[ Clos ] [ Capture ] Petit mot pour mes fans [Solo]

[Terry]

Ah au fait, faut que je vous raconte une petite anecdote qui m’est arrivée ya quelques mois à vous mes fans ! Alors voyons comment commence cette histoire…
Il était une fois un jeune et courageux randonneur qui visitait les bois cachés, sur l’île d’Io Maï. Tellement courageux qu’il s’était aventuré seul dans les bois, laissant l’oiseau qui l’avait emmené ici au-dessus de la cime des arbres.

Au détour d’un sentier forestier, le beau jeune homme rencontra une femme très belle… Non c’est pas ça… Plus sublime que sublime ! Oui c’est ça ! Ca me… Enfin, ça lui, je veux dire ça LUI correspond mieux !

Et comme elle est fauchée comme les blés, elle demande au beau voyageur de quoi se sustenter, sinon elle promet de lui arracher les boyaux ! Mais las, le bellâtre la repousse et comme la jeune fille ne peut pas le trucider sur le champ à cause de sa MALEDICTION DE MER**, elle le laisse partir, tout en le suivant de loin. Si jamais il s’arrête pour dormir, il risque d’être un peu plus léger à son départ !

Deux kilomètres plus loin sur la piste se trouve un trou. Dans ce trou, un nid de souris. Des Pikachu pour être précis, ou plutôt une jeune mère et ses trois œufs. Sa première portée. La jeune mère a choisi un endroit sûr pour mettre bas : un terrier à la lisière du territoire d’un des plus féroces Ursaring du bois. Le genre couvert de cicatrices, l’oreille à moitié arrachée, et prêt à déchiqueter tout ce qui passait à sa portée.

Le jeune randonneur poursuit sa route tandis que la sublime jeune fille jure de se venger. Mais apparemment, il ne connait pas bien la forêt puisqu’il s’aventure non loin de la tanière de l’ours géant qui rapplique immédiatement, attiré par le bruit de ses pas et l’odeur de la nourriture qu’il transporte avec lui.

En voyant l’ours, l’homme prend peur et appelle un de ses Pokémon pour le protéger. Ce dernier ne semble pas vraiment impressionné et éventre son opposant d’un seul coup de griffes (je vous aurais bien donné le nom de l’espèce, mais j’étais trop occupée à me planquer au sommet d’un arbre à ce moment-là pour observer tout ça ! Et quand j’ai pu regarder, il ne restait plus qu’une bouillie sanguinolente avec quelques poils au milieu et un ours qui s’acharnait encore dessus. Je vous souhaite un bon appétit.)

Le brave aventurier, n’écoutant que son courage, décide alors de faire bravement face à la direction située à l’opposé du regard de l’ours et il avance courageusement dans cette direction tant il brûle d’envie de combattre le monstre… Un autre jour.

Bien plus rapide que l’homme, la bête est sur lui en quelques secondes, et elle m’offre un spectacle de toute beauté tandis qu’elle déchire les chairs de ses pattes et broyait les os de ses pattes. Les cris du bel homme se taisent bien vite. Dommage. J’aimais bien sa voix.

Hélas, la jeune femme n’est pas la seule à être intéressée par le spectacle : sa petite souris jaune l’est aussi, et même un peu trop puisqu’elle s’aventure sur une fine branche pour mieux voir… Et le léger branchage craque sous son poids ce qui la fait chuter au sol. Ca me rappelle une fable d’ailleurs. « L’ours et la souris », vous connaissez ?

« Une souris pleine de curiosité, observait en bas le carnage
Maître Ours, par ses cris attirés, faisait de sacrés ravages !
Quel touriste avait donc osé envahir son terrain privé ?
Et les cris de ce rongeur rayé, fortement l’indisposaient !
« Ah, si ça branche cassait, terrible serait ma vengeance ! » songea-t-il.
Un souhait certes futile, accordé par le dieu de la chance.
En un éclair, il fut sur elle.
Il broierait sa chair dans sa fureur criminelle.
Il allait la mordre, la déchiqueter,
Lorsqu’un éclair le fit se tordre et hurler.
Qui l’avait estourbi ? D’où était-ce venu ?
Une autre souris ? Il ne l’avait pas vue !
Et dans un nouveau déluge de cris, il se retourna et lui fonça dessus.
« Enfoiré, fils de pu** » jura la souris
« Tu as failli détruire ma hutte ! »
« Tu n’as pas honte d’affronter la bleusaille ? »
« Viens plutôt t’en prendre à quelqu’un de ta taille ! »
« Toi, à ma taille ? rit l’ours »
« Je t’entaille et au pas de course »
Mais alors qu’il allait toucher sa cible,
Le dieu de la chance lui joua un tour terrible :
Son pied se prit dans le terrier
De la souris jaune rayée
Et il s’effondra avec moult fracas.
Il était assommé, vaincu,
Mais malheureusement, tous n’avaient pas survécu.
A défaut de finir dans une assiette,
Les œufs de la jeune mère n’étaient plus qu’omelette.
Moralité : rien ne sert d’être grand et musclé.
Si on est incapable de voir sous son nez ! »

Avouez, vous avez aimé. Si je le sais ! Alors maintenant vous allez acheter le recueil de mes poèmes ! C’est un ordre ! Comme ça je serai riche et vous instruits, bande d’ignares ! Sinon, il semblerait que la jeune maman Pikachu ait reporté son attention et son amour maternel sur Devil, qu’elle a sauvée après tout. Donc elle a insisté pour venir avec nous Et comme Devil ne veut pas de sa gentillesse et la déteste, j’ai insisté pour qu’elle reste. En fait cette souris est trop gentille : elle obéit même à mes ordres et elle est sympa avec moi ! C’est la première fois qu’un Pokémon m’obéit dès que je le capture, j’ai pas l’habitude ? Faut faire quoi dans ce cas-là, l’ouvrir en deux ?

Bref, j’ai décidé de surnommer la nouvelle venue « Evil » histoire de rendre Devil encore plus jalouse ! Et le mieux c’est que Evil connaît le Paratonnerre du coup Devil ne peut plus m’électrocuter comme elle veut ! La pauvre Evil doit croire que la petite ne contrôle pas encore son électricité. MOUAHAHA, je suis maléfique ! Du coup Devil fait la gueule H24 en ce moment malgré sa nouvelle maman qui fait tout pour l’aider. Mais moi, je pète la forme ! J’en ai profité pour renvoyer la gelée bleue et les œufs à ma mère, j’en avais marre des voix dans ma tête. Y’en avait même une qui criait « Joan au secours », c’est chiant !

Ah sinon j’ai changé de couleur de cheveux, je suis repassé au blond et j’ai un nouveau boulot ! Bon j’ai dû changer mon nom pour être sûre qu’on me foute la paix mais la vie est pas mal pour moi en ce moment ! Vous voulez en savoir plus ? Ce sera pour une autre fois. Allez plutôt acheter mon livre bande d’imbéciles !