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[ Clos ] Lux Diei [Solo/Contrainte]

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Message par Miku Hatsune Mer 20 Sep 2017 - 0:09


« Lumière du Jour »


Après leur nouveau passage dans le Sillage du Dokurogu, Miku et ses compagnons restèrent quelques jours au village caché de Loukaï pour célébrer enfin correctement les retrouvailles et l’union des disparus. Toutefois, lors de son séjour, elle perçut une agitation inhabituelle chez son Prinplouf, qui ne cessait de se tourner vers l’ouest avec le regard perdu dans le vague. La Nalcienne ne s’éternisa donc pas et quitta le village pour se diriger vers l’Île Perdue. Bien sûr, elle éprouvait une certaine appréhension à l’idée d’atterrir sur cet endroit isolé de tout et réputé pour abriter l’un des plus dangereux Pokémon de Légende connus sur Érasia. Mais elle savait Caesar suffisamment réfléchi pour ne pas la précipiter dans un tel lieu sans fondement.

Juchée sur Nebula, elle profita du trajet pour observer le paysage et le Pays de l’Eau d’en haut. Elles longèrent d’abord la côte, où de grandes falaises se dressaient, déchiquetées et sauvages, comme pour empêcher quiconque d’aborder Mizuhan par l’ouest. Miku ne put s’empêcher de songer que malgré son affection pour la contrée alliée à la sienne, elle était certaine de ne pas pouvoir y vivre. Pas comme ça, du moins. Surprise par sa propre réflexion qui n’aboutissait à rien de concret, elle la laissa de côté, préférant se concentrer sur la faune qui se montrait et s’agitait plus bas. Le Dragon, sentant la curiosité de son amie, descendit un peu, allant presque jusqu’à toucher la surface de l’Océan… Avant de faire un écart, prise au dépourvu par le souffle d’un Wailmer en quête d’air respirable. Deux Mamambo sautèrent en saluant Miku d’un air joyeux, et un gigantesque Démanta fit une démonstration d’adresse et de performance en saut en hauteur à quelques mètres du duo. Même si le fond de l’air était frais, la Nalcienne se sentait bien parmi eux, et elle s’émerveilla de la diversité des espèces qui vivaient en pleine mer, ou même près des côtes.

Néanmoins, lorsque l’atmosphère changea subrepticement, la jeune femme rajusta ses vêtements et enroula une écharpe autour de son cou. D’un geste doux, elle effleura sa monture, constatant qu’une fine pellicule de glace la recouvrait déjà par endroits. Le frisson de Nebula la convainquit, et ce fut en tapotant sur son cou qu’elle lui signala qu’elle voulait se poser.


« Merci, je vais continuer à pied, ne t’en fais pas pour moi. »

Reconnaissante, l’Altaria se réfugia dans sa sphère, tandis que la Marcheuse s’emmitouflait dans un manteau épais et s’engageait sur ce qui s’apparentait à un pan de banquise.

La Ball de Caesar vibra alors, libérant son occupant qui s’ébroua rapidement et se jeta dans l’eau. Miku le suivit sur la terre ferme, non sans jeter des regards à la fois curieux et angoissés aux alentours. Elle ne s’en souvenait que très vaguement, mais cet endroit lui rappelait l’une de ses premières sensations lors de son réveil en Érasia. Il faisait vraiment froid, l’atmosphère était glaciale et la glace sur laquelle elle progressait ne lui inspirait pas vraiment confiance. Lézardée par endroits, incertaine et comme découpée par un monstre géant, la banquise de l’ouest mizuhanien était tout sauf accueillante. La Nalcienne ne s’était jamais aventurée ici, mais elle déduisit, d’après sa localisation approximative, qu’elle se trouvait au niveau des Séracs du Lamantine. La légende racontait qu’un Lamantine gigantesque y régnait en maître et qu’il venait parfois en aide aux voyageurs égarés et esseulés. Mais au Temple de l’Air Boréal, la jeune femme ne connaissait personne qui aurait visité l’endroit avec enthousiasme, et pour cause : au détour d’un bloc gelé, elle sursauta en tombant nez à nez avec un homme figé dans les glaces, dans un mouvement de terreur qui retira aux joues de Miku le peu de couleurs qu’il leur restait. Fuyant probablement un prédateur, ou tout simplement la tempête, il avait été fait prisonnier et était devenu un habitant des Séracs pour l’éternité. En posant sa paume contre la paroi, la Marcheuse murmura une prière pour l’âme du défunt, avant de se détourner et de poursuivre sa route.

Prenant soin de ne pas quitter Caesar des yeux, la Nalcienne le vit s’arrêter brusquement et pivoter vers le nord. Avisant la distance qui séparait le bloc où elle marchait et celui qui la rapprocherait du Prinplouf, elle héla son Pokémon, qui daigna ralentir, mais pas l’attendre, et elle atteignit l’autre côté d’un bond, avec l’aide de sa maîtrise de la vitesse. Le craquement sinistre qui retentit et résonna quelques secondes après lui indiqua l’état de ce qui était encore son support quelques secondes auparavant, et elle préféra éviter de se retourner. Le pingouin bleuté traçait sa route dans l’eau, et elle ne devait pas se disperser si elle ne voulait pas le perdre. Elle continua donc en trottinant, croisant encore le chemin de quelques malheureux pris dans les glaces, avant de s’immobiliser pour imiter son ami. Au loin, un groupe de Tiplouf et de Prinplouf évoluait sur la terre gelée, se chamaillant et se disputant, et au bout de quelques instants, Caesar bifurqua sans s’attarder. Miku commença à toucher du doigt ce que cherchait la créature, et elle en eut le cœur net quand Caesar fonça droit sur une colonie de ses semblables. Ceux-là étaient plus posés et plus calmes que les autres rencontrés à la « plaque d’avant », et ils étaient surtout très surpris de voir débarquer le Pokémon de Miku à l’improviste ! Réalisant enfin le retour inespéré de leur ancien camarade, les pingouins se réunirent autour de lui, ce qui donna à la Nalcienne l’occasion de les observer d’un peu plus près, sans les gêner, toutefois.

Au nombre de quatorze, ils présentaient quelques différences physiques avec Caesar, que ce soit au niveau de la taille ou de la pigmentation de leur peau. La Marcheuse s’en étonna, mais supposa que ces disparités étaient dues à la vie en captivité de Caesar et à son mode de vie radicalement opposé à celui de ses pairs. Avec une pointe d’inquiétude, elle se prépara mentalement à devoir laisser son compagnon ici, avec les siens, mais lorsqu’il se tourna vers elle et s’illumina vivement, elle ne put que se réjouir de cette transformation, même si elle se poursuivait avec une séparation. Le manchot empereur se redressa de toute sa hauteur, fier de sa nouvelle apparence et de l’aura qu’il dégageait à présent, avant d’ancrer son regard dans celui de Miku.


« S’ils ont besoin de toi, et si tu veux rester, je ne te retiendrai pas, Caesar. »

Le Pokémon Empereur fit non de la tête en pointant le Prinplouf à sa droite, comme s’il attendait quelque chose. Fascinée, Miku observa, bouche bée, la créature se transformer à son tour, avant de donner une accolade à Caesar. La jeune femme n’y connaissait pas grand-chose en matière de phénomènes de groupe chez les Tiplouf et consorts, mais cela ressemblait à s’y méprendre à une passation de pouvoir ! Peut-être qu’ils avaient eu un moment d’égarement et avaient éprouvé le besoin de se trouver un chef ? Elle n’en savait rien, d’autant plus qu’elle avait recueilli Caesar dans des circonstances très particulières et loin de son environnement naturel. Malgré tout, quelque part, elle était contente de ne pas avoir à se séparer de son ami. Ce dernier exprima alors son souhait de rester encore un peu avec sa colonie, et Miku se créa un dôme d’air solide pour s’isoler un peu du froid en s’asseyant sur d’épaisses couvertures. Les Pokémon se coursaient, s’arrosaient et s’éclaboussaient à une dizaine de mètres de l’humaine, ne tenant pas compte de sa présence et savourant simplement la joie de retrouver leur ancien chef, et la Nalcienne s’en sentit flattée, quelque part. Elle assistait à un moment important de la vie de ces créatures, et elle considérait ce spectacle comme un cadeau et un privilège. Tout en réfléchissant à la connexion si spéciale entre eux – Caesar avait perçu leur présence depuis Loukaï, tout de même -, elle vit une boule de poils blanche à la fourrure et à la queue soyeuses s’approcher et tenter de passer à travers la bulle d’air, grattant et cherchant une ouverture dans la forteresse. Finalement, elle se coucha sur le flanc en essayant de voir s’il lui était possible de faire un trou dessous, et la Nalcienne éclata de rire, avant de créer un espace pour la laisser passer.

« Viens, approche-toi, ce n’est que de l’air solide. »

Intriguée, la créature immaculée avança timidement, osant poser une patte, puis l’autre, avant de s’arrêter devant l’humaine et de toucher sa main du bout du nez. Elle eut un léger sursaut, recula, puis fit un pas en avant pour réitérer l’expérience. Finalement, décidant que cette chose ne représentait pas de menace, elle agita la queue doucement en laissant échapper un glapissement. C’était la première fois que Miku voyait un Goupix de cette couleur, avec un pelage si éclatant et des yeux si bleus. Parfaitement blanc, le Pokémon était complètement adapté à la vie dans un milieu tel que les Séracs : sa fourrure lui offrait un camouflage total, et sans même l’avoir touché, la Nalcienne savait que son pelage était froid, car elle ne décelait pas l’aura chaleureuse entourant habituellement les Goupix.

Du coin de l’œil, la fille chérie des vents repéra un changement dans le comportement de la colonie, mais elle ne bougea pas, ne voulant pas interrompre leurs adieux. Le Pingoléon s’avança alors vers sa maîtresse, à la fois attristé de les voir s’éloigner, content de rester avec son humaine et curieux devant cette espèce insolite qui essayait d’interagir avec la Marcheuse. Lorsque cette dernière aperçut deux autres Goupix qui se tenaient près d’un grand Feunard bleu et blanc, elle encouragea la petite qui s’amusait avec elle à rejoindre sa famille.


« Allez, ils t’attendent. »

Mais, contre toute attente, ce fut le Feunard d’une beauté à couper le souffle qui entra à son tour dans la bulle de l’humaine et qui poussa son petit vers elle à coups de museau. La Prêtresse remarqua qu’elle était plus chétive que ses frères et sœurs (était-ce parce que c’était une femelle, ou bien… ?), mais aussi que la mère était plus maigre qu’un Feunard normal. Là encore, l’Éleveuse n’aurait su dire si cette silhouette était due à la spécificité de la forme polaire du Pokémon ou si elle était le fait de difficultés pour la bête pour nourrir quatre bouches à la fois. D’un geste lent, la jeune femme tendit la main vers le Goupix, qui lui lécha timidement la main, donnant à Miku la sensation d’avoir plongé les doigts dans une bassine d’eau gelée. Incertaine de la démarche à adopter, elle fixa la renarde, et l’échange silencieux qu’elles eurent installa une ambiance solennelle et sacrée.

La créature immaculée à la crinière flottante eut un dernier regard bienveillant pour sa fille, et lorsqu’un vent neigeux se leva, elle disparut avec le reste de sa progéniture, confiant sa protégée à la Prêtresse. Interdite, la Marcheuse se leva et chercha la messagère du jour qui revenait peu à peu, clair et prometteur, mais elle ne vit qu’une étendue gelée sous un ciel chatoyant.


[Contrainte 1, insister sur la description des lieux et des personnages]
Miku Hatsune
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