Re: [ Clos ] [Épreuve Ramasseur] Graciles graminées [Morrigan, Tyrande]

[PNJ]

Orsini avait attiré ses deux compagnons du moment à l’écart pour une excellente raison. Son raffinement naturel n’avait pas du tout été satisfait par cette histoire d’épées cassées à ramasser. Des bouts de métaux rouillés incapables de couper ne serait-ce qu’une motte de beurre ? Très peu pour lui ! Mais par pure curiosité, il avait tout de même accompagné son dresseur dans ses premières recherches et lui aussi avait trouvé des épées. Toutes étaient bien sûr sans valeur… Sauf une ! Une petite dague que même lui pouvait manier et dont la garde était en or. L’oeil d’expert du félin ne pouvait pas le tromper sur ce point.

Malgré tout, il devait admettre qu’il avait trouvé ce petit bijou un peu par hasard. Il n’était pas aussi doué que cette stupide chienne pour ramasser des armes et cela le blessait profondément dans son orgueil. Heureusement, une autre de ses compétences étaient de savoir très bien identifier les talents des autres. Et par chance, ce Cerfrousse était un spécialiste de ce domaine ! Quant au Pitrouille d’après le chat, il était le seul Pokémon a avoir un tant soit peu d’aptitudes pour le ramassages. Son aide allait donc leur être utile !

Il guida donc ces deux compagnons jusqu’au pied d’un arbre creux puis il retira la fameuse dague dorée du trou avant de la montrer aux deux autres. Enfin il donna quelques explications au sujet de la « grande aventure » qu’il avait promise :

« Vous voyez cette arme ? C’est ça le trésor dont je vous ai parlé. Il n’y a pas que du fer rouillé dans ces plaines. Certains de ces couteaux sont en métaux précieux… Et je veux les récupérer. Vu la taille de ce champ de bataille, je suis certain qu’il y en a d’autres comme celles-là ! Qui appartenaient sans doute à des humains plus riches que les autres. Mais le ramassage des armes n’est pas ma… Spécialité. Donc j’aimerais que le spécialiste parmi nous nous donne quelques conseils ! Et ensuite on les mettra en application ! Et puis, je suis sûr que ces dagues intéresseraient aussi vos dresseuses même si elles ne sont pas attirées par l’or ! D’après mon dresseur, ce sont des armes spéciales… Spéciales comment ? Pour le savoir, il va nous falloir les trouver d’abord ! »

[Pour ce post, vous devrez jouer vos Pokémon Ramasseur. Vous ne pouvez jouez ni vos persos, ni vos autres Pokémon, le trio étant trop loin des autres pour interagir avec eux de toute façon. Vous pouvez considérer que les Pokémon peuvent se parler et se comprendre entre eux, comme vos persos durant les events PDM. Les consignes seront asymétriques pour ce tour. Tout d'abord, Apa'Ro devra utiliser ses compétences en pistage des armes pour enseigner à Orsini et Freyr comment pister, identifier et analyser ces armes. Ensuite, Freyr devra se servir des explications du Cerfrousse pour pister lui-même les armes précieuses. Bonne chance !]

[Tyrande di Neralitha]

Tyrande était partie avec le petit groupe pour tenter de ramasser des armes dans les Plaines, mais moi, j'étais resté là, observant tranquillement les humains qui s'éloignaient. J'aurais pourtant été meilleur pour repérer ce qu'ils cherchaient tous, mais après tout, c'était le choix de ma maîtresse. Soit ! Néanmoins, le dénommé Orsini semblait décidé à engager la conversation avec le Pokémon de Morrigan... Et avec moi. Ne voyant aucun inconvénient à le suivre jusqu'au pied de l'arbre qui semblait l'intéresser, je lui emboîtai le pas, l'écoutant avec intérêt tandis que je scrutai la dague brillante qu'il venait de sortir de terre. Finalement, je fus sollicité pour partager mes connaissances en la matière. Pourquoi pas ? Si cela pouvait aider Tyrande à avancer vers son but... Autant m'y coller.

« Hm. Avant toute chose, je tiens à dire que je ne me sers pas que de mon odorat pour pister les armes. J'utilise aussi mes bois, avec lesquels j'arrive à capter des choses qui sont indétectables pour qui n'a pas de sensibilité suffisamment développée. Mais peut-être que vous pourrez avoir l'équivalent avec vos propres capacités, qui sait. »

Quelque peu dubitatif, je laissai mon regard aller d'Orsini à Freyr. Le Spectre, je veux bien, mais le chat... Enfin, ça ne coûtait rien d'essayer.

« Pour commencer, il faut se familiariser avec l'odeur du métal, de l'acier, et de ce qui compose la plupart des armes. Ici, je suis presque submergé au niveau olfactif, tant il y a d'armes à l'abandon, mais c'est l'expérience qui permet de séparer les odeurs et de pister correctement ce que l'on cherche. C'est basique, mais il faut bien commencer quelque part. »

Avançant d'un pas lent vers la dague, j'humidifiai mon museau pour améliorer mes capacités de détection et je m'approchai de la dague pour m'imprégner de son odeur.

« Voilà. Il faut aussi distinguer la partie générique de la partie spécifique. Ce que j'entends par là, c'est que l'acier est plutôt commun, et facile à reconnaître, mais un objet comme une arme n'est jamais fait que de métal, et les armes ne sont pas les seuls objets à être faits de métal. Là, ça se complique un peu, surtout que cette dague a une garde en or. Ce n'est clairement pas commun. »

Relevant la tête, je marquai une pause le temps de faire le tri, à la fois dans les odeurs et dans les informations que j'allais devoir donner.

« Pour être sûr de pister un objet fait par un humain, et non un quelconque gisement, il faut ensuite chercher des traces d'activité humaine dans l'air. Là, nous avons l'embarras du choix. Cela peut être des effluves de fumée, ou encore des reliquats d'autres métaux, comme du fer. J'ai beaucoup observé les forgerons quand ils créaient les armes pour les soldats de Terros, au cours de ma formation pour devenir une monture de guerrier, alors j'ai eu le temps de bien comprendre comment cela fonctionnait. »

Finalement, je lâchai un soupir. Ce que j'allais aborder était de loin la partie la moins réjouissante, mais je devais passer par là...

« Et puis, évidemment, qui dit arme dit conflit, bataille, blessure et... Sang. Généralement, les armes utilisées lors d'un combat sont tachées de sang, et même la pluie ne peut retirer complètement l'odeur d'une lame, surtout si elle est enfoncée dans le sol. En plus, le sang a une odeur métallique très caractéristique qui ne trompe pas. Cherchez l'odeur de la mort couplée à celle de l'acier, et vous trouverez des instruments létaux à coup sûr. »

Réalisant soudain que je n'avais parlé que de l'odorat, j'ajoutai :

« Vous pouvez aussi chercher à repérer ce que vous cherchez avec vos yeux. Ce ne sera pas aussi efficace que le reste, mais cela peut donner quelques indices, même si cela dépend aussi du climat et du moment de la journée. Par exemple, quelque chose qui brille de jour comme de nuit a des chances d'être une arme, mais cela sera plus dur s'il pleut. Rien ne se reflète correctement sur une lame par temps pluvieux, sauf si elle est dans une position spécifique. »

Que dire de plus ? Pour ma part, je pensais avoir fait le tour de la question. Peut-être que je pouvais ajouter, néanmoins, la méthode la plus incertaine et qui était réellement propre à chacun. Mieux valait en parler pour rien que de risquer de faire de la rétention d'information, même involontaire.

« Pour finir, il y a aussi une part d'intuition. C'est quelque chose qui ne s'apprend malheureusement pas, et que tout le monde suit ou non, en fonction de ses convictions. J'ignore si la mienne est naturellement bonne ou si elle est influencée par ma sensibilité particulière due à mes bois, mais j'ai tendance à l'écouter, parce qu'elle se révèle souvent juste.

Je crois que j'ai tout dit. »

Terminant mon propos aussi simplement que je l'avais commencé, j'attendis patiemment la réaction de mes deux partenaires du jour. J'espérais que mes explications suffiraient à les aider, même s'il n'y avait rien de mieux que la pratique pour s'améliorer !

[Invité]

Quelque peu intrigué, le Pitrouille Ultra flotte tranquillement en s’éloignant de Momo et du reste du groupe. Le chat avait plutôt un point en sa faveur, la jolie petite pièce qu’il avait dévoilée était des plus jolies et il était intrigué sur comment en récupérer une. Avec un peu de chance, l’autre Pokémon serait intéressé à la lui échanger. Visiblement satisfait de cette pensée, le spectre le suit docilement. Ils s’arrêtent finalement, cachés des yeux des autres, le Miaous d’Alola s’explique enfin. Au mot trésor, Freyr cette redresse, observant avec un regard curieux le Pokémon qui lui vendait du rêve. Le féticheur Doré n’avait qu’une seule chose en tête et c’était tout ce qui pouvait briller avec une préférence pour l’or. Face à l’enthousiasme du Miaous, Freyr se prend au jeu et essaye de prendre la fuite, voulant se mettre immédiatement au travail.

Toutefois, on l’arrête dans son mouvement, le Cerfrousse avait des choses à dire. S’en vient ensuite un long monologue de la part d'Apa'ro. Freyr fait de son mieux pour essayer de comprendre le Cerfrousse. L’explication du bipède est intéressante mais complexe pour lui à comprendre. Parce que pour le spectre, les odeurs sont un sujet abstrait, voire absente de son monde. Toutefois, la comparaison entre l’acier, métal et le sang sont des termes qu’il comprend un peu mieux, du fait que leur apparence est plus visible" dans le monde spectral.

Il se tourne vers la plaine ou il voit le filament orange qui le lie à Morrigan. De Morrigan, pars plusieurs autres fils colorés qui la lie elle-même à ses autres Pokémon. Brigit résonne avec le fil vert, Skadi avec un fil bleu clair et Leto avec un fil rose. Tous ses fils ne brillaient qu’une intensité différente, signe que le lien entre eux étaient différents, mais qu’il gagnait toujours en puissance. Il revient sur le Miaous et le Cerfrousse qui partageaient eux-mêmes un lien particulier avec leurs maîtres respectifs. Il porte les yeux au loin, laissant le paysage gris s’étirer sur des kilomètres. Des herbes montantes, il pouvait parfois apercevoir des âmes de soldats flotter, immergeant… Ses yeux s’étirent en grand, il venait d’avoir une idée. Basée sur toutes les informations offertes, une autre idée avait germé, plus personnel pour lui.

« Humm… Je comprends ce que tu veux dire Apa'ro, mais en tant que spectre, je ne sens pas les odeurs… Cependant, je crois que je les "vois". » Explique-t-il vaguement. « Et puis, je fais plus affaire avec les âmes des défunts et de ce que je peux voir, il y a eu une guerre il y a quelques années. Je peux me servir des âmes pour m’aider à trouver des armes, ou des trésors. » Termine-t-il pour lui-même.

Le Pitrouille Ultra s’étire un peu et s’élève de quelques mètres du sol, permettant d’avoir une nouveau vu sur la plaine fleurie. De son point de vue, il pouvait voir la bordure d’une forêt et s’il avait compris, sa nouvelle maîtresse devait de là-bas, comment l’avait-elle appelé ? La forêt d’Agata ? Son regard revient sur les différentes "fumées" qui s’étirent de certains endroits. S’éloignant finalement de ses compagnons sans plus de pensée, trop absorbé par son apprentissage, il réalise que ses fumées sont liées aux différents matériaux enfouis dans la terre. Tout ce qui semble être du métal, la fumée est d’un gris pâle à foncer, le tissu, semble être d’un étrange bleu terni, le cuir être d’un brun terni et ainsi de suite.

Quand quelques choses semblent attirer son attention, il plonge la main dans le sol, attrape l’objet en question et le tire sans problème. Il l’observe quelques secondes pour évaluer la pièce avant de la jeter par-dessus son épaule par désintérêt ou dans sa citrouille s’il l’aimait. Tout en cherchant la plaine, il finit par tomber sur une fumée blanchâtre qui dégage quelque chose s’étrange. Il finit par s’en approcher et plonger la main qui rencontre un morceau rectangulaire à la texture entre le papier et le tissu béni. Quand il l’immerge du sol, il découvre une Rune sort.

*Bonjour…* Souffle une voix délicate.

Son regard rencontre celui d’une jeune prêtresse. Elle lui sourit doucement pendant qu’il remarque le lien entre son âme et l’objet.

*Vous êtes prisonnière de cet objet ?*
*Malheureusement oui… Depuis ma mort, je… Disons que j’attends.*
*Je vois… Vous n’êtes pas vraiment mon style, mais vous aimeriez quitter ?*
*Plus que tout… J’attends le repos depuis si longtemps.*
*Soit, je garde ceci en paiement.*

Sur ces dernières paroles, les yeux de la citrouille s’élargissent et aspirent l’âme de la demoiselle sans le moindre remords. Avec son nouvel objet en main, il pense immédiatement à Skadi. Sans se poser plus de question, il la cherche du regard et de finit par la retrouver, non loin de Momo. Il fait signe à ses compagnons de fortune qu’il va revenir et il s’éloigne, allant retrouver la princesse des glaces, il lui offre un sourire timide avant de lui coller le Rune sort en plein front. Puis sans la moindre explication, il se sauve, laissant Skadi et Momo se regarder sans comprendre. Une fois assez loin, il peut entendre le rire de Momo éclater dans les airs, visiblement heureuse.

Nouvellement exciter, il retourne à sa tâche, s’attaquant à son travail de ramasseur avec entrain. Il continue donc, guidant son petit groupe de Pokémon d’un objet à un autre, parfois offrant le repos éternel aux âmes encore accrochées à ce monde, parfois les absorbants dans sa citrouille. Son monde autrefois si gris semble s’illuminer un peu, laissant apparaître des traînées argentées aux endroits qui semblent avoir une importance particulière…

[PNJ]

Orsini commençait à s’impatienter au fur et à mesure que les explications du cerf s’allongeaient. L’odorat et les pouvoirs mystiques hein ? Lui n’était ni un cervidé, ni un canidé, ni un idiot de Pokémon psy ! Il était un chat tout ce qu’il y a de plus noble ! Heureusement, le cerf eut la bonne idée de mentionner les différentes caractéristiques exploitables des lames, ce qui donna des idées au félin. Ce dernier n’écoutait le ruminant qu’à moitié lorsque ce dernier parla d’utiliser ses propres atouts donc sa vue. Le soleil était une bonne idée, mais Orsini avait trouver un moyen de compléter tout ça !

Reprenant sa pose supérieurement noble habituelle, il se concentra quelques instants, ce qui eut pour effet de faire apparaître un grand soleil dans le ciel grâce à son attaque Zenith. Il nota alors soigneusement les endroits qui brillaient dans sa tête. Puis il fit quelques pas jusqu’au scintillement le plus proche, qui provenait d’une arme en mauvais état comme celles que son dresseur était en train de ramasser en ce moment même. Ramenant l’épée brisée près de sa dague en or, il décrocha sa pièce frontale et frappa successivement les deux armes avec. Comme il s’y attendait, le bruit n’était pas exactement le même.

Le chat ne disposait peut-être pas de l’odorat du Cerfrousse, mais sa vue et son ouïe étaient bien au-dessus de la moyenne. Jetant sa pièce en l’air tout en lâchant un « Miaouss ! » victorieux, il fit s’abattre des pluies de pièces sur les zones brillantes et ne tarda pas à repérer un son inhabituel parmi les sons communs des armes brisées, un son qui le mena à une nouvelle arme précieuse incrustée de joyaux.

Pas besoin d’avoir de bois magiques pour avoir des pouvoirs mystiques !

Triomphant, il rapporta l’arme de valeur auprès de la première, sous la surveillance du Cerfrousse. Le Pitrouille semblait être lui aussi parti pour aller ramasser des trucs mais de ce qu’Orsini avait vu, le spectre ne se dirigeait pas vers les points brillant. Bah, qu’il ramasse ce qui lui chantait. Maintenant que le chat avait trouvé une méthode efficace pour trouver ce qu’il voulait, son aide ne lui était plus nécessaire ! De toute façon, le comportement la citrouille lui rappelait trop celui de cette idiote de chienne pour qu’il ait envie de travailler avec lui !

Mais au détour d’une recherche, alors qu’il venait à nouveau de trouver une arme précieuse en la frappant avec ses pièces céleste, il se rendit compte que cette arme n’était pas une dague mais carrément une épée, non seulement en or mais dont la poignée était incrustée de joyaux. Jackpot ! Mais le plus étonnant était peut-être l’étrange construction qui se trouvait non loin de l’arme… Une arme un peu trop chargée de décorations pour être utilisable en combat réel non ?

Un bruit de pas tira le chat de sa réflexion. C’était son dresseur qui l’avait rejoint, sans doute attiré par les pluies de pièces. Et si lui était là, alors les deux filles ne devaient pas être bien loin.

« Alors Orsini, qu’est-ce que tu as trouvé ? Oh, c’est une bien belle épée que tu as là… Et ça… On dirait un mausolée… Il est tellement entouré de collines qu’on ne le voit pas de loin ! Au fait, j’ai vu les dagues en or que tu as trouvé en venant ! Beau boulot ! Mais cette épée… Je me demande si elle ne viendrait pas plus de ce tombeau que d’un champ de bataille ! Et si on allait voir à l’intérieur ? Qu’est-ce que tu en dis ? Et on pourrait inviter nos deux compagnes du jour à se joindre à nous ? »

Orsini se moquait bien que les filles viennent ou pas, il ronronnait simplement de plaisir suite aux compliments de son maître sur son travail effectué de griffe de maître. Hélas, il fallut que la chienne débarque à ce moment là pour le féliciter à son tour à grands coups de léchouilles, ce que le chat détestait. Heureusement, il n’était pas du genre violent aussi il se contenta d’un regard noir pour Tekkla, afin de lui signifier que sa majesté n’était pas le moins du monde amusée !

Vijay attendit que les deux filles le rejoignent et les invita à entrer dans la tombe qui était plutôt haut de plafond et ne semblait comporter que deux pièces. L’ouverture ne comportait pas de porte si bien que même si le bâtiment ne comportait pas d’autres ouverture, il y filtrait suffisamment de soleil pour permettre aux humains d’y voir à peu près clair.

Au premier regard, il n’y avait rien d’extraordinaire dans cette tombe, juste un lourd cercueil de pierre légèrement entrouvert. Probablement juste ce qu’il fallait pour permettre à des mains humaines de passer et de s’emparer de l’épée dorée, devina le marchand. Mais hormis cette arme, il ne voyait pour le moment rien de notable… Il demanda donc aux filles :

« A votre avis, qui peut bien être enterré ici ? On dirait que cette édifice est bien plus ancien que la dernière bataille des plaines fleuries… Je ne suis pas archéologue mais j’ai bien envie de fouiller un peu pour comprendre où nous sommes… Vous m’accompagnez ? »

Les épées brisées qui jonchaient la plaine pouvaient bien attendre quelques minutes de plus...

[Ce post est un post de ramassage basique, ramassez donc ce que vous voulez dans cette tombe en fonction de ce à quoi votre personnage s'intéresse. Si vous le souhaitez, vous pouvez expliquer pourquoi vous avez ramassé cet objet ou quelle théorie concernant l'existence de cette tombe vous pouvez tirer de l'objet que vous avez ramassé. Considérez qu'il s'agit de votre premier ramassage libre càd sans guide]

[Tyrande di Neralitha]

J'écoutai le discours du fantôme en fronçant les sourcils, ne comprenant que vaguement l'histoire de la couleur des âmes. Enfin, après tout, pourquoi pas ? Si cela fonctionnait pour lui, c'était aussi bien. J'étais pragmatique, et plutôt tourné vers la pratique, malgré mes longues explications. Ainsi, quand je le vis engager la conversation avec un spectre éploré, je n'en fis pas cas.

Le félin, en revanche, semblait plus contrarié par mon propos. Visiblement, il n'était pas convaincu du tout... Mais grâce à son attaque Zénith, il parvint à mettre en lumière ce qu'il recherchait. Avec la pièce de son front, il frappa un peu partout à la recherche d'un son particulier. Finalement, il revint satisfait de sa prise, tandis que je regardai leurs méthodes de pistage avec intérêt. C'était différent des miennes, mais efficace. Tant mieux.

***

« Eh bien ? Tout se passe comme tu veux, Apa'ro ? »

N'ayant pas assisté au cours magistral de mon Pokémon, je ne pus qu'observer d'un air curieux la drôle de scène du Cerfrousse en pleine supervision de ses partenaires d'un jour. J'étais assez surprise d'assister à une telle démonstration, mais je n'eus pas vraiment le temps de m'attarder davantage sur l'étrangeté de la situation que déjà, Vijay nous invitait à pénétrer dans un mausolée. Rien que ça ! L'idée de violer l'intimité d'un défunt, aussi ancienne soit sa sépulture, me faisait froid dans le dos, mais l'ouverture du cercueil me fit comprendre que nos prédécesseurs, s'il y en avait eu, avaient eu moins d'états d'âme. Tentant de me donner bonne conscience en me persuadant que je montrerais tout le respect dont j'étais capable au mort qui reposait là, je répondis simplement :

« Pourquoi pas. Allons-y. »

À travers la pierre fissurée, en avisant le cercueil à moitié ouvert en contrebas et aidée de ma maîtrise, je fis ensuite courir une liane solide bientôt rejointe par d'autres végétaux le long de la paroi, jusqu'à sentir le sol du mausolée. Agrippant fermement les lianes, je descendis en rappel, invitant Morrigan à me suivre si elle le souhaitait. L'endroit était effectivement plutôt petit pour une tombe qui semblait appartenir à quelqu'un d'important, mais suffisamment impressionnant pour quelqu'un comme moi. Je n'étais en effet jamais entrée dans un tel édifice, et j'eus un frisson d'inconfort à la vue des rares restes de ce qui avait autrefois été un être humain. Les murs, en revanche, m'attirèrent inexorablement : couverts d'une langue inconnue et bizarrement magnétique, ils donnaient à l'endroit une aura de solennité et de gravité qui tranchaient pourtant avec l'ambiance des Plaines Fleuries. N'osant toutefois pas toucher les parois, je sortis un petit carnet pour y reproduire quelques motifs, dans l'espoir de trouver un jour une explication ou, mieux encore, une traduction.

« On dirait la tombe d'une personnalité, d'un dignitaire ou de quelqu'un qui avait un rôle particulier. La sépulture est individuelle, bien cachée et isolée, avec beaucoup d'objets précieux. La question est de savoir pourquoi personne n'a jamais pillé ce lieu. Peut-être était-il dissimulé par les hautes herbes et que les récentes batailles l'a révélé en le rendant visible ? En tout cas... »

Tournant ma tête vers l'un des murs, j'avisai une lance incrustée de pierres précieuses, puis une coupe dont l'éclat flamboyant me fit détourner le regard.

« C'était quelqu'un de très apprécié. Ou de craint, vu le nombre d'offrandes de prix qu'il y a ici. »

Néanmoins, bizarrement, ce fut un objet qui ne brillait pas de mille feux qui attira mon attention. Dépassant légèrement du cercueil, une dague d'un noir de jais ciselée d'argent me fit faire quelques pas souples pour la prendre délicatement en main. Le cœur battant, l'observant de plus près, je respirai profondément, et ma première impression se confirma. Cette dague était faite de la même pierre que ma boucle d'oreille et que le collier de Morrigan... C'était un héritage des di Neralitha, j'en étais persuadée. C'était la seconde fois que je voyais un tel matériau, et il exerçait sur moi un attrait bien plus puissant que l'or clinquant et les joyaux chatoyants pourtant omniprésents.

« Je... Je vais prendre ceci. »

Profondément secouée par cette découverte, je compris dans l'instant qui suivit que j'allais devoir me justifier. Je ne pouvais malheureusement pas mentir sous peine de risquer une cécité temporaire... Mais je ne voulais pas en dire trop à ce sujet. Trop dangereux, d'autant plus que je n'étais désormais plus la seule à être impliquée.

« Je n'aime pas vraiment tout ce qui brille trop intensément, et cette dague est plus sobre que tout ce qu'il peut y avoir dans ce mausolée. Elle m'évoque quelque chose de lointain et de spécial, de viscéral, même, et je me sens en accord avec cette arme, pour une raison que je ne m'explique pas tout à fait. »

Un léger voile trouble obstrua ma vision en réponse à mon manque d'honnêteté totale, mais je n'avais pas menti. J'étais seulement restée... Très évasive. Néanmoins, je fis un signe discret à Morrigan en arrangeant ma mèche de cheveux pour dévoiler ma boucle à ma cadette, espérant qu'elle comprendrait et ne dirait rien, pour notre propre bien.

« Je me fie plus à mon instinct qu'à mes connaissances théoriques dans ce genre de situation, et quelque chose me dit que c'est cela qu'il me faut, plutôt qu'un bijou ou une arme qui se vendrait à prix d'or. Alors, je préfère m'écouter ; le reste, je le laisse volontiers à qui voudra faire du profit. »

[Invité]

Tandis qu’ils s’occupent tous, tu observes ceux qui t’entourent. Brigit fouille les hautes herbes sans vraiment savoir quoi faire. Skadi les suit tranquillement, voulant s’assurer que tout allait bien auprès de la jeune maîtresse en maintenant un voile sur la malédiction qui menace d’exploser si elle relâche son lien. Leto est non loin, fouillant les herbes pour chercher des fleurs à se mettre sous la dent. Tu détournes finalement ton attention sur elle, pour voir Frey s’approcher de vous. Tu plisses les yeux en remarquant un bout de papier avec une étrange écriture. Il passe à côté de toi sans souffler un mot et il se plante devant la Skadi qui pose des yeux incertains sur lui. Avec une agilité surprenante pour sa grosseur, il vient coller quelque chose sur le coin du front. La Momartik reste surprise et le regarde quitter aussi rapidement qu’il était apparu.

Tu observes son agissement étrange avec intérêts avant d’éclater dans un rire franc devant l'expression perdue de ta reine des glaces. Cette dernière touche quelque peu le papier, le retire pour l’observer. Elle semble comprendre ce que c’est et un large sourire illumine son visage. Tu t’arrêtes de rire, gravant dans ton esprit se sourire que tu n’as jamais vu avant maintenant et tout ceci était grâce à Frey. Tu hoches finalement la tête, visiblement satisfaite du lieu qui se fait entre certains de tes Pokémon.

Après quelques autres trouvailles que toi et ton groupe de Pokémon rameniez à l’homme, vous décidez de prendre une petite pause bien méritée. Après quelques minutes, tu allais reprendre le travail quand l’homme et Tyrande reviennent près du campement. Ils discutent et tu écoutes silencieuse, ne voulais pas attirer l’attention sur toi. Finalement, il annonce qu’il a trouvé un lieu qui était autrefois caché par la végétation, il vous invite donc à le suivre pour que vous puissiez le découvrir un peu plus ensemble.

Tu es incertaine, mais la présence de Tyrande te rassure, alors tu décides de les suivre. Une fois arrivé sur le lieu, tu réalises qu’il est à moitié sous terre et immédiatement, tu te sens mal à l’aise. Tu n’as clairement pas envie de pénétrer dans cette tombe de pierre géante qui pourrait s’effondrer sur vous à tout moment. Tu ne sais pas d’où te vient cette étrange peur, mais comme dans ton rêve, tu es mal à l’aise dans les endroits clos, surtout quand ils sont recouverts de terre. L’homme et Tyrande se faufilent à l’intérieur, s’éloignant pour voir un peu mieux.

Tu restes là, la peur au ventre de voir ce lieu s’effondrer sur eux. Toutefois, Brigit te fait signe et Skadi aussi. Elles t’encadrent de leurs corps et elles te pointent en bas, où se trouvent les autres. Tu avales ta salive de travers, mais tu finis par hocher la tête et tu les rejoins. Quelque peu tremblante et apeurer, tu rases les murs et suis Tyrande de prêt. Une fois tous dans la pièce où se trouve une imposante stèle de pierre en son centre, tu ne peux pas t’empêcher de l’observer avec émerveillement, te faisant oublier un peu ta peur.

Tyrande est la première à s’en approcher et ton regard suit le moindre de ses faits et gestes. Finalement, elle tire quelque chose de l'intérieur de la stèle et tu réalises qu’elle est creuse. La dague est d’une beauté à couper le souffle et tu la fixes avec tes yeux dorés. Puis comme ta compagne, tu reconnais le matériau de la lame, elle est comme ton collier et la boucle d’oreille de Tyrande. Cet endroit avait donc un lien avec notre famille ! Un large sourire s’étire sur tes traits ! Enfin, tu allais découvrir un peu plus dur ces di Neralitha ! Tu allais t’exclamer de joie quand tu remarques son expression. Tu t’arrêtes dans ton geste, perplexe.

Un peu curieuse, en voyant Brigit s’éloigner et fouiller les alentours, tu finis par en faire de même, regardant l’endroit. Dans un coin, tu remarques les objets brillants, mais tu t’en désintéresses rapidement, trio voyant à ton goût et tu sais très bien que Frey risque de te les voler dès que tu sortiras d’ici. C’est finalement Brigit qui te fait signe, non loin du cercueil de pierre, se trouve un petit autel, anciennement gravé dans une langue que tu ne connais pas. Elle te pointe finalement un vieux bol qui semble recouvert de mousse. En son centre, se trouve un collier endormi. Tu l’attrapes et le soulèves.

L’acier du collier est maintenant terni, mais rien de bien désagréable. Ce qui t’intrigue, ce sont les billes de pierres, deux sont d’un blanc bleu clair, puis deux autres sont noirs. Il y a deux étranges billes en acier sale et en son centre, une pierre rectangulaire, à l’apparence fatiguée. Tu remarques une écriture sur le rectangle qui est aussi longue qu’un pouce et large comme un demi-pouce. Tu n’as jamais vu une telle langue, du moins, elle ne ressemble pas aux brides de langue que tu connais. Toutefois, tu crois retrouver certaines ressemblances avec le Terrosien. Pendant que Tyrande discute, discussion que tu suis malheureusement à moitié, tu te rapproches d’elle, et tu lui montres ta découverte.

« Toi comprendre langue ? Quelque chose marqué sur le collier… » Tu lui demandes les yeux brillants de curiosité.

Face à son expression négative, tu baisses la tête, un peu déçue. Toutefois, tu prends la peine de dire au groupe, ou plutôt à l’inconnu.

« Lieu important… Moi croire qu’être personne très important à tribu, peut-être chef ? Ou autres personnes aussi importantes ? Famille avait fait beaucoup attention, avoir laissé offrande pour lui… Nous être respectueux avec lui… Moi ne pas prendre objet brillant, trop visible et encombrant… Juste prendre ceci, continuer à promener légende de la personne ici. » Tu termines dans un grand sourire.

Tu finis par remarquer que tu te trouves près de Tyrande, en pleins centre de la pièce et toute ton assurance semble fondre comme de la neige au soleil. Tu te remets doucement à être mal à l’aise et tu recules vers le mur en baissant les yeux vers tes pieds. Tu commences à t’éloigner vers l’entrée en t’excusant platement :

« Pardon… Moi pas être à l’aise sous terre… Mais retourner air libre si nous terminer… »

[PNJ]

A l’instar des deux filles, Vijay visita un peu le tombe mais comme il n’était pas un spécialiste de ces lieux, ses investigations ne l’avacèrent guère. Notant le trouble de Morrigan dans ce lieu clos, il proposa aux filles :

« Si vous voulez, on peut ressortir pour discuter de tout ça tranquillement. De tout façon, je pense qu’on a vu tout ce qui était à notre portée dans ce tombeau... »

Une fois à l’extérieur, il réfléchit davantage aux explications apportées par les deux filles et leur déclara :

« Je suis d’accord avec vous, je pense moi aussi que cette tombe appartenait à un dignitaire, à en juger par la richesse de son épée et de ses autres possessions. Peut-être un chef local comme le suggérait Morrigan. Quant à la raison pour laquelle cette tombe n’a pas été pillée… J’avoue que cela m’intrigue moi aussi….mais je ne serais pas surpris d’apprendre que des soldats ont pénétré ce mausolée durant le dernier conflit et se sont entre tués pour la possession de l’épée. J’ai trouvé des os qui pourraient bien être humains en venant ici…

Quoi qu’il en soit, en ce qui me concerne, je vais conserver l’épée trouvée par Orsini et la présenter à un archéologue de mes amis puis je le conduirai jusqu’ici si ça l’intéresse. J’espère qu’il pourra m’en dire plus sur ce monument. »

Le marchand ne se prononça pas sur ce qu’il allait faire de l’épée ensuite, à dessein. Si vraiment l’arme avait un intérêt funéraire certain, il restituerai de mauvaise grâce, mais s’il ne s’agissait que d’une décoration mortuaire parmi les autres que comptaient la tombe, alors il aurait moyen d’en tirer un bon prix !

Un rayon de soleil sur son visage le coupa dans ses réflexion et le Flamenois remarqua que ce dernier avait bien décliné. La journée était passée plus vite que prévu… Sans doute état-il temps de prendre congé !

« Mesdemoiselles, je vous remercie pour votre aide avec ses fichues épées brisées mais je vais devoir vous quitter. Je dois me remettre en route si je veux espérer atteindre Geffen avant la nuit. Sinon j’en serai quitte pour une autre nuit à la belle étoile ! Si c’est aussi votre route, je la ferai avec plaisir en votre compagnie, sinon, Je vous souhaite une bonne continuation dans vos voyages ! »

Comprenant que la séparation était sans doute proche proche, Tekkla insista pour obtenir d’ultimes caresses auprès des deux filles et Klaus, qui les avait rejoint, les salua en battant de l’aile tandis qu’Orsini les toisait d’un air satisfait. Oui bon elles pouvaient faire du bon boulot en ramassage… Mais elles ne lui arrivaient pas à la cheville hein !

[Vous êtes désormais Ramasseur, félicitations ! Je vous laisse faire les demandes appropriées. Merci de préciser que les points PNJ iront pour Violette ! A+ !]

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