Le soleil était déjà levé depuis une heure lorsque finalement, armé de son bâton de pèlerin, et de ses sacs pleins à craquer, Samuel faisait un signe d’adieu à son ami flanqué de son compagnon majestueux, alors qu’il s’en allait de par les vastes champs avec son mouton. Enfin, sa moutonne.

"J’ai pas de carte des continents, on est dans la merde, Vertu !
-Wâââth !
-J'ai vraiment l'air d'un berger avec toi...Bah c'est mieux que rien."




Caractère

Samuel est un vieil homme, et certaines caractéristiques le rattachent malgré lui au peuple étrange qu'est celui du troisième âge: une certaine propension à se fier à son expérience et à répliquer de manière sévère à l'impulsivité des plus jeunes. Le vieil homme possède une façade acariâtre qu'il présente à tout freluquet offensant osant se montrer, et il est bien sûr atteint de cette maladie commune à tout les vieux: le commérage viscéral. Mais chez lui, qui a vécu en ermite durant pas mal d'années et avec très peu de compagnie, en amitié comme en "connaissances", ce trait de caractère a donné des résultats particuliers et paradoxaux: Samuel est, au fond, quelqu'un de foncièrement bon, confiant, parfois aveuglément, et aime beaucoup parler...beaucoup, aux gens de certaines tranches d'âge, et de milieux respectables ou humbles. Tout cela évidemment bien caché derrière une naturelle méfiance envers tout étranger, encore plus envers les misérables, ET envers les Pokémons, comme le dit son histoire. Comparé à un misanthrope à première vue, mais comparable à l'usure à un humaniste, il affectionne l'érudition, la philosophie quand elle ne se résout pas à des proverbes, et apprécie d'autant plus les individus qui souhaitent apprendre et découvrir.
Son passé de médecin paramilitaire a aussi laissé d'autre traces sur sa personnalités. Outre une confiance globale en l'homme et un respect certain pour l'autorité, Samuel possède une hygiène assez stricte et, implicitement, des principes de rigueur, de réactivité et d'application à la tâche. Il possède une grande volonté, et un courage dépourvu de témérité ou d'illusions: il sait reconnaître une bataille perdue d'avance et abandonner un projet irréalisable pour éviter un gâchis d'effort. Il est, dans la pratique, très cartésien.
D'autre part, Samuel demeure un humain, qui malgré de douloureuses expériences, a conservé une certaine émotivité et une capacité d'émerveillement face à son environnement. Faute d'être fureteur comme un gamin, il est curieux de beaucoup de choses. Et encore une fois, en tant qu'humain, il peut exprimer toute sortes d'états d'âme, même si sa tendance majeure est plutôt positive.


Description physique

Un bien singulier vieillard qu'est Samuel Wendhigman. Mesurant plus d'un mètre quatre vingt-dix pour plus de 80 kilos, ses vêtements semblent dessiner un corps noueux alors qu'il n'en est rien. Samuel est un géant à la musculature bien entretenue, et possède une silhouette au diapason de son passé militaire: son ossature est à peine moins solide que celle d'un quadragénaire moyen, et ses muscles peuvent encore gagner quelques courses d'endurance et quelques bras de fer.
Mais il est indéniable que le vieil homme possède un corps atypique, sa taille donnant l'impression d'avoir affaire à un être aux bras plus longs que la normale (ce qui est vrai, mais de quelques douzaines de millimètres à peine), et au chef sous-proportionné, mais ce dernier détail est pure impression; les proportions de Samuel sont presque parfaitement harmonieuses, il a en bref l'apparence d'un papy qui se porte comme un charme. Ses mains dignes de celle d'un artiste sont cependant très fines et pourvues de doigt fins, aux ongles soignés, mais sales à cause de l'entretien du jardin.
Samuel est blanc, rosâtre de faciès pour être précis, et chauve, possédant à peine quelques poils irréductibles derrière les oreilles mais une moustache gris-blanc correctement entretenue.
Ses yeux bruns très sombres semblent presque opaques, même si une lueur d'origine inconnue atteste d'une cordialité certaine (mais soumise à conditions).
Et pour faire bonne mesure, comme tout vieillard, le vieux Samuel est une vieille pomme ridée! Enfin, beaucoup moins que les gens de son âge, mais ça commence à venir.

Particularités : Samuel aurait déjà vu Crefadet dans son jardin ("Salop'rie de bestiooole!")
Au début de l'aventure, Samuel possède:
-six niveauballs (l'une est censée contenir Vertu mais Samuel n'a même pas pensé à lui attribuer une pokéball).
-deux speedballs
-deux copainballs
-cinq équivalents de "baies" simples.
-un équivalent de "baie anti-gel".
Tout cela fournie soit par Éric, soit par son jardin.
-katar de combat.
-sceptre et "cisaille" de cueillette.
-frusques, médocs, médocs (un verre à qui dénotera la subtilité), vivres, matériel de tente, poches à Pokéballs et autres objets, sacoches à herbes/baies.


ALA! fiche finie mais pas corrigée, dites moi s'y faut^^


Dernière édition par Samuel Wendhigman le Dim 9 Jan 2011 - 21:39, édité 1 fois
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Samuel, ou "Salop'ries de bestioles !"[FINI!] Empty Re: Samuel, ou "Salop'ries de bestioles !"[FINI!]

Message par Kajin' Nezumi Dim 9 Jan 2011 - 21:23

Hoy !

Alors ... Bienvenue sur le forum tout d'abord ! Je ne vois rien à redire à ta fiche, si ce n'est que "katar" et "merlin" sont des termes qui me sont inconnus, je l'avoue ^^" Pour les objets, tu as un peu ce que tu veux, tant que ce ne sont pas des CTs ou des pierres évolutives... Pour ta fiche, je t'accorde 15 pts, j'ai franchement rien à redire, et je te valide tout de suite !

Bon RP parmi nous ! =D
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