Shiritsu Kurome, la Brise de l'Ombre et des Cerisiers...

[Shiritsu Kurome]

VOUS
- Pseudo : Devinez... ^-^
- Âge : 16 ans
- Loisirs : Ecriture, musique, fow RP, MSN... Et surtout, parler à mon Amour <3
- Autres (si vous voulez donner d'autres indications...) :
- Comment avez-vous connu le forum ? Another compte
- Quelle est la couleur du chat ? Code okay by Nezu

VOTRE PERSONNAGE
- Prénom : Shiritsu
- Nom (optionnel) : Kurome
- Sexe : Femme
- Âge : 17 ans
- Pays : Nalcia
- Job de base (maître élémental, guerrier ou dresseur/coordinateur) : Guerrière

- Biographie, histoire du personnage (15 lignes PLEINES minimum) : Shiritsu est née à Alfen, près du palais royal. Sa famille descend d'une importante lignée de nobles et d'aristocrates, qui tiennent à conserver leur statut. Pour la demoiselle, ce fut comme si elle était née sous une mauvaise étoile... Elle ne garde pas de souvenirs véritables de son enfance, juste des fragments, des images ou des senteurs qui lui reviennent parfois... Mais rarement... Non, l'événement qui l'a surtout marqué, et qui a fait débuter son calvaire... Ce fut l'arrivée de sa soeur, alors que la petite fille avait quatre ans.

Aussitôt, le nourrisson était adoré des autres. Tout le monde se réunissait autour du couffin pour s'extasier devant ce poupon de chair, qui n'avait pas beaucoup de cheveux et s'obstinait à garder les yeux fermés, comme pour se faire désirer. La jeune Shiritsu était mise de côté, toute seule. Assez mature pour son âge, elle se disait que c'était normal que les adultes fassent ça, même si elle ne trouvait, sincèrement, rien à envier à sa soeur. Elle fit, dès le début, des efforts. Quand la petite pleurait, elle allait voir si tout se passait bien. Mais on lui reprochait de l'avoir réveillé, alors qu'un enfant a besoin de sommeil. Lorsqu'elle la prenait dans ses bras, avec la plus grande attention, on lui disait qu'elle la tenait mal, que la tête était trop penchée vers l'arrière, ou bien qu'elle la serrait trop. Alors Shiritsu s'en allait, dépitée, déçue et surtout, inquiète. Est-ce qu'elle faisait vraiment du mal à sa soeur involontairement...?

Sa soeur grandissait et l'attention n'était tournée que vers elle, tout le temps. Elle était belle, vraiment belle... Visiblement plus que la jeune Nalcienne... Cette dernière retenait au mieux sa jalousie, mais, malgré elle, elle trouvait tout de même que c'était un peu beaucoup... Les adultes ne semblaient pas voir que la gamine se jouait d'eux, avec son joli minois... Elle poussait même le vice jusqu'à quémander de l'argent, en jouant les malheureuses, et à fouiller dans les poches des gens... Et bien entendu, Shiritsu était la coupable parfaite la jalouse qui voulait attirer l'attention sur elle et bafouer Sanzashi, sa cadette qui jouait le rôle de la victime des méchancetés de sa soeur... A chaque fois, l'aînée se faisait gronder, gifler, traîner de force dans sa chambre, où elle se faisait enfermer... Bien entendu elle devait rembourser l'argent volé, de ses poches, ou de ses mains... Et sa soeur fanfaronnait devant elle, toute fière.

Ce manège ne cessait pas, ne faisant que s'accroître, que continuait... Plus d'une fois, elle parvenait à prouver la culpabilité de sa petite soeur, en usant de diverses ruses, sans pour autant faire de coups fourré... Elle montrait l'argent dans ses poches, parvenait à la prendre sur le fait, et développait les stratagèmes les plus complexes pour la piéger, à son tour, et se venger. Mais en grandissant, la gamine avait, elle aussi, acquis certaines qualités. Et, lorsque, le soir, les parents se retrouvait avec une Shiritsu folle furieuse, et prête à faire payer sa soeur, pour lui montrer qu'il fallait qu'elle arrête, et de l'autre côté, une Sanzashi à l'air de chien battu, dont le visage s'éclairait parfois d'un vague sourire lumineux, signifiant très clairement "Les gens m'aiment... Ils vous aiment parce que vous m'aimez... Si vous faites quelque chose, on pourrait tous en subir les conséquences"... Dans le meilleur des cas, l'aînée finissait dans sa chambre, seule, pour une journée entière...

La dernière de la famille développait en effet des qualités remarquable. Elle savait charmer les gens, s'exprimer devant les gens, jouer les ingénues et les saintes-nitouches, bref, l'enfant innocente parfaite, qui ne pense qu'à rire et jouer, tout en étant, d'une brillance extrême... Enfin, c'est surtout qu'avec de belles phrases, elle manipulait les gens de sorte à ce qu'ils ne cherchent pas plus loin... Shiritsu n'était pas dupe, et, du coup, décida de changer de tactique : elle excellerait là où sa soeur flancherait...

C'est ainsi qu'elle parvient à devenir une assez bonne chanteuse et une joueuse de flûte et de violon plutôt douée. Elle apprit à porter le kimono avec grâce et élégance, à manier les vents dans des spectacles de grâce mais aussi à se battre. Ses pouvoirs s'éveillèrent parce qu'elle savait que ça serait un don en plus pour elle, un avantage face à sa soeur. Elle parvenait à manier ses pouvoirs grâce à sa volonté propre, fait assez rare. Les Elemental datait de la génération de ses grands-parents voire arrière-grands-parents dans la famille, ce qui étonna un peu les parents de la demoiselle face à cette subite apparition de pouvoir. Mais elle ne s'arrêta pas là, poussant les choses au maximum. Elle demanda aussi à ce qu'on lui enseigne l'art du combat avec des armes, un domaine dans lequel elle était vraiment excellente. Elle développait toujours une hargne, une ardeur au combat qui en surprenait plus d'un, et elle atteint bientôt un niveau qui lui permettait de faire partie des gardes du corps de la famille Kurome. Par moment, elle essayait d'allier son pouvoir Elemental à son arme pour accroître sa puissance, bien que cela la fatigue un peu... Pourtant, elle était très fière d'elle... Elle aimait ce qu'elle faisait, elle aimait se battre... Mais l'accueil qu'elle reçut ne fut pas des plus... encourageants...

En effet, l'arme de prédilection de la jeune femme était... un bâton, en bambou, renforcé par une fine barre en fer logée à l'intérieur. Et le fait de voir une fille de sang noble se battre en kimono, en sandales et avec un simple bout de bois faisait vraiment rire sa famille... Les critiques fusaient, de même que les railleries... Elle voyait son honneur, sa fierté, mais surtout, son amour, son envie d'affection piétiné, traîné dans la boue. Ce fut la première fois où, à bout de nerf, elle s'effondra devant ses parents, se mettant à pleurer. Elle avait 14 ans, sa soeur en avait 10... Et c'est avec un regard triomphant que Sanzashi la toisa, de haut.

Elle ne tenta plus rien, continuant juste de s'entraîner, de se battre dans l'ombre pour protéger cette famille d'ingrats, qu'elle ne pouvait s'empêcher d'aimer... Elle se battait silencieusement, sans que l'on reconnaisse son mérite, ses efforts. Non, rien, elle n'existait pas, elle vivait dans l'ombre de sa soeur, qui accaparait toute l'attention. Elle disparaissait pendant trois jours, que personne ne le remarquait, sauf peut-être les domestiques. Et les invités, lors des soirées mondaines... Oui, depuis que Shiritsu avait grandi, elle était très... demandée... Ses formes étaient devenues élégantes, gracieuses... douces et tendres... Et elles aiguisaient les convoitises de certains... Rajoutant une couche supplémentaire à ses problèmes...

Elle eut l'immense surprise, un soir, d'être congédiée par son chef, qui prétexta ne pas avoir besoin d'elle. C'était une personne qu'elle appréciait beaucoup, elle lui vouait un grand respect, le fait qu'elle se fasse renvoyer pour une soirée la surprenait, surtout qu'elle était une très bonne gardienne. La brise de l'ombre et des cerisiers... Le surnom qu'on lui avait donné... Elle en était fière... Et là, elle était... écartée... Elle comprit plus tard pourquoi, lorsque, en rentrant dans sa chambre, elle avait trouvé une robe extrêmement serrée pour le buste, un peu courte, montrant le dos, et avec un bon décolleté. A côté, il y avait un mot "Habille toi, descend à 7 heures dans le Grand Salon". Rien d'autre... Elle n'avait eu guère d'autre choix que de se plier à l'injonction de sa mère...

Lorsqu'elle était descendue, elle n'avait eu que le temps d'apercevoir le salon, avant d'être traîné dans un angle plus sombre, nappé par la fumée du tabac. Elle se sentait mal... Elle n'aimait pas ça... Sa mère l'entraînait dans un lieu sombre du salon, à côté d'une porte, qui menait dans une anti-chambre, puis menant à une chambre d'ami. Là, on l'avait planté face à trois hommes, attablés, fumant... Un violent frisson l'avait envahi. Lorsqu'elle s'était retournée, elle avait vu sa mère partir sans se retourner, et caresser la tête de Sanzashi. Cette dernière regarda son aînée et lui adressa un petit sourire narquois, lui faisant un geste de la main, comme un geste d'adieu.

Elle reprit ses esprits en sentant une main lui serrer le poignet, assez fortement. Elle se raidit et se retourna, observant l'homme. Il se mit à sourire, prononçant des mots qu'il regretterait à tout jamais... En effet, lorsque la demoiselle demanda pourquoi elle se retrouvait ici, celui qui semblait être le meneur du trio déclara, avec un rire gras, que désormais, elle lui appartenait, et ce, pour un long moment... Puisqu'elle n'était plus qu'une sorte de cadavre à nourrir, un simple objet qui, s'il n'était pas entretenu, dépérirait... On l'avait vendu, pour se débarasser d'elle...

Il allait d'ailleurs la saisir à la poitrine, pour lui presser fortement un sein, lorsqu'elle plaça sa main dans la sienne, et commença à la serrer. Accentuant ses forces élémentaires, elle fit croître la pression sur le corps de l'homme, serrant de plus en plus fort jusqu'à entendre les os craquer un à un. L'homme criait, tombant à genou au sol, poussant des hurlements de fou furieux. En entendant cela, les autres invités tentèrent de s'approcher, mais ils se heurtèrent à une barrière d'air. Ils ne purent que regarder la gracieuse demoiselle broyer chaque os de la main du pervers, d'une froideur implacable. Elle continua jusqu'à ce qu'elle ne sentit plus aucune prise potable, et relâcha son étreinte.

Ses esprits semblèrent légèrement lui revenir lorsqu'elle entendit sa soeur et sa mère appeler à grands renforts de cris les gardes, tandis que certains hommes, dont son père, s'approchaient, ou pour aider leur ami, avachi au sol, pleurant sur sa main, les autres pour tenter de l'arrêter. Ils l'approchaient d'une manière prudente, avec précaution... comme si elle était une bête sauvage à leurs yeux. Elle poussa un sifflement méprisant et passa prestement entre les silhouettes, se dégageant avec violence de ceux qui voulaient la saisir, mordant parfois, pour faire comprendre son sérieux. En montant, elle se déshabillait et, une fois dans sa chambre, revêtit son ancienne tenue. Elle savait que ses anciens coéquipiers arriveraient, pour l'attraper... Et elle voulait partir avant cela.

Elle fit un sac à la va vite, prit son arme, et sortit. Dehors, elle aperçut les formes des gardes, qui la reconnurent. Ils semblèrent surpris de devoir arrêter "La Brise de l'Ombre et des Cerisiers", mais elle ne leur laissa pas le temps de réagir. Elle apercevait de loin, sa soeur rire face à sa fuite... Elle avait gagné, Shiritsu n'avait pas été capable de prendre le dessus... Et elle battait en retraite, chassé par les siens...

Elle erra pendant plusieurs jours, avant d'arriver, un soir, près de Mizuhan. Elle avait épuisé la plupart de ses réserves et était allé voir un marchand, pour refaire le plein de vivres, lorsqu'elle avait entraperçu un vendeur de Pokémon, probablement un éleveur de Caninos. Un homme, tenant une dague, avait saisi un des chiots et pointait sa lame sous la gorge de ce dernier pour lui faire lever la tête. Avec la lumière et la blancheur de la neige, la fourrure habituellement jaune pâle du Pokémon devenait étrangement argenté, couleur unique pour lui. Visiblement, le potentiel acheteur ne comptait pas garder le petit en vie bien longtemps. Shiritsu s'était doucement approchée, et avait arraché avec fermeté mais attention le bébé des bras de son futur acquéreur. Elle avait demandé le prix que donnait l'homme pour cette créature et s'était arrangé pour en donner le triple, et partir avec la Caninos.

Une fois éloignée, elle avait pris la petite par la peau du cou, et l'avait levé, à bout de bras, à la hauteur de son visage. Elle l'avait observé... un long moment... Avant de finalement sourire et la presser doucement contre elle. "Toi aussi tu es un rebus de la nature, ne...? Je te prends avec moi... Tu ne risqueras plus rien..." Et, sa nouvelle amie dans les bras, elle avait continué sa route.

- Caractère (10 lignes PLEINES minimum) : Shiritsu est particulièrement froide. Elle a mis tellement de distance entre les autres et elle, suite à son triste passé qu'elle ne se laisse plus approcher et ressemble parfois à un glaçon. Elle est pourtant loin d'en être un. Si quelqu'un est dans le pétrin, elle l'aidera, si elle estime qu'il le mérite. Elle peut par moment avoir le coeur sur la main, avec les Pokémon sauvages ou abandonnés surtout. Sinon, elle ne s'approche pas des autres, passe son chemin sans un regard et ne dit rien. Elle supporte la solitude si ses Pokémon sont avec elle. Elle a parfois l'air méchante mais il n'en est rien. Elle cache ses émotions, ne les montrant qu'à ses compagnons. Par contre, lorsqu'elle rit ou sourit, elle est toujours sincère, et seuls ses Pokémon peuvent susciter ce genre de réaction. On peut aisément la comparer à un Grahyena farouche qui ne reconnait pas son maître dans ceux qui veulent la dompter. Elle sait ce que c'est que de faire des efforts et ne rechigne pas devant, habituée à en faire. Elle ne supporte pas l'injustice et ressent une grande satisfaction à humilier, à écraser publiquement ceux qui se croient supérieurs aux autres, et qui blessent ou volent autrui. Elle reste juste dans ses actes. Elle peut être d'une extrême violence si on s'en prend à quelqu'un auquel elle tient. Sa colère est froide et implacable, et elle fait, dans ces moments là, preuve de sadisme, pouvant vous briser tous les os de la main pour son bon plaisir. Elle est plus fragile qu'il n'y paraît, encore faut-il réussir à percer l'espèce de carapace qu'elle s'est bâtie au fil du temps. Elle ne pleure que très rarement, voire jamais. Au fond, elle attend peut-être juste d'être vu à sa vraie valeur et non comme inférieure aux autres, comme une bonne à rien. Elle désire qu'on reconnaisse les efforts qu'elle fait, pour une fois... Mélancolique, elle peut très vite avoir une expression de tristesse sur le visage, si elle ne se sent pas très bien... Expression qui finira tôt ou tard par disparaître sous un masque froid...

- Description physique (6 lignes PLEINES minimum) : Shiritsu est une belle jeune femme a la silhouette gracieuse et fine. Sa peau est blanche et douce, bien qu'elle porte assez souvent des marques de blessures, à cause de ses combats. Ses cheveux sont longs et soyeux, d'une belle couleur noire aux reflets violets. Ses yeux sont gris, un peu noir, profond. Elle porte un large kimono blanc fermé d'une ceinture rouge. Sa poitrine est d'ailleurs assez généreuse et tendre, capable d'attiser certaines convoitises. Elle porte des sandales, ou marche pieds nus, selon sa volonté. Son vêtement est assez ample pour lui donner une assez bonne marge de mouvement et cache les quelques muscles qui sont visibles. Elle porte un sac en cuir, où elle range ses objets, et ses instruments de musique. Elle en joue d'ailleurs de temps en temps, par nostalgie.
Son bâton est un peu particulier, en effet, en actionnant un mécanisme fonctionnant par un glissement du fer dans le bois, et par la pression, on peut faire sortir par l'une ou les extrêmités, selon la volonté, une pique en métal, un peu forgée sur le côté pour en faire sortir une lame, comme un couteau. Contenant une barre en fer en son centre, cette arme est assez dure et résistante. Qui plus est, elle fait d'autant plus mal vu qu'elle n'est plus creuse.

- Particularités : Shiritsu est ambidextre. Sa Caninos a la crinière, le poitrail et la queue qui peuvent devenir argenté selon la lumière.
- Futur envisagé (job supérieur visé) : Elle ne sait pas encore... Mais elle se perfectionnera dans sa maîtrise de son arme et de son élément, et deviendra une dresseuse.
- Premier Pokémon (optionnel) : Caninos femelle nommée Tamegin
- Image ou dessin (optionnel) : /
- Autres : Je précise dans l'histoire que Shiritsu manie les armes et le vent. je la mets d'abord en guerrière, mais dès que je suis validée et que j'ai les points, je la fais passser Elemental, ne vous en faites pas ^^

[Sho Akadoki]

Bon eh bien tout est bon dans le cochon dans cette fiche

Validé

10 pts pour le pays et...J'mettrai bien 15 points pour la fiche ce qui fait un total de...25 points

Rebienvenue, bon RP =)