[ Clos ] Into the Wild [Alexandra]

[Sokka Ask]

Repenser aux voix disponibles, avancer ! Le bras en écharpe, le corps enserré dans d'éternel et blanche bandes, la peau, mât, ou se dessinait des runes, tels un tatouage à peine plus sombre que son teint. Le sens profond de cette promesse, malédiction ou enchantement, n'était pas facilement décelable, et pour cause, il avait signé cela de son sang, pour se souvenir, toujours, de ce jours. Il n'avait pas pris la bonne voie, déçu, et avait pris son temps pour réfléchir à son avenir. C'est vrai, qu'avait-il à gagner à être soumis à une famille, après tout, si c'était pour que ce maître finissent par évoluer dans le mauvais sens, il n'avait aucun intérêt à cela. Mais voulait-il vraiment un seul maître ? Voulait-il vraiment protéger quelqu'un ? Pourquoi une personne en particulier, surtout, une personne qui n'avait aucun besoin de lui. C'est vrai, quel intérêt de fournir une protection à quelqu'un qui peut très bien se protéger seul ? Non ! Il n'y avait absolument aucun intérêt, car ça n'avait aucun sens. Ce qu'il lui fallait, c'est trouver une personne qui ne puisse pas user de l'acier. Il serait le fer qui combattrait le fer, tandis que la personne à laquelle il aurait offert ses services serait la magie qui contrerait la magie, ou bien ne serait rien d'autre qu'une personne dans l'incapacité total de se défendre. Loin de vouloir se valoriser en pensant être utile, c'était sa propre utilité qu'il était en train de juger. Il ne serait d'aucune utilité à quelqu'un capable de rivaliser ou d'être plus fort que lui. Après tout, autant prêter sa force à ceux qui en avaient réellement besoin. Oui ! Voilà l'idée qui lui trottait dans la tête depuis tout ce temps. «— Sors de l'eau si tu veux pas te noyer !» Elle aussi, pour se mettre dans la situation la moins arrangeante, la palme d'or lui serait décerné à l'instant. C'est, tout de même, un comble de posséder un Pokémon eau qui ne sait pas nager, et qui n'est pas à l'aise avec l'eau. Il y à de quoi rire... surtout quand il suffoque dans moins de 10 cm d'eau. «— Retourne-toi pardi ! Reste pas sur le dos !» À croire qu'il fallait tout lui dire à cette petite. Mais elle ne semblait toujours pas consciente de ce qu'il lui disait. Du bout de la botte, il l'a poussa et la retourna. Elle prit une soudaine bouffé d'air, et commença à patauger dans l'eau comme une folle. Ah ! Oui, c'est vrai, elle à un Mimigal au plafond, enfin, vu le degré de folie, c'est de la taille d'un Migalos. Le jour ou elle à découvert le feu, elle y passait la patte, la retiré parce que ça brûlait, puis, après avoir oublié la douleur, tenter de retoucher cette source de chaleur, continuant son manège. Le pire étant certainement l'eau. Dès qu'elle voit de l'eau, qu'il y ait une flaque ou la mer une dizaine de mètre en contrebas d'une falaise, elle saute dedans, sans se soucier de rien, ni même de son handicap majeur : ne pas savoir nager, même si d'autre tente de lui donner des cours. Les attaques aquatiques ? Si ça pouvait lui sortir par l'arrière, ce serait plus utile. Parfois, quand elle tente un jet d'eau, c'est plutôt comme si elle éjectait des litres de baves coulantes de sa bouche, mais en torrent d'eau. En gros, aucune pression mais beaucoup de débit, ce qui équivaut à la recouvrir d'eau plus qu'autre chose. Il aurait peut-être pas dû laisser trainer cette pierre eau ce jour là, il n'aurait pas dû. Et puis, il n'était pas spécialement bien placé pour lui apprendre à vivre. Il n'osait même pas la caresser, car elle était du genre à faire n'importe quoi pour éviter un contact forcé, du genre à sauter dans tous les sens jusqu'à s’assommer sur un élément suffisamment dur pour la calmer. Il devait se faire une idée : Calypso est une Aquali plus folle que le plus fou de Pokémon. Ils étaient finalement arrivé à Flamen, toutes la troupes. Le pays soit disant ennemi. Pourquoi devait-on se battre pour une maîtrise élémentale différente ? Il serait plus logique de défendre des valeurs, mais il est difficile de montrer les idéaux quand les parties sont si sectaires. Les maîtres de l'eau à Mizuhan, ceux de l'air à Nalcia, de la terre à Terros et du feu à Flamen. Que la possession de plus de territoire, de richesse ou de vengeance soit mis en avant ne change rien, la chose qui ressort, et que chaque maître d'élément se rejoint dans une même nation selon sa maîtrise et bataille bêtement sans réfléchir pourquoi. Le garçon sortit les pieds du lit du ruisseau, suivis par son Pokémon eau qui n'en est pas totalement un finalement vu ses caractéristique. Il reprit sa marche dans ce bout de Flamen sud, le parc safari, zone riche en Pokémon et diversité de la flore. Est-ce que quelqu'un se douterait qu'un MIzuhanien, pas plus méchant que son Aquali, se baladait simplement, sans arme ou armures apparentes ? Vu qu'il n'existe pas de réel typage pour les habitants de pays. La couleur des vêtements ? Ce serait trop sectaire et stricte de demander à son peuples de porter une couleur unique au pays. Non, son appartenance à son pays n'est pas du genre aisé, comme toute personnes qui aurait put se balader, mais il ne le cachait pas non plus. Un pendentif avec le signe de Mizuhan, inversé, se balançait au niveau de son torse. Ce n'est pas vraiment le genre de chose qui peut passer inaperçue, en lapis lazuli, mais ce n'est pas non plus quelque chose de très voyant. En bref, il paraissait normal... et inoffensif... et surtout pas encore soigné de blessures plutôt importantes.

[Alexandra Eventyrer]

-Rouki! Rrrrouki! Où es-tu? Mais c'est pas vrai, où est-ce qu'il est parti celui-là?! Rouki! Viens ici tout de suite, 'spèce de... de... de pokémon va!

Alexandra soupira. Traiter un pokémon de pokémon! Il n'y avait qu'elle pour faire ce genre d'insultes!

La jeune adulte de 18 ans avait quitté sa maison natale, son jardin où elle avait passé des heures et des heures à gambader, ses frères turbulents et qui adoraient s'amuser à ses dépends, pour découvrir le monde. Elle pesta contre elle-même. Elle aurait peut-être dû acheter une carte, parce que découvrir le monde, ça veut dire ne pas le connaître. Ce qui amenait à la situation présente:
Alexandra était perdue. Totalement.

Et pour couronner le tout, son Roucool s'était envolé pour une raison connue de lui seul. Bien sûr, elle savait bien qu'il ne l'avait pas abandonné. Il ne l'avait pas fait, même en rencontrant ses six frères, il n'allait certainement pas le faire parce qu'elle s'était perdue.

Alors elle continua de marcher tout droit. Encore et toujours tout droit. Elle allait bien finir par rencontre quelqu'un, ou même trouver une pancarte. Pour l'instant, il n'y avait pas grand-chose autour d'elle.
-Rouki! Reviens!

La voix de Alexandra commençait à monter dans les aigües. Signe qu'elle commençait à stresser. Soudain, elle l'aperçut. Son Rouki.
-Eh bah enfin, t'es parti où, toi?

Le Roucool attrapa un pan de son tee-shirt par son bec, et se mit à la tirer vers devant.
-T'as trouvé le chemin vers le retour à la civilisation?
Pour seule réponse, le Roucool ne fit que tirer plus fort.
-Ok, j'ai compris. Tu vas déchirer mon tee-shirt si tu continues. Montre-moi le chemin!

Le pokémon se mit à voler, et Alexandra le suivit.
-Bien joué, mon Rouki!

Elle courrait derrière le pokémon, traversant un champ. Elle avait tout quitté. Ses parents, ses frères, sa maison, pour voir ce monde qu'elle n'avait jamais connu. Elle avait passé la majeure partie de son existence dans sa maison, et l'autre partie dans son jardin. Elle ne connaissait rien, rien à rien, et elle voulait changer ça. Découvrir des contrées nouvelles, parler à des gens, connaître leurs cultures, leurs valeurs. Se faire des amis, aussi. Il faut dire que se créer des liens était difficile, dans ce genre de conditions.

Elle continua de courir, quand elle aperçut au loin un homme.
-Ah, génial, je vais lui demander mon chemin! Arrête-toi Rouki!

Elle se mit à marcher jusqu'à l'homme qu'elle voyait. Il avait le bras en écharpe et des runes parsemaient sa peau.
-Bonjour, désolée de vous déranger, hein, mais je suis un peu perdue. Bon, totalement perdue! Vous pourriez m'aider? demanda Alexandra dans un grand sourire.


(Un peu court, désolée. Faut que je me fasse la main )