Miles K. Evans - Sweet littles lies [Terminé]

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Message par Miles K. Evans Lun 11 Fév 2013 - 20:51

VOUS
- Pseudo : Terra, Lys, Terraoflys, Ethan, Machin, Nova, et un tas d'autres que j'oublie très probablement.
- Âge : J'ai la majorité plus un. Calculez :3
- Loisirs : Glander, procrastiner, cuisiner, écrire, lire, jouer à des jeux vidéos, gueuler.
- Autres (si vous voulez donner d'autres indications...) : Quelqu'un a des cookies ?
- Comment avez-vous connu le forum ? Top site et bouche à oreille.
- Quelle est la couleur du chat ? Yûn vient d'emmener le chat avec elle! J'suis perdue avec cette histoire de chat qui bouge @@

VOTRE PERSONNAGE
- Prénom : Miles "Klaus".
- Nom (optionnel) : Evans.
- Sexe : Masculin.
- Âge : 18 ans un peu près ; son père lui-même a oublié la date.
- Pays : Feu.
- Job de base : Maître élémental.
- Biographie, histoire du personnage :
A l'aube, lorsque le soleil peine encore à éclairer la terre de sa lumière et que le monde s'éveille dans un silence presque religieux, les cris déchirants de deux enfants brisent la sérénité cette matinée qui avait pourtant débuté de manière si paisible. Des hurlements résonnent autour des murs de la maison tandis qu'un homme tente tant bien que mal de procurer de l'aide à sa compagne. Silence. Pas un mot. La femme presque nue dans le lit laisse un maigre sourire étirer ses lèvres roses, alors que la fièvre la brûle et fait rougir ses joues. La sueur coule de son front, ses cheveux sont emmêlés en des nœuds sales. Ses yeux bleutés en amande sont tout juste ouverts, elle se bat pou rester éveillée. Elle serre la main chaude contre elle et l'homme peine à refréner les larmes qui menacent de tomber. Il s'accroupit à côté d'elle, la fixe en espérant à chaque seconde que ces prunelles ne vont pas se fermer pour la dernière fois. Il caresse sa joue, murmurant des mots de réconfort alors que le « médecin » tente tant bien que mal de la faire accoucher. Le manque de moyen et de médicaments le terrorisent, lui font croire qu'il perdra la femme qu'il aime en obtenant ses fils. Il est terrorisé, mais il essaye de croire que tout ira bien, en se mentant à lui-même, en chuchotant des mots doux qu'elle est trop fatiguée pour entendre. Elle ne voit que le plafond gris et les mèches brunes du père de ses fils.

Ses mains se contractent, ses jointures blanchissent alors qu'elle serre le matelas avec une force presque surhumaine. Ses hurlements de douleur le font fermer les yeux, tandis qu'il déglutit et tente d'ignorer ce besoin de l'enlacer, de la rassurer. Mais il sait qu'il ne ferait que la gêner. Elle pleure, la fatigue et la peur arrivant finalement à frapper ses nerfs, supplie les dieux, balbutie des inepties, des phrases dénuées de sens qui pèsent lourdement sur les épaules des deux autres. Il y a de la douleur, de la douleur et ça fait mal et ça brûle et elle veut que ça s'arrête et pourquoi et pourquoi et ça fait mal. Soudainement elle regrette son choix et ne veut plus avoir d'enfants, elle veut pleurer devant sa stupidité et retourner à sa vie d'avant. Tant de phrases pleines de vérités dites par tant d'autres personnes auparavant qui sont vides de sens à cet instant. Les ombres des bougies dansent, des soupirs douloureux s'échappent de ses lèvres.

Puis soudain, un cri clair s'élève dans l'air. Elle s'arrête, ne respire plus pendant quelques secondes et serre sa main contre celle de l'homme à ses côtés. Il l'embrasse sur le front et va chercher le premier, tremblant d'émotion. Le 'médecin', épuisé, expire un grand coup avant de s'occuper de la sortie du deuxième. Il fixe l'enfant et se trouve intrigué par cette chose fripée et si rose, qui hurle et crie, mais ne peut pas empêcher cette chaleur étrange de l'envahir. Ses yeux bleutés se fixent sur le petit être tout près, encore si différent de lui mais pourtant si proche. Il a a peine le temps de comprendre qu'il est père qu'un deuxième cri, bien plus perçant, l'éveille de sa transe. Il installe le nouveau-né contre lui et s'approche, émerveillé par ces deux choses qui sont capables de tant d'énergie alors qu'ils sont si petits. Il pose le premier contre la poitrine de la jeune femme qui sourit enfin, sa respiration courte et irrégulière. Le deuxième est plus robuste, plus énergique que le premier et bat de ses petits bras dans l'air. Il l'installe au côté de son jumeau et se pose juste à côté de sa femme et de ses fils. Le médecin improvisé glousse et sort pour leur laisser un petit peu d'intimité.

« Miles, souffle-t-elle doucement, pour le premier.
- Alexander pour le second, alors, comme on l'avait dit. »

Elle hoche faiblement la tête. Quelque part, ce simple moment, même passé après des heures épuisants et remplies de peine, elle ne peut que sourire et prier naïvement pour que son futur ne soit toujours chaleureux, que ce souvenir reste éternellement dans sa mémoire. L'ironie est magnifique : elle qui a toujours été si pessimiste se retrouver à espérer et à pleurer de bonheur. Et il rit, d'un rire qu'il la fait se sentir si vivante.

« Miles Klaus Evans et Alexander Faust Evans... C'est joli. » murmure-t-elle avant de tomber dans un sommeil sans rêves, sans douleur et doux comme la peau de ses fils.
---
C'était une très mauvaise idée. Une horrible, terrifiante et folle idée depuis le départ. Comme la majorité des idées d'Alex, en somme. Depuis toujours, le plus jeune des jumeaux avait la mauvaise habitude de l'entraîner dans des 'aventures' complètement dérangées qui se finissaient (très) souvent par une vingtaine d'ecchymoses pour les deux. Partir jouer dans un nid de scorplanes, faire un bras de fer avec des teddiursas, se faire pourchasser par des malosses furieux avant de fermer la porte de la maison à double tour. Bien évidemment, ce genre d'actions amenaient la colère de leur mère (et Arceus seul savait à quel point cette femme pouvait être menaçante), celle de leur père, de la tante bizarre qui avait la manie de leur tirer les joues, et évidemment, de leurs grands-parents qui devaient s'occuper de soigner leurs blessures.

« Allez, dépêche-toi j'te dis ! »

Miles grogna, épuisé. Il courait, courait, le vent soufflant contre son visage, les feuilles et les branches craquant sous ses pieds. Les rayons du soleil illuminaient la masse de conifères et la délicieuse odeur des sapins, des fleurs et des fruits remplissait ses narines. Les bruissements de la nature, le chant délicat et joyeux des oiseaux, l'élégante danse des feuilles au gré du vent.

« Si t'arrêtais de reprendre du dessert, tu pourrais aller plus vite ! »

Il jeta un regard courroucé devant lui. Alex était véritablement bien trop différent de lui. Là où son teint ressemblait trop à celui d'un macchabée, la peau de son jumeau était hâlée. Là où ses yeux bleus dévisageaient le monde avec une sorte de curiosité mêlée à de l'agacement, les yeux noisettes de son frère pétillaient de vie, d'excitation. Là où ses cheveux blancs attiraient les regards, la tignasse brune d'Alex lui permettait de se mêler à la foule. Miles était maladroit, faible et lent ; Alex était habile, fort et rapide. Il l'avait toujours su, et ce n'était pas les mots de son père qui pouvait arranger l'image que le plus âgé des jumeaux pouvait se faire de lui-même. La manière dont il le regardait, comme s'il était un échec en congratulant son frère n'aidait pas, et causa probablement la grande majorité des défauts de Miles. A part ça ? C'était un homme relativement généreux et sympathique, quoiqu'un peu brute parfois.

« Tu t'es regardé récemment ? T'es pas mieux que moi ! »

Alex afficha alors un énorme sourire arrogant.

« Mais moi, mon petit, je suis un gentleman.
- Un gentleman ne met pas de sel sur tous les plats du mariage de...
- On avait dit qu'on ne parlait plus jamais de ça !
- J'ai menti.
 »

Le châtain leva les yeux et les bras au ciel avant de pousser un (bruyant) soupir d'exaspération, ce qui en soit était un combo relativement amusant à observer. Il avança sans répondre vers le grand, l'immense, incroyablement large arbre centenaire qui se tenait devant eux. Oubliant ce qui venait de se passer il y a un peu près vingt secondes, le plus agile pointer son bras vers le gigantesque végétal. Miles pencha légèrement sa tête sur le côté, perdu. Complètement perdu. Devant l'expression relativement stupide de son jumeau, Alexander grommela.

« Sérieusement. T'as vu la bestiole ? »

L'aîné éleva ses sourcils.

« J'en vois beaucoup, des arbres. J'crois même que c'est pas le premier. Il me semble, c'est qu'une hypokèse.
- 'Hypokèse' ? Vraiment ?
- La ferme, j'ai dit hypothèse.
- Si tu le dis.
 »

Miles attendit patiemment que l'autre présente sa 'brillante' et génialissime (il n'était vraiment pas certain que ce soit un mot existant) idée. Ce qu'il ne tarda pas à faire, étant donné qu'Alex avait la patience d'un ponyta en rut.

« Si il y a un grand arbre, alors il y a des pokémon forts au sommet. »

Pause.

« C'est bon, je rentre à la maison. Évite de te casser quelque chose. A plus. »

Bien sûr, ce n'était qu'une plaisanterie, mais à peine fut-il retourné que le cri indigné du châtain résonna dans l'air, faisant s'envoler quelques oiseaux.

« Ramène-toi et laisse-moi m'expliquer ! »

Après quelques minutes passées à se courir après, à se plaquer au sol, à tomber par terre, à rire, à se tirer les cheveux, un calme relatif s'installa. Miles aida son frère à se relever et ils s'époussetèrent en silence. Alex se racla la gorge et prit l'air le plus sérieux possible (du moins, possible pour un gamins de sept ans).

« Voilà le plan : on va grimper jusqu'en haut pour pouvoir trouver des pokémon. J'ai vu des œufs de Roucool, quelque part. »

L'ironie de la chose était magnifique lorsque l'on connaissait le futur, mais nous y reviendrons plus tard. Miles se mordit les lèvres, incertain. Certes, ils avaient fait des activités plus dangereuses, mais l'idée de celle-ci en particulier était dérangeante. Un désagréable frisson passa le long de sa colonne vertébrale, mais il l'ignora ; après tout, Alex avait toujours un moyen de s'en sortir sans se blesser (du moins, de façon durable). L'autre n'attendit pas de réponse : il n'en attendait jamais, car le simple fait d'imaginer que son frère lui refuse un de ses caprices lui était impossible. Le cadet grimpa lentement aux branches, aidant par occasions Miles à le suivre.

Il aurait du se dire que c'était une mauvaise idée, pensa-t-il alors qu'il jetait un regard paniqué en dessous de lui ; le sol était un peu trop loin, maintenant. Il déglutit et tenta de dissimuler la peur qui parcourait tout son être. De temps en temps, il pouvait voir son jumeau lui lancer des regards inquiets, ce qui signifiait qu'il avait conscience de la situation, mais il ne disait rien. Persuadé qu'il ne devait pas s'en occuper, le garçon aux cheveux blancs se concentra sur les (il l’espérait) solides branches de l'arbre. Il pouvait entendre les oiseaux s'envoler au fur et à mesure qu'ils grimpaient, ce qui le motivait un tout petit peu. Assez pour qu'il se pousse à monter environ cinq mètres. Tout cela, bien que ce soit assez effrayant, restait tout de même excitant, apportant une bonne dose d'adrénaline dans ses veines.

Et en une seconde, il glissa.

Son cri attira l'attention d'Alex qui, grâce à ses réflexes, saisit sa main juste avant qu'il ne tombe. Le poids de Miles étant dur à supporter pour un enfant, le châtain faillit le suivre dans sa chute, mais il utilisa son autre main pour s'accrocher à la branche supérieure. Le plus délicatement possible (malgré le fait qu'il était paralysé par la peur), il essaya de remonter l'aîné. Celui-ci tremblait comme une feuille, ses yeux bleus pleins de terreur, d'horreur qu'un enfant n'est pas supposé connaître. Miles tenta pathétiquement de remonter par lui-même, mais cela revenait à emmener son jumeau avec lui. Sa respiration erratique, les larmes qui coulaient et les sanglots qui s'échappait de lui ne faisaient qu'empirer l'effroi d'Alex.

« A-al... J'ai peur... »

Et il pleurait. Pleurait, animé de soubresauts et reniflant régulièrement. Le châtain avait beau mettre toute sa force dans le but de le hisser, mais tous ses efforts étaient inutiles. Et Miles pleurait, pleurait, apeuré, épouvanté, horrifié, effrayé, terrorisé, il voulait rentrer tout de suite maintenant voir maman parce que ça fait peur et il avait peur et il voulait juste partir revenir dans le passé et...

Alex hurla, comme blessé par quelque chose. Il lâcha la main qu'il tenait.

Miles ne sentit plus que de la douleur, des coups et des chocs successifs et oh arceus stop. Le monde devint noir et il ferma les yeux.
---
Miles se réveilla quelques jours plus tard, affaibli, incapable de se déplacer et resta au lit pendant une semaine entière avant de pouvoir en sortir. Le médecin fut de son mieux, répara la plus grandes partie des os cassés, mais il fut incapable de rendre à la jambe droite du jeune adolescent son état original.
Sa mère décida de partir vers la capitale pour trouver un médecin suffisamment compétent qui arriverait à soigner le blessé.
Elle ne revint jamais. Le père des jumeaux ordonna qu'on oublie cette idée. Sans traitement, Miles était condamné à se déplacer à l'aide d'une canne, en tant qu'infirme.
La blessure ne guérira probablement jamais, tout comme le sentiment de culpabilité d'Alex.
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Derrière les couvertures chaudes et les oreillers en plumes, des rires naïfs et étranglés sont cachés des oreilles attentives. Un jeune garçon, qui ne devait pas avoir plus de quatorze ans souriait avec audace, cherchant à dissimuler ses gloussements face à l'agacement clair qu'affichait le deuxième. Le second, maladivement pâle et aux cheveux blancs, paraissait plus fragile mais toutefois aussi âgé que son frère aux mèches brunes et aux yeux noisettes. Il soupira, expira, leva les yeux au ciel, grogna, se pinça l'arrête du nez et tout cela en une minute à peine. Sur le lit qui était maintenant le sien depuis quelques années (et il avait fait des pieds et des mains pour l'obtenir) se trouvait deux petits œufs tachetés. Si la première chose qu'il ressentit fut de l'excitation, la deuxième sensation fut aussi agréable qu'une douche froide dans la saison fraîche, accompagnée d'une peur bleue. Il tentait tant bien que mal de ne pas harceler son jumeau de questions, tout en le rappelant (tout de même) à l'ordre.

« Tu devrais voir ta tête ! »

Miles grommelle face à l'hilarité incompréhensible de son frère. Il n'avait jamais vraiment pu comprendre cette façon si subite et naturelle qu'il avait de rire de tout et n'importe quoi. Ou peut-être était-ce parce que ce crétin avait ramené deux œufs de pokémon SANS en informer leur père, c'est-à-dire sans lui demander la permission. Sachant que Miles et son paternel s'accordaient aussi bien que l'eau et l'huile, il ne souhaitait vraiment pas devoir expliquer la raison de la présence de ces, disons, choses dans leur chambre commune. Très honnêtement, il songeait à demander un changement dans son arbre généalogiques, de préférence au niveau de la personne la plus proche de lui, et ce dans les plus brefs délais. Le feu dans la cheminée laisse échapper des craquements, un doux vent souffle à l'extérieur et est assez discret pour ne pas le faire frissonner. Il ne sait pas quoi faire, pas quoi dire, pas quoi comprendre, pas quoi répondre face à cela, trop confus par les sourires narquois et l'air moqueur de son frère ; il s'attend presque à ce que celui-ci lui confie que ce n'est qu'une blague.

« Sérieux, t'en choisis un ? On a pas la journée... »

Miles fronce les sourcils, perdu.

« Arrête ! Père va nous tuer s'il l'apprend ! On a pas le droit d'avoir des pokémon, on n'a déjà pas assez de nourriture durant la soudure ! 
- T'es pas drôle, je me suis embêté à aller les chercher tout seul pour te faire une surprise.
 » râle le châtain en baissant la tête devant les arguments de son frère.

Devant cette déclaration, les yeux bleus du plus vieux (de quelques secondes, en réalité, mais il tenait) furent traversé par une étincelle de compréhension, et en quelques dixièmes de seconde, sa voix avait perdu toute trace de gentillesse.

« Tu penses que je suis faible.
- Miles, écoute...
- Ça t'énerve, alors tu as décidé de me trouver un pokémon pour me défendre, pour te débarrasser du boulet.
- Laisse-moi m'expliqu...
- Tu attends depuis combien de temps, pour me lâcher ? Je te dérange tellement que ça ?
 »

Colère, rage, nerfs qui craquent. Nerfs qui craquent après tant d'années passées. Il y a quelque chose de poétique, d'étrange et pourtant hypnotisant à le voir déverser des mots qu'il croit vrais depuis trop longtemps. La crosse qui le soutient est depuis longtemps à terre et il ignore la douleur sourde dans sa jambe droite comme il le peut. Tristesse, déception. Déni, pendant quelques secondes, puis ce sentiment est vite chassé lorsqu'il s'écroule au sol, sa jambe devenue trop faible pour le supporter.
Il gifle la main que lui tend Alex, s'appuie sur son lit tout en veillant à ne pas faire tomber les œufs, siffle lorsque la douleur revient au galop pour le mordre et laisser une trace brûlante à l'intérieur.
Il est forcé de rester assis et fixe son jumeau d'un air mauvais. Il y a de la frustration, des années de peine qui ne demandent qu'à exploser et le châtain le sait ; le laisser crier est sa manière de le respecter, en un sens. Il peut crier lorsque personne ne les entend, si c'est là son échappatoire.

« Je ne veux pas que tu finisses comme maman. »

Et bizarrement, face à cette seule admission, Miles est incapable de répondre, perdu dans les souvenirs et ses yeux sont loin, loin, trop loin pour qu'Alex puisse en capturer l'attention. La voix étranglée, perdue, émue qui résonne entre les murs lui appartient, ses iris glacés cherchant une sortie en regardant le plafond.

« … Elle n'est pas morte, elle est juste partie. »

Alex ferme les yeux. Il soupire, un mélange d'acceptation et de pitié qui le brûle, qui est bien plus douloureux que toutes les chutes possibles. Il se sent s'éloigner un peu plus à chaque mot, à chaque réponse. Loin est l'époque où ils pouvaient se comprendre en deux regards ; il n'arrivent dorénavant plus à se parler.

« Si tu le dis, Miles. »

Pause. Il expire profondément.

«  Mais s'il te plaît, choisis en juste un. Je t'en prie. »

Hésitation, gorge sèche enflammée par les reniflements. Yeux rougis par des pleurs qui refusent de tomber, mains enfoncées dans des touffes blanches de cheveux emmêlés. Il prend dans ses mains le premier œuf, sans faire attention à celui qu'il a choisi et le pose à côté de lui, en prenant bien garde à ne pas le laisser trop près. Le bois grince et il sent un poids se poser sur son lit ; il ne résiste pas lorsque son jumeau l'entraîne dans une étreinte qui se veut chaleureuse. Il sanglote ; les bras d'Alex lui paraissent trop froids.
---
Il détestait les vêtements coûteux, vraiment. Ils grattaient, piquaient, laissaient des grosses tâches rouges et l'empêchaient de se déplacer comme il le souhaitait. Il poussa un long soupir et tenta d'ignorer l'envie grandissante de se gratter en buvant une grande gorgée de jus de baies pêcha. Certes, il lorgnait sur le punch, mais il était assez réaliste quant à sa résistance face aux effets de l'alcool ; il valait mieux passer une mauvaise journée ainsi plutôt que d'empirer les choses en étant saoul. Bien qu'il était majeur depuis deux moins environ, ce n'était pas une raison pour en perdre toute retenue. Il pouvait entendre les rires, la musique groovy, voir les sourires sur le visage des invités, la joie indéfinissable sur le visage de son père, la bonne humeur de cette nouvelle famille qu'il veut éviter à tout prix. Il sait qu'il n'a aucune raison, n'a pas le droit de se sentir mal après toutes ces années, mais il ne peut pas l'accepter. Il sert son verre avec force, respire un grand coup et continue de s'appuyer contre le mur de la -nouvelle- maison où il habite. C'est amusant d'observer ainsi, tel le vilain petit canard qu'il est. Le problème ici, c'est qu'il est le seul à se donner ce rôle-là.

Lorsque quelqu'un vient se présenter à lui, il accorde un sourire cordial, poli, mais vide de chaleur. Il veut mentir mais en même temps il veut crier ; désirs humains égoïstes et raison s'opposent dans un combat que la logique ne peut gagner. Il peut voir un match pokémon se terminer ; il en connaît déjà le perdant. Il pose le verre et saisit sa seule et unique pokéball, qu'il avait acheté avec ses propres économies il y a de cela quatre ans. Il tape deux fois sur le centre de la balle verte et une masse de lumière rougeâtre se forme à ses pieds avant de prendre la forme d'un Héricendre. La créature se lova contre ses jambes, visiblement trop fatiguée pour l'embêter aujourd'hui. Il passa une main dans ses cheveux lorsqu'il vit une silhouette se rapprocher de lui et ne réagit pas dès qu'il le sent s'appuyer juste à côté de lui.

« T'as décidé de tirer la tronche durant toute la cérémonie ? »

L'autre lui tend un cookie qu'il accepte volontiers. Il croque dans la sucrerie et retarde sa réponse tant qu'il le peut. Soudainement, la créature de feu à ses pieds lui mord la jambe, et il n'a pas besoin de baisser les yeux pour comprendre ; il donne l'autre moitié de son gâteau. Il entend son jumeau ricaner à côté de lui mais se contente de lever les yeux au ciel face à l'immaturité de celui-ci.

« Je ne tire pas la tronche, arrête de boire. »

Un rictus narquois étire les lèvres d'Alex, une étincelle dangereuse dansant dans ses yeux noisettes.

« On a partagé le même placenta pendant neuf mois, je te rappelle. Tu ne peux pas me cacher grand chose. Et je n'ai pris qu'un seul verre de punch. Il est infect, au passage.
- Techniquement, non, vu que nous sommes faux jumeaux. 'Suffit de regarder nos yeux.
- A part les femmes, personne ne regarde ça ! 
»

Miles lui jeta un regard noir, courroucé par la comparaison. Certes, il n'était pas un tas de muscles (et son frangin ne l'était pas non plus), mais tout de même. Sa fierté en prenait un coup à chaque fois, de toute façon, avec lui. Il laissa s'écouler quelques secondes avant de, discrètement, lever sa main pour laisser s'échapper quelques maigres flammes du bout de ses doigts. Celles-ci disparurent au bout de deux secondes à peine, trop instable pour qu'il puisse les contrôler ; il n'avait aucune expérience avec cela, pour l'instant. L'air éberlué de son jumeau le fit presque rire. Ses yeux écarquillés et sa bouche entrouverte lui donnait une ressemblance certaine avec un Remoraid. Ou un Psykokwak, il n'en était pas sûr (il était assez dur d'obtenir des ouvrages sur les pokémon eau à Flamen).

« Tu... Depuis combien de temps ? »

Il hésita.

« Je ne sais pas vraiment. Peut-être même quand j'étais gamin. Tu te souviens du jour de mon accident ? »

Les sourcils d'Alex se froncèrent et il détourna légèrement le regard, honteux.

« Comment veux-tu que j'oublie ? A cause de moi, tu... » balbutia-t-il.

Tu es infirme. En tout cas, presque. Voilà ce qu'il avait voulu dire, et Miles le savait. Il le savait depuis qu'il était tout petit, depuis qu'il avait vu son jumeau faire d'horribles cauchemars durant la nuit après que leur père lui ait hurlé dessus. Il le voyait encore lorsqu'il l'aidait à monter des escaliers ou des pentes, lorsque ses rictus narquois se transformaient en sourire rassurants. Une culpabilité dont il n'arrivait pas à se défaire. Le jeune homme aux cheveux blancs soupire, ses lèvres se tordant en une esquisse de sourire triste qui ressemble plus à une grimace.

« Peut-être que non. Tu as hurlé avant de me lâcher, comme si tu avais eu mal.
- J'ai eu mal. Je te l'ai déjà dit, j'ai du toucher quelque chose de brûl...
 »

Une pause. La gorge de son frère s'assèche en un dixième de seconde. Il le fixe, blanc comme un linge, et son teint est presque identique au sien durant ce moment. Il y a quelque chose dans ses iris bruns qui lui donne envie de le prendre dans ses bras mais il ne peut pas. Il ne peut pas car ils n'ont pas le droit de gâcher la cérémonie. Pas le droit, jamais le droit de parler, d'agir, de vivre.

« Je pense que ma paume a chauffé. J'étais tellement terrifié, je suppose que je n'ai pas pu le sentir. Sachant que j'ai passé les deux semaines suivantes au lit, j'étais trop confus pour en rechercher les causes. Je crois... Je crois que c'est de ma faute, tout ça. Je crois que la mort de maman, c'est de ma faute. Je... »

Il s'arrête. Sa voix tremble. Il ne peut pas, il n'a jamais pu et pourtant il l'a toujours su, quelque part au fond de son être. Alex ne répond pas, faible et impuissant. Ils sont tous deux lâches et menteurs, menteurs face à leurs sentiments, leurs actions. Une symétrie parfaitement ironique, tragique et presque morbidement magnifique. Le châtain ne peut pas parler, ne peut pas articuler, peine à garder une façade neutre. Et pourtant, malgré tout cela...

« Non. »

Miles se retourne vers lui, perdu.

« Ce n'est pas de ta faute. C'était mon travail, c'est encore mon travail de te protéger. Si je ne t'avais pas embarqué dans cette aventure débile... Si je t'avais rassuré alors que tu étais terrorisé, ça ne serait pas arrivé. Tu ne pouvais pas te contrôler, moi je le pouvais. »

Le plus âgé soupire.

« Avec des 'si', on referait le monde.
- C'est toi qui dit ça ? 
»

Silence. Acceptation, pardon silencieux qui ne sera jamais prononcé. Ils savent tout deux qu'ils en ont tous deux voulu à l'autre, et ce n'est qu'humain. Ils ne peuvent pas laisser leur peine derrière, mais ils peuvent au moins la regarder en face ; c'est une maigre victoire au bout de toutes ces années. Ils n'ont certainement pas le monopole de la souffrance et ne l'auront jamais, mais ils sont trop apeurés, trop jeunes encore pour comprendre. Peut-être un jour se réveilleront-ils de ce songe dans lequel ils se sont plongés. Le mensonge censé les protéger les brûle tous les jours un peu plus, brûle comme la main de Miles entrelacée à celle d'Alex il y a onze ans.

« Tu n'arrives pas à l'accepter, hein ? Que père se remarie ? »

Le dresseur de l'Héricendre sait qu'il n'a pas besoin de répondre : la question précédente n'était qu'une constatation, après tout.

« Pourtant, tu as admis toi-même qu'elle était parfaite. Intelligente, sensible, élégante, jolie, forte... »

Miles ferme les yeux. Il le sait, tout ça. Malgré toute la gentillesse, toute la bonne volonté de sa belle-mère, il n'arrive pas à l'accepter. Une haine insidieuse coule dans ses veines à chaque fois qu'il la regarde.

« Je n'y arrive pas. Je crois que je ne peux pas accepter le fait de voir ça. C'est égoïste.
- Tout le monde est égoïste, petit frère. T'es pas un saint, j'en suis pas un. »

Le jeune élémental reste muet. Il ne fait même pas remarquer que, techniquement, il est l'ainé, mais il sait que cette apostrophe n'est que symbolique. Peut-être est-il tout simplement fatigué, fatigué par tout cela. Et Alex le sait.

« Tu vas partir, hein ? »

Il ne lui demande pas comment il l'a deviné.

« Ça se voit. Tu as la même expression que maman avait avant de partir vers la capitale. »

Il déglutit. La comparaison est encore trop amère.

« Mais toi, t'as Ember. Elle te protégera. Hein, Ember ? »

La hérissonne répondit par un faible grognement, trop absorbée sur le fait de dormir étalée sur le sol.

« J'aimerais venir avec toi, mais tu ne le supporterais pas. Tu me hurlerais dessus comme le jour où j'ai apporté les œufs. Alors on va faire un marché. »

La curiosité le saisit et Miles contempla le sourire malicieux de son frère. Une idée avait déjà fait son petit bout de chemin dans ce crâne épais.

« Je vais te laisser un peu de temps. Après, je vais partir aussi ; après tout, père n'a plus besoin de nous maintenant et ça fera une bouche de moins à nourrir. Certes, il a les moyens maintenant, mais enfin... Si, lorsqu'on se retrouve, je te bats, tu restes avec moi. Ça marche ? »

Alex lui tendit la main. Il fixa le châtain, intrigué. Vraisemblablement perturbé par la proposition qu'il n'attendait pas, il mit quelques secondes avant d'accepter. Et ce fut en une poignée de main qu'ils scellèrent à nouveau leur destin, cette fois-ci en espérant quelque chose d'un peu mieux. En espérant. Fou étaient les humains qui s'accrochaient à leurs souhaits et à leurs vœux.
Miles avait toujours considéré la normalité comme quelque chose d'ennuyeux, de toute façon.
- Caractère :
Tu as une vision des choses relativement étrange, Miles. Là où tes mots secs et ton regard dur peuvent en déconcerter plus d'un, tu es bien plus faible que la grande majorité des gens. Tu croules sous le poids d'années passées à encaisser sans jamais répondre, d'années passées à te croire inférieur à un frère que tu aimes et que tu détestes tant à la fois. Tu te mens constamment à toi-même et le déni est ton meilleur ami ; combien de fois as-tu tenté de te débarrasser un problème en l'oubliant ? Combien de fois as-tu tenté de croire que ta mère n'était pas morte, mais qu'elle était juste partie et s'était perdue ? Combien de fois as-tu tenté d'oublier les reproches de ton géniteur, combien de fois as-tu accepté les mensonges rassurants de ton jumeau ? Il est presque impossible d'imaginer que tu sois honnête avec tes propres sentiments. Pire ; tu ne les comprend même pas, ou peut-être est-ce ta naïveté. Là où tu seras d'une acidité sans pareil dans tes propos et tu diras toujours ce que tu penses, tu es strictement incapable de faire le point sur tes propres problèmes. Et ils te brûlent un peu plus tous les jours.

Ton amertume est telle que tu es incapable d'accepter la gentillesse pure : pour toi, chaque bonne action en cache une mauvaise et quelqu'un te rendant service désire toujours quelque chose. Malheureusement pour toi, l'espèce humaine ne t'as pas encore prouvé le contraire, te condamnant à une vie de solitude et de méfiance envers tes congénères. Tu as une fierté si grande que la pitié te donne tes nausées ; être humilié est pour toi la pire des punitions. La moindre insulte te rend furieux et il suffit d'une simple provocation pour te mettre dans une colère noire (ce qui est ridicule lorsque l'on sait que tu es un dresseur encore faible). Intérieurement, tu es encore un enfant, ne pouvant pas supporter la moindre offense à ton honneur ou les injustices que tu ne peux modifier. Si tes actions sont toujours réalisées dans le calme et les risques calculés, tes réactions sont rapides et brutales. Combien de fois as-tu frappé le voisin sans même y penser ?

Il y a tant de choses incompréhensibles et tant de mystères à résoudre que tu arrives parfois à te perdre dans des ouvrages plus grands que tes mains. Depuis que tu as appris à lire, tu es un insatiable lecteur, ayant toujours soif de connaissances et passionné par le monde qui t'entoure. Si la vie d'ermite ne t'as jamais dérangé, c'est parce que ton plus grand plaisir est d'observer la nature dans le silence le plus complet, avec comme seuls témoins les oiseaux et les insectes. Tu dessinas tant de pokémons différents, tu lus tant d'encyclopédies que tu as obtenu de nombreuses compétences très utiles lorsqu'il s'agit de ces petites créatures (malheureusement, ta bestiole est tellement insupportable qu'il est difficile de la contrôler). Qui donc peut se targuer d'avoir lu « théories sur la photosynthèse des noadkoko en terre aride » ? Toi, et tu devrais avoir honte : sérieusement, tu croyais que ça allait te servir ?.

Optimisme et pessimisme sont des notions qui ont provoqué bon nombre de débats chez les philosophes. Noir ou blanc, bien ou mal, progrès ou nature. Pour toi, il n'en est rien. Pas de noir, pas de blanc, et surtout pas de gris. Ce qui est quelque chose l'est, point. Pour toi, croire en une vision utopiste de la justice est un rêve d'enfant innocent que tu as abandonné depuis bien longtemps. Tu ne cherches pas à déterminer ce qui est bien ou mal, notions que tu juges juvéniles ; tu fais ce que tu penses est le mieux. Et tant pis pour le reste. Peut-être as-tu tort, peut-être as-tu raison ou peut-être même n'en est-il rien. Tu devrais néanmoins faire attention à ton jugement par rapport aux crimes ; lorsqu'on ignore la ligne jaune, on finit souvent par la franchir. Il vaudrait mieux pour toi que cela ne t'arrive jamais, les conséquences seraient terribles. Ta soif de savoir pourrait devenir ta plus grande fierté ou la raison de ta chute.

Socialement inepte ? Certains auraient tendance à te décrire ainsi, mais il s'agit plus de timidité et de maladresse mélangé à une telle fierté que tu as facilement l'air ridicule. Tu te ridiculises toi-même, en sorte. Disons que qu'il est difficile de te prendre au sérieux une fois que l'on t'as vu te ramasser en beauté sur le sol (ou te faire frapper par une souris d'un demi-mètre). Tu auras beau utiliser le sarcasme le plus tranchant ou les regards les plus noirs, rien ne changera au fait que beaucoup te considèrent comme un adorable chaton qui a juste la mauvaise habitude de montrer les griffes de temps en temps. Peut-être est-ce pour cela qu'il faudrait que tu sortes un peu ta tête des bouquins ; ça t'aiderait à bafouiller un peu moins lorsque l'on fait preuve de gentillesse envers toi.

Une qualité que l'on pourrait t'avouer, c'est ta bravoure et ton courage. Jamais tu ne recules devant la difficulté, malgré tous les aspects négatifs de ta personnalité. Tu sais évaluer le danger de façon juste et proportionné, sans surévaluer tes capacités. Car tu as beau posséder une très importante quantité de défauts, tu n'en restes pas moins quelqu'un dont l'égo n'est pas si énorme que ça. De plus, tu as tendance à détester ceux qui ne sont pas capables de maîtriser leur arrogance démesurée (l'ironie est magnifique lorsque l'on connait ton jumeau). Venant de toi, qui juge que les autres sont des parasites, c'est un véritable comble. Mais tu as toujours été incapable d'avouer tes propre défauts, Miles. C'est étrange de penser que l'enfant timide, fragile, pur que tu étais est dorénavant un jeune homme incertain et distant. On pourrait presque te prendre en pitié si l'on ne te connaissait pas mieux que ça. Presque. Enfin bref. Tu as toujours aimé les défis et à vrai dire, la sensation d'excitation, l'adrénaline qui parcourt tes veines lorsque tu te trouves en face d'un adversaire coriace donne à ta vie l'étincelle pour enflammer ta passion. Dans un autre temps, dans d'autres conditions, tu serais devenu un héros ; peut-être même un chevalier servant, qui sait ?

Tu sembles paisible, de loin. On pourrait presque penser que que tu es quelqu'un de souriant. Mais tu es juste détendu, relaxé par le monde qui t'entoure, en paix lorsque tu te retrouves entouré par la nature et la vie. Si tu aimes explorer, tu le fais dans le respect ; tu es quelqu'un qui respecte profondément les pokémon et l'environnement.

- Description physique :
Très honnêtement, et tu le sais, tu sors beaucoup du lot. Malgré ton désir de disparaître et de devenir invisible, tu ne peux pas te cacher avec tes cheveux blancs comme la neige. Tu ne te souviens même plus du moments où ils sont passés du châtain au blanc ; ton père t'avais vaguement expliqué que cela était causé par une quelconque maladie que tu avais attrapé en étant petit, et, vu les relations que tu avais avec ton paternel avant ton départ, tu n'avais pas poussé. Les regards que l'on t'offre te mettent mal à l'aise, mais tu tentes te passer au dessus (vu la façon dont tu essayes de te cacher, c'est relativement difficile). Tu ne les coiffe jamais, ce qui explique la touffe indomptable au sommet de ton crâne. Vraiment, tu devrais faire quelque chose à propos de cela, même si ton frangin n'y accorde pas non plus d'importance.

Tes yeux bleus électriques observent le monde avec une curiosité et une naïveté enfantine. Tu sembles toujours émerveillé par le monde qui t'entoure. Tes lèvres fines bougent constamment, que ce soit en un rictus narquois ou dans un véritable sourire joyeux lorsque tu te retrouves seul entouré uniquement de la nature. Ignorant la douleur dans ta jambe droite lorsque tu lâches la crosse qui te soutiens, tu fais usage de ton corps pour passer au travers des passages étroits. Un petit nez droit se dresse au milieu de cette frimousse juvénile. Ta peau presque blanche est le résultat d'années passées dans l'obscurité, éclairé par la petite lumière d'une bougie pour lire. Lorsque l'on te voit, on te prendrait presque pour une poupée de porcelaine qui casserait au premier choc. S'ils savaient... Disons que ta jambe droite, fragilisée par une fracture, n'a jamais vraiment été réparé et que c'est le principal dégât causé par toutes ces mésaventures que ton jumeau t'as fait vivre.

Tu n'es ni petit, ni grand. Bien que tu es l'air relativement inoffensif, tu possèdes tout de même une jolie petite musculature ; des années passées à combattre ton jumeau avec une épée en bois sont assez rémunératrices. Généralement, pour t'habiller, tu préfères des vêtements sombres pour te fondre dans la masse et qui ne te gênent pas pour t'aventurer à l'extérieur. Tu n'accordes que très peu d'importance à ton apparence et préfères de loin être à l'aise plutôt que bien vu. Sur toi, tu gardes beaucoup d'objets utiles à l'exploration, des souvenirs et quelques friandises pour te donner du courage lorsque l'aventure se révèle plus ardue que prévu.
- Particularités : Il garde toujours sur lui un kit de secours et de quoi vivre à l'extérieur. Il porte une sorte de crosse en bois pour soutenir sa jambe droite, qui est fragile. Il peut courir, mais cela provoquera généralement des inflammations et sera douloureux. Il peut marcher lentement sans, mais les pas rapides demanderont qu'il utilise sa crosse. A part ça, elle ne sert à rien. Ah et oui, ses mets favoris sont le yokan et les dangos. Vu qu'il est excessivement gourmand, il a appris à cuisiner avec des baies et des plantes.
- Futur envisagé (job supérieur visé) : Miles lui-même n'en a aucune idée. Tant qu'il peut progresser, tout lui va. Sachant qu'il a soif de connaissances, il est très probable qu'il se dirige dans la voie d'un guérisseur/chercheur.
- Premier Pokémon : Héricendre.
- Sexe du Pokémon : Femelle.
- Surnom du Pokémon : Ember.
- Image ou dessin (optionnel) : Miles fit beaucoup de dessins d'elle en étant jeune, mais, sachant que la vilaine lui rendait la vie infernale, ils sont bourrés d'injures et trop indécents pour être montrés.
- Autres : Je viens à peine d'arriver, comment pourrais-je juger le forum ? :P


Dernière édition par Miles K. Evans le Mar 26 Fév 2013 - 14:26, édité 20 fois
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Message par Nina Wang Lun 11 Fév 2013 - 22:45

Bonsoir et bienvenue parmi nous !

La fiche commence plutôt bien, peu de fautes, c'est dommage, parce qu'on lit plusieurs lignes, pas de souci, et d'un coup... PAF. La faute qui tue, ça gâche. xD

Ah, pour les signatures, c'est impossible avant d'être dans un groupe, chez nous. Sur un autre forum de FA, il n'y a que les groupes de modération, et effectivement, les membres lambda n'ont pas la possibilité d'afficher une signature avant sept jours.

Mais je te laisse finir, et te demandant si tu connais le pseudo de la personne qui t'a parlé de ce forum (le "bouche à oreille"). N'hésite pas à poser des questions si tu en éprouves le besoin.

Bon courage pour ta fiche !
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Message par Miles K. Evans Lun 11 Fév 2013 - 22:59

(Je ne peux pas m'empêcher de répondre maintenant, je suis faible)
Pour les fautes, c'est tout à fait normal, sachant que je n'ai pas encore corrigé et que le texte a été recomposé six fois en tout, donc plusieurs tournures sont horribles x)
Sinon, pour le bouche à oreille, j'ai pas de nom précis d'ici, mais ça fait un petit moment que je voyais le nom du forum tourner dans des chatboxs, so.
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Message par Nina Wang Lun 11 Fév 2013 - 23:21

D'accord, pas de souci alors. J'attends la fin de ta présentation. Je suis contente que le fofo soit connu ailleurs, ça fait toujours plaisir :)
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Message par Sokka Ask Mar 12 Fév 2013 - 18:52

Dommage que tu ais changé d'avatar, j'aimais bien le premier (j'aime aussi Jack Frost, ce n'est pas le soucis).

Bref ! Re-pouet !
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Message par Miles K. Evans Dim 17 Fév 2013 - 18:46

Désolé du retard, et la fiche est terminée :3 (bon, j'ai toujours pas d'ordi alors ça va être chaud pour cette semaine, mais j'essayerais de le chiper à ma coloc comme aujourd'hui). Et merci de l’accueil !
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Message par Nina Wang Jeu 21 Fév 2013 - 20:33

Re !

Encore une fois, et malgré de nombreuses relectures (je suppose), quelques fautes demeurent. Mais puisque la fiche est quand même de qualité, je t'accorde 12 points, en plus des 5 du pays.

Asaka va avoir un copain de handicap, en tout cas (même si elle l'est plus lourdement que Miles, quand même).

Tu peux commencer à jouer. Bon jeu. ^^

Edit Yûn : Ouais, enfin, vu qu'il est Flamenois, ça changera rien pour Asaka XD
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