[ Clos ] Entre deux tours

[Ys Ker]

Ys sortait de l’arène. Il avait prévenu les secours et Bag ferait ce qu’il faut pour que Dym soit soigné correctement au plus vite. Mais il voulait éviter à Ptitravi de voir le carnage qu’elle s’infligerait. Ses blessures seront si graves, qu’elle pourrait presque en mourir. Mais bon, elle avait choisi cette option.
Il lâcha Ptiravi qui se mit à courir après un Coxy que son dresseur avait du mal à faire obéir. C’est alors qu’il eut cette impression de danger qu’il avait déjà perçut il y a quelques jours. C’est entre ses jambes qu’un Phanpy passa de Roulade en mode charge, non sans avoir chargé Ys sur son dos. Il s’arrête juste devant le bébé Pokémon. Ys fut propulsé vers l’avant. Dans sa tentative de se rattraper, ses mains, en avant heurtèrent quelque chose de doux. Un coup dans les genoux l’obligea presque à tomber.

-Aïe. Je sais Jeune homme, que j’aie de beaux seins, mais pas la peine de s’y accrocher devant mon mari en plus.

Ys s’excusa et leva ses barrières mentales. Il y avait un télépathe puissant dans le coin. Il l’avait presque senti entrer dans sa mémoire.
Il leva les yeux et balbutia

-Dé désolé ! KATARINA MYSELF ?

Ys était surpris. La championne de sa jeunesse, était là devant lui et il lui avait palpé les seins.
Mine Penot, il tomba à genoux de désespoirs. La seule personne qu’il avait rêvé de mettre dans son lit, enfin d’épouser, était mariée. A côté d’elle, un nabot, et un gamin.

-Je comprends mieux pourquoi sa Tadmorv se faisait du mouron. Avec un pervers pareil, elle ne pouvait que ne pas se sentir aimé.  Chérie, je te présente le dresseur de la Tadmorv qui a mis une raclée à Paul.

Ainsi c’était son mari, un nabot. Enfin un puissant psyker, d’au moins le niveau de ses parents.

-Paul, si tu allais jouer avec le Phanpy et le Ptiravi. Cela fera partie de ton entrainement de la journée. Je suis intéressée par la rencontre entre monsieur et ce Phanpy nommé Marcel.

Ys secoua la tête. La dresseuse de ses rêves qui lui demandait de raconter une histoire embarrassante. Après tout, il devait apprendre à devenir marchand. C’était l’occasion unique de marchander sans devoir dépenser des cents et des milles.

-Bien, mais c’est une histoire embarrassante pour moi. Qu’y gagne-Je ?

-la description du combat de votre Tadmorv qui vous a quittés pour voyager, ainsi que vos excuses pour le mal et la honte que vous m’ayez infligée tout à l’heure.

Bon Ys se rendit compte que niveau négoce, ce n’était pas le top.

-Bien, j’ai encore perdu. Trouvons un endroit où s’asseoir et commencez.

Katarina et son mari racontèrent l’aventure d’Antiflheureuse à sa sortie du colisée et l’esprit généreux dont elle avait fait preuve ; Ys reconnu bien sa compagne dans cet acte généreux et désintéressé. Ce fut son tour de raconter son histoire.

[Ys Ker]

Mercredi 23 novembre : 8 retourner dans son passé.

Lors de mon voyage de Nalcia pour venir ici, j’ai fait un léger écart par une chaine de montagne. Un soir, nous avons vu un village, alors mes Pokémons et moi, sommes descendus vers ce lieu. Enfin Togekiss est descendu, nous le chevauchions seulement. Ce n’était pas un grand village, mais des lions ayant de nombreux combats derrière eux, regardèrent deux d’entre eux lutter.
Je m’approche et demande si je pouvais trouver une taverne dans le coin à un humain regardant. Ce fut un des lions qui me répondit. Sans poils, ou presque, quelques piercings entourant une cicatrice au visage, de nombreux tatouages tribaux et une plume de corboss, il me regarda avec dans le regard, le petit quelque chose des guerriers en manque de combat.

-je vous montre le chemin si vous voulez.

Je le remercie et nous avançons tranquillement quand tout à coup, il me dit :

-A mon signal, faites un pas de côté…. Maintenant.
-QuouuUUUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

Quelque chose, que je n’avais pas vu, pila quasiment devant moi et me souleva, écrasant mes bijoux de famille par la même occasion.  Je me vis remonter la rue à vive allure, mon compagnon lion essayant de remonter la chose folle. Je finis ma course, allongé entre les deux combattants, qui eurent bon gout de se séparer, à ce moment-là. C’est en me relevant, que je vis un Phanpy allongé sur une personne à terre. C’était ce petit monstre qui m’avait fait remonter la rue à contre-courant. Le lion de feu, qui me servait de guide, me choppa par la manche et se mit à courir alors que je venais à peine de me relever. La course fut rude. Il était rapide et nous courûmes au moins cinq bonnes minutes. Je m’étais perdu. Je ne savais pas où j’étais.

-Tu dormiras chez moi cette nuit. En interrompant ce duel, Phanpy t’a mis dans une mouise pas possible. Repose-toi, je viendrais te réveiller demain. Je vais pour l’instant régler le problème.

Je passa une nuit sur le canapé d’un parfait inconnu. Au petit matin, je me suis levée. Mon hôte dormait toujours. Je lui laissa un petit mot et parti m’entraîner dans la montagne. Dym, ma Dynavolt, avait besoin de s’améliorer et je m’étais décidé à lui apprendre ce que je savais.
Arrivé sur un surplomb plat, dont la vue donne sur une des veines de Canyon, je me mit à l’œuvre. Je leur montre ce que j’avais retenu d’un des matchs que je vous ai vu livrer à Alfen. Ayant en plus reçu quelques cours de danse de mes mentors du sanctuaire du vent, j’essaya de leur apprendre la grâce du mouvement bien exécuté, avec la souplesse de la danse.
Pendant qu’ils s’entraînaient par deux, j’observais en contre bas, un troupeau de Donphan à la recherche de nouvelles techniques. Mais je me pencha trop et fut repéré. Le troupeau pris la fuite, sauf un qui pris un chemin différent du troupeau.
Une dizaine de minutes passèrent et je décida que l’entrainement suffirait. Je rappelle mes Pokémons dans leur Pokéball, quand surgit un des deux combattants d’hier.

-Je t’ai retrouvé misérable humain. Tu vas payer ma défaite d’hier.

J’apprendrais plus tard qu’à cause de mon accident, il avait perdu sa concentration, alors qu’il menait.

Le lion de feu s’apprêta à sauter pour me plaquer au sol. C’est alors que surgit un boulet de canon. Arrivé en haut de la pente, il décolla pour s’apprêter à une réception glissée. Mais il percuta le lion en plein saut. N’écoutant pas la voix de la raison, je me suis jeté pour attraper la patte de mon agresseur qui était sur le point de basculer dans le vide. De l’autre je tenais un bout de racine, ou quelque chose du genre. Mais le lion m’entraînait peu à peu avec lui. J’étais promis à lâcher, mais résista.

-Lâche stupide humain, ou tu mourra avec moi.

Je ne sais plus ce que je dis à ce moment-là, certainement un truc du genre jamais. Le morceau de plante était sur le point de lâcher quand j’entendis un barrissement et sentis une trompe s’enrouler autour de mon poignée. Le Phanpy tenta de me retenir, mais lui aussi se mit à glisser inexorablement. La mort se rapprocha en grand pas, quand je senti le sol trembler. Le troupeau de Donphan avait répondu à l’appel. S’accrochant par la queue, ils nous remontèrent doucement. Une fois, l’être rancunier remit à terre, je me dirige vers mon sac et sort un assortiment de baies que je sais être aimé par les « type normal ». Je les dépose devant la femelle dominante et me recule. Je vois le petit Phanpy prendre une de mes affaires et s’enfuir. Je commence à vouloir lui courir après, en hurlant :

-Rend moi mon Marcel.

Mais son troupeau fait bloc devant lui.

-Bon ! garde le et considère cela comme une récompense.

Et je retourna au village. Cela aurait pût s’arrêter sur la fiesta qui eut lieu pour mon courage et mon abnégation pour ma propre vie. Enfin ce n’était que des mots et un prétexte. Enfin le lendemain, je me réveilla avec une gueule de bois et peu de souvenirs de la soirée, si ce n’est un tatouage sur le nombril qui est censé faire de moi, un nom combattant, un membre d’honneur du clan des lions.  Un passage sur lequel je ne m’attarderais pas.

Je sors de l’auberge, prendre un peu l’air et là, me défiant, le Phanpy. Derrière lui la tribu au complet. Celui qui m’a accueillit sort du lot.

-Pour ton intronisation, tu vas devoir l’affronter. On ne devient pas un lion de feu comme cela.

Vu leurs rires et leurs mines, je savais que je n’étais pas le premier à subir cela. Peut être pas avec Le Phanpy comme adversaire, mais bon.

-Bien Phanpy, mais si je ne gagne, ne compte pas sur moi pour te capturer. Je n’ai plus de Pokéballs de libre.  Dans une heure, au petit corridor étroit au sud du village.

Le lion de feu répliqua

-Tu l’as baptisé hier, du nom de Marcel. Assume et nomme-le ainsi.

-Je n’ai baptisé personne, le Marcel, c’est le nom du vêtement qu’il m’a pris.

Je vous passe le petit-déjeuner sous haute surveillance. Ainsi que la préparation.
Je savais qu’une seule chose sur ce Phanpy, c’est qu’il aimait être chevauché quand il finissait sa roulade.  Le corridor en question était étroit et en descente. Je me mis en bas, pendant que les spectateurs se massaient sur les hauteurs. Le signal est donné. Il s’élance en une longue roulade. Moi j’étais dos au mur. Je chargea à mon tour. Comme à son habitude, il stoppa sa roulade pour espérer me prendre sur son dos pour une chevauché. Je fis un saut sur le coté et posa mes pieds sur son flanc. D’une poussée, je l’envoya bouler contre la paroi. Il s’assomma et je remonta la pente. Puis, je suis parti. Il n’eut pas le temps de me dire au revoir.

Voilà l’histoire.

[Ys Ker]

Jeudi 1 décembre : 4 faire intervenir le climat

Il faisait beau ce jour de tournoi. Mais le léger vent frais semblait moins froid quand le soleil était présent. Ys venait de finir son histoire, et Marcel jouait avec Ptiravi. Contrairement à sa façon de jouer avec les créatures plus grosse, il jouait vraiment comme devrait jouer un jeune Pokémon.  Cela devait être ca. Ys n’y prêtait attention que d’un œil. Il faisait connaissance avec Paul, Katarina, et son mari. Il va s’en dire que, pour Ys, la température était déjà chaude, surtout après les avoir touché les seins de son idole. En fait il ne se souvenait pas vraiment de la sensation qu’il avait ressentit, mais le fait qu’il devait se concentrer pour ne pas laisser son imagination partir, ni le sang lui monter aux joues, lui faisait avoir l’air présent pour une fois. Il tapait dur l’autre en haut, malgré le vent. C’est ce que pensait le jeune homme et qui n’échappait pas au mari télépathe qui ne disait rien. Après tout, il avait une famille magnifique et c’était agréable que d’autres l’envie.

Un mouvement de ces interlocuteurs cassa la concentration d’Ys. En fait, il ne faisait pas si chaud que cela. Le Nalcien porta son intention dans la direction regardée. C’est là qu’il vit Ptiravi en plein Métronome. Il devait s’être passé quelque chose, Phanpy était à terre.

-NNNOOONNNN

A son cri, le temps parut se ralentir pour Ys. Il vit les nuages s’enfuir d’à coté du soleil à cause de Ptiravi. Cet inconscient venait d’invoquer Zénith. D’un coup la température se fit plus chaude. Heureusement, car Phanpy disait avoir froid.

Mari-Il est brulant de fièvre.
Katarina- Il a les pieds en sang.

Paul et Ys regardait désespéré. Le Pokémon avait dû parcourir non stop quasiment le chemin depuis les monts d’effroi et ne s’était pas plaint de ces blessures physiques, ni de son épuisement. Il avait continué à jouer.

Katarina- Il faudrait baisser sa température.

Elle avait chaud, cela se voyait. Mais en tant qu’ancienne intinérante, elle savait que cela était passager, et préféra ne pas se découvrir.
Ys entendit le Ptra ptaravi. Il se jeta sur Ptiravi en hurlant encore une fois non, mais il était trop tard.
Déjà les éclairs bleutés d’un laser glace se préparait. Ys se mit sur le passage du rayon glacé, en regardant, d’un air triste, Ptiravi.

- Quand vas-tu comprendre que Métronome peut-être dangereux.

Ys reçut l’attaque de plein fouet. Heureusement que zénith était actif. Mais le jeune homme sentit l’onde de froid se propager autour de lui. Il tomba à terre, le souffle coupé. Air chaud et Air froid ne faisait pas bon ménage. Ys le savait et le vent lui aussi criait sa douleur. Enfin de façon plus silencieuse qu’Ys, qui bien que serrant les dents, douillait grave.
Deux soigneurs arrivaient, alerté par les passants. Phanpy et Ys furent évacué vers l’infirmerie. Katarina embrassa le front d’Ys, en le remerciement de son acte héroïque quoi qu’inutile. Ys perdit connaissance sous ce baiser plus chaud que le soleil.
Pendant ce temps, le temps essaya de se stabiliser lui-même. Ce n’était pas chose gagnée avec ces dresseurs qui utilisaient une multitude d’attaques différentes dans le but de s’entrainer.

….

Quelques dizaines de minutes plus tard.

Ys et Phanpy était cote à cote, allongée sur des lits pendant que les Leveinard finissaient les soins. Le seul regret d’Ys était d’avoir oublié son sac et Ptiravi. Quel ne fut pas son étonnement quand sa pensée émit cela, de recevoir son sac sur le ventre. Ce qui entraina des protestations des Pokémons soigneurs.

Mari-Dit Gamin, tu n’as pas oublié cela dehors. Faut dire que tu en perds des choses quand tu veux impressionner ma femme.

Ys se redressa un peu, et vit le nain psyker tenant Ptiravi dans ces mains et avec un Cadoïzo sur l’épaule. Cadoïzo, qui ne lui était pas inconnu. Ys dit pour tout les deux.

- Que faites-vous ici ?

Mari- Moi je viens te ramener tes affaires, et lui un message.

Le Cadoïzo de la ferme posa un rouleau devant Ys. Celui-ci l’ouvrit, et lut une nouvelle qui lui réchauffa le cœur. Les trois œufs avaient éclos et se portaient bien.

Mari- Dit Gamin. Pourquoi tu ne veux pas de Phanpy dans ton équipe. Tu as dit vouloir devenir éleveur Pokémon tout à l’heure. Tu as 6 Pokéballs pleine plus un certificat disant que trois de plus sont en pension, avec le petiot, tu pourrais postuler à l’épreuve.

-Mais je n’ai plus de Pokéball.

Le nain en sortit une de sa poche. C’était celle d’Antiflheureuse.

Mari- Celle là est vide.

Il la lança sur Phanpy, qui accepta volontiers de se laisser enfermer.

-Mais c’était celle d’Antiflheureuse. Comment vais-je faire pour prouver son existence ?

Une liasse de papier lui tomba de derrière la tête sur le torse ;

Katarina- Au lieu de pleurnicher, remplit le dossier en y joignant les certificats. Même celui qui dit qu’Antiflheureuse est partie pour une quête initiatique seule afin de se prouver qu’elle était capable de faire sans toi.

Et elle libera Marcel.

Katarina- Quand vous serez sur pied, et les documents remplis, fait les porter par Phanpy à mon auberge. C’est un Pokémon ramasseur. Il ne devrait pas trop avoir de problème à trouver.

Et le couple quitta la salle, laissant Ys, Ptiravi et Phanpy se reposer.

[Contenu sponsorisé]