Re: [ Clos ] C’est mou tout ça, du nerf ! [Asaka]

[Asaka Chôko]

Après avoir… Invité son élève inattendue à débuter l’exercice –d’une manière un peu cavalière, certes-, Asaka s’était assise au pied d’un arbre. Elle ne semblait pas faire plus de cas que cela des agissements de la Terrosienne. En réalité, elle prenait régulièrement des nouvelles de sa progression en envoyant le vent lui décrire ce qu’elle ne pouvait voir depuis le haut de la chute d’eau.
En revanche, la Furie d’Alfen observa le loup blanc qui avait combattu sous les ordres de Kaé, ou plutôt, qui avait agi de son propre chef devant l’absence d’indications. Il lui semblait qu’une tension était palpable entre les deux. Un peu comme celle qui existait entre elle et son orgueilleux oiseau de fer. Mais, si elle était capable de gérer une telle relation, elle doutait que ce soit le cas pour cette gamine qui n’avait pas confiance en elle. Peut-être qu’une bonne partie du problème résidait là…

Lorsque Kaé surgit de la cascade sur le dos d’un Laggron, le soleil était en train de décliner. Son arrivée ne fit que conforter la Championne aux oiseaux dans ses propos.
A la question de la guerrière de la nation de la terre, Asaka eut un hochement de tête et se releva.

« Ouais, ça va, t’as rempli ta part du contrat. Tu peux le relâcher maintenant. »

La Furie d’Alfen attendit que la Terrosienne obtempèrent avant de reprendre.

« Y’a pas un truc qui te semble bizarre ? T’es capable de soumettre un parfait inconnu au prix de quelques efforts en un temps relativement correct, et pourtant, t’arrives pas à te faire entendre de ton Absol. Ce doit pourtant faire un petit moment que vous vous trimballez ensemble, non ? »

Laissant Kaé réfléchir à ses propos, l’ancienne espionne se remit en selle, et lui fit signe de la suivre à nouveau. Cette fois-ci, ils se contentèrent de redescendre la cascade par le même chemin qu’ils avaient emprunté et, une fois en bas, Asaka ordonna l’arrêt de la petite troupe. Elle-même descendit une nouvelle fois de sa monture militaire, et fouilla dans son sac en cuir.

« Bon, on va travailler là-dessus. »

Elle sortit une bande de tissu noir, et l’appliqua sur les yeux de son élève. Elle l’attacha en veillant à ce qu’il soit bien serré et qu’il obstrue complètement la vue de la Terrosienne.

« Vous allez devoir revenir là où on a combattu. Mais pour ça, tu vas devoir uniquement te fier à ton Absol. Ca peut te sembler simple, dis comme ça, mais n’oublie pas que nous sommes en pleine forêt. Il y a donc des obstacles comme des arbres, des racines, … Et tu vas devoir décider si oui ou non tu peux lui faire confiance dans les directions qu’il t’indique. Si tu veux arriver entière, tu vas devoir collaborer avec lui. Et interdiction de demander de l’aide à ta Luxray. Il m’a pas semblé que tu aies autant de soucis avec elle. Prenez tout votre temps, je me fiche que vous ayez besoin de deux ou trois jours, mais vous devez arriver jusqu’à moi tous les deux. Maintenant… »

La Championne aux oiseaux saisit les épaules de la gamine, et se mit à la faire pivoter sur elle-même. Elle continua pendant une trentaine de secondes, afin de la désorienter complètement.

« A vous de jouer. »

Et Asaka repartit sur son autruche tricéphale, laissant la Terrosienne dans les ténèbres avec son Absol récalcitrant comme seul compagnon.


[Valà ! Bon, je pense que l’exercice est assez clair : tu dois revenir au bord de l’eau, là où le match s’est déroulé. Et profiter de ça pour améliorer ta relation avec Absol. Bonne chance !]

[Kaé]

Lorsqu’Asaka lui en donna l’ordre, la gamine hocha la tête, et se laissa glisser pour descendre du dos du Laggron qu’elle avait dressé. Leur respiration à tous les deux était encore lourde alors qu’ils récupéraient en penchant légèrement le buste en avant et en poussant de gros soupirs. Kaé ne ressemblait à rien, trempée jusqu’aux os, ses cheveux emmêlés dans un chignon qui lui prendrait des mois à dénouer. Se plaçant devant le monstre bleu, elle posa sa main sur la tête de la bête, avant de lui offrir un de ses beaux sourires « crochus ».

« Voilà, comme promis, je te laisse tranquille maintenant. Tu peux aller en paix, merci pour tout mon vieux ! »

L’animal grogna et se retourna, plongeant à nouveau dans l’eau pour retourner « chez lui ». Jetant un coup d’œil à sa botte, la jeune fille aperçut le petit Hypotrempe, qui y était toujours accroché. Elle lui sourit à lui aussi, en voyant sa bouille intriguée la regarder d’en bas.

« Merci à toi aussi, je t’en dois une ! »

Le dragon poussa un petit « piou », avant de sauter dans la rivière à son tour, suivant le grand animal. Kaé les regarda disparaître avant de retourner son attention vers sa tutrice du moment. Elle commençait à reprendre ses forces et son esprit, mais restait quand même sous l’emprise d’un lourd coup de barre, se sentant un peu flagada après tous ces événements. Elle écouta distraitement ce que lui disait la dame, ne trouvant rien de mieux à répondre qu’un truc un peu bateau.

« Ben ouais… Ça fait depuis qu’on s’est rencontré quoi. »

Elle prononça cette phrase sans intérêt au même moment où son cerveau essayait d’analyser ces nouvelles informations. La dame avait traité sa prestation de « correcte », ce qui surpris un peu la gamine, vu ce qu’elle avait galéré. D’autant plus que c’était rare que l’on lui fasse des compliments, et pour finir cette femme était la dernière des personnes de qui elle en attendait un, maintenant qu’elle commençait à cerner le personnage. Cependant, elle ne laisse pas la jeune fille profiter beaucoup de ce moment, enchaînant sur un sujet qui intrigua Kaé davantage. Elle avait du mal avec son Absol, elle ? Elle lança un coup d’œil à la bête, qui avait à peine bougée. Il était vrai qu’il avait tendance à euh… ne pas l’écouter, en fait. En même temps, c’était toujours plus facile d’être dur et strict avec les personnes – ou en l’occurrence Pokémon – qu’on ne connaissait pas qu’avec celles qu’on appréciait. La gamine faisant entièrement confiance au loup blanc depuis qu’il l’avait « sauvée » au parc safari, et après c’était lui qui avait choisi de la suivre. Pour ces raisons, elle avait peut-être tendance à prendre sa coopération pour argent comptant. En même temps, elle ne savait pas vraiment non plus pourquoi il aimait l’ignorer de la sorte… Était-ce juste pour la contrarier ? Ou lui faisait-il vraiment pas confiance du tout ? La pensée rendit la demoiselle un peu triste ; elle aurait aimé que leur confiance soit mutuelle, et là comprendre que ce n’était pas vraiment le cas, c’était pas cool.

La gamine resta silencieuse alors qu’elle réfléchissait à tout ça, jusqu’à ce qu’Asaka la tire de ses pensées à nouveau pour lui faire descendre la falaise une fois de plus, de manière plus conventionnelle ce coup-ci. Kaé se demandait combien de fois elle allait devoir monter et descendre cette fichue cascade ; ceci dit, si c’était ce qu’il fallait faire pour progresser, elle le ferait sans – trop – rechigner. Arrivée en bas, la championne banda les yeux de la fille, avant de lui donner une nouvelle flopée d’instructions. Kaé hocha la tête bêtement, ayant l’air encore plus retardée que d’habitude. Puis, sans prévenir, sa professeure la fit violemment tourner sur elle-même, embrouillant la pauvre fille avant de s’en aller sans ajouter un mot de plus. Elle laissa derrière elle une enfant perdue, qui, ayant un brutal tournis, n’arrivait plus à mettre un pied devant l’autre sans se casser la figure, sous le regard amusé du Pokémon désastre qui étouffa même une sorte de rire.

« Hé, je t’ai entendu toi ! » cria la fille qui semblait jouer seule à colin-maillard en étant complétement saoul. « Arrête de faire la malin et vient m’aider plutôt ! »

Calmement, l’animal s’approcha de la fille et utilisa sa corne pour la rattraper d’une énième chute. La gamine la saisit et s’appuya dessus pour monter sur son dos, à son habitude, galérant pour s’installer confortablement aux côtés de ses affaires alors qu’elle n’y voyait rien. Absol ne bougea pas d’un pouce alors qu’elle s’agitait, la laissant faire ce qu’elle avait à faire, non sans lancer par moment un petit grognement quand elle lui faisait mal, ou un soupir quand elle se faisait mal toute seule. Enfin, elle finit par s’arranger et se poser, bien assise.

« Bon, on y va très cher ? »

Sans attendre davantage – ça avait déjà été assez long comme cela – la bête s’élança dans un galop modéré, la fille tenant fermement sa crinière. Tout se passait bien au début, jusqu’à ce que la fille pousse un hurlement alors qu’elle se faisait agresser par une ramure.

« Fais gaffe un peu, c’est pas vraiment agréable ! » commenta-t-elle.

L’Absol répondit par un grognement désintéressé ; plutôt que de se plaindre, elle devait s’estimer heureuse, du fait qu’il faisait bien attention à éviter les grosses branches, percutant juste le feuillage des arbres. Il ne pouvait pas faire beaucoup mieux de toute façon, avec toute cette verdure qui l’entourait. Il la laissa donc gémir alors qu’elle se disputait avec les feuilles, faisant malgré tout attention à ce qu’elle ne bute pas dans rien de méchant. Mais soudain, la gamine sur son dos poussa un lourd hurlement de douleur, plus franc et bruyant que les autres, forçant l’animal à s’arrêter pour voir ce qui se passait.

« Bordel de cacahouètes Absol, tu aurais pu faire gaffe, mince, » grommela la fille avec une voix un peu étouffée.

L’animal, lui, ne comprenait pas, regardant la fille qui se tenait le bas du ventre avec une moue qui faisait ressortir à quel point elle était en souffrance. Il vérifia en haut, constatant qu’il n’y avait bien aucun gros rameau qui aurait pu lui faire mal. Ben alors, de quoi se plaignait-elle ?

« Faut que je descende… »

Maladroitement, la fille chuta du dos de sa monture, s’asseyant par terre en se tenant le ventre. À ce moment là précisément, elle loua le ciel de ne pas être un garçon. Déjà qu’elle avait bien mal là, elle n’imaginait même pas ce qu’un mâle aurait pu ressentir dans la même situation. Elle ne savait pas exactement ce qui s’était passé, mais son intuition lui disait qu’à tous les coups, Absol avait du sauter par dessus un rocher ou un tronc d’arbre sans se soucier d’elle qui, non préparée, avait violemment prit sa colonne vertébrale dans son entre-jambe. En la voyant se tordre sur le sol, le coupable finit par comprendre sa bourde, mais ne réagit pas, incertain de ce qu’il pouvait faire.

« Tu exagères un peu quand même… Je te faisais confiance, moi, » marmonna-t-elle, se dépliant de sa position alors que la douleur se dissipait lentement.

Se traînant, elle alla prendre appui contre ce qui semblait être au touché un vieux tronc, puis s’allongea contre, reprenant son souffle.

« En plus, ça doit faire bien deux heures que j’ai rien mangé, j’ai la dalle, » continua-t-elle, se plaignant encore. Elle poussa un large soupir, laissant tomber sa tête en avant comme si elle avait laissé tombé. « Vraiment génial… » conclut-elle avec un ton abattu et triste.

Le félin la regarda un instant, puis s’en alla, la laissant derrière. Elle ne chercha même pas à le retenir, complétement dévastée par la situation. Elle tenait à Absol plus qu’à tout au monde, il était sa seule véritable famille, celui qu’elle croyait qui serait toujours là pour veiller sur elle. Et en fait non, il s’en fichait royalement. Ce n’était vraiment pas cool du tout…

Un « STOMP » la tira de ses pensées, alors qu’un truc était apparemment tombé devant elle. À tâtons, elle finit par repérer l’objet ; il était tout rond, un peu tendre…

« Un pomme ? » interrogea Kaé, intriguée.

Au même moment où elle posait la question, une flopée de « STOMP » raisonna à nouveau, accompagnée d’un feulement que la fille aurait pu reconnaître entre mille.

« Tu m’as apporté des pommes ? »

Un grognement lui répondit, accompagné d’une léchouille sur la joue. La fille poussa un petit rire enfantin, tendant les bras pour faire un câlin à la boule de fourrure blanche, qu’elle enlaça.

« Merci vieux, » murmura-t-elle, avant de relâcher et de lancer un bruyant « Bon appétit ! » en se jetant sur les fruits.

Quand elle eut fini son repas, la gamine s’allongea sur sa souche, soupirant d’aise en tapotant son ventre bien plein. Absol s’était allongé à ses côtés, attendant patiemment que la Goinfrex dont il avait la charge décide de se remettre en route. Elle finit par se relever – non sans trébucher –, s’étira nonchalamment – en se cognant contre une branche ou deux –, puis se tourna vers son compagnon – lui montrant élégamment son dos, n’ayant aucune idée d’où il se trouvait vraiment.

« Bon, on reprend à zéro ? » demanda-t-elle en parlant dans le vide.

Le félin grogna en se relevant, montrant ainsi son accord. Il s’approcha de la fille, la laissant grimper sur son dos et s’installer. Puis, n’écoutant pas de suite sa dresseuse qui lui demandait de se mettre en route après une nouvelle éternité pour se remettre confortablement en place, il fit briller sa corne, emmagasinant de l’énergie qu’il relâcha dans un puissant Tranch’Air. Son attaque coupa les branches et feuillages devant lui, nettoyant le chemin qu’il allait emprunter. De cette façon, la gamine ne devrait plus avoir à se plaindre de cela. Il démarra avec un trot tranquille, ressemblant presque plutôt à un pas rapide. De toute manière, la furie leur avait dit qu’ils avaient tout leur temps, et cela lui éviterait de répéter son erreur passée.

***

La nuit était noire au moment où Absol pénétra la clairière où leur combat avait pris place. Il s’était un peu perdu en route, mais par chance, un petit Hypotrempe qui passait par là l’avait aidé à se remettre sur le droit chemin. Sur son dos, Kaé ronflait comme une Goinfrex rassasiée ; elle s’était endormie quelques temps plus tôt, s’allongeant sur son ami alors qu’elle récupérait de son épreuve précédente. Ainsi, il aurait été difficile de mieux prouver la confiance qu’elle avait pour l’animal. Le Pokémon désastre s’arrêta à quelques mètres devant Asaka, et comme l’apprentie dompteuse ne se réveillait pas, il lui donna une petite secousse qui la fit tomber au sol, la levant de force. Elle somnolait encore au moment de sa chute, lâchant à peine un petit « aïeuh » avant de tenter de se mettre debout en baillant.

« Qu’est-ce qui se passe ? On est arrivé ? » demanda-t-elle en se frottant les yeux à travers le bandeau.

[Asaka Chôko]

Lancé au trot de travail, il n’avait pas fallu beaucoup de temps à Dachou pour revenir sur ses pas et atteindre la rive où ils s’étaient reposés durant l’après-midi. Il ralentit avant de s’immobiliser complètement, obéissant à la pression exercée sur les rênes par sa dresseuse, puis plia les pattes pour se baisser, permettant ainsi à la Furie d’Alfen de mettre pied à terre.
Une fois descendue, la Championne aux oiseaux leva les yeux vers le ciel rougeoyant. Hum… La nuit n’allait pas tarder à voiler cette terre, et elle doutait que son élève temporaire parvienne à revenir ici avant que la Reine d’Argent ne fasse son apparition. Bon, puisqu’elle avait un peu de temps à perdre, autant préparer le terrain pour l’exercice suivant.

Asaka se dirigea vers les arbres, et ordonna au vent de se muer en lames effilées. Les serpes invisibles entaillèrent des branches jusqu’à les faire tomber dans d’autres bras d’air, qui les amenaient alors jusqu’à la clairière. Là, la femme meurtrie par le passé les plantait avec force dans le sol, de telle sorte que chaque morceau de bois soit suffisamment espacé du précédent, pour former une arène circulaire improvisée. Une fois cette besogne accomplie, la Nalcienne sortit un bol rudimentaire et plusieurs bandes de tissu de son sac. Dans un même temps, elle actionna la capsule de son plus ancien compagnon.

« Tu pourrais me remplir ça avec ton poison ? » Demanda-t-elle à la chauve-souris. « Il me faut un truc genre huile, et c’est la seule chose qui pourrait correspondre. »

Hoshiyo acquiesça et, après s’être posé à la tête en bas sur le bras tendu de sa partenaire humaine, il fit couler une bonne quantité de sa salive empoisonnée dans le récipient. La Championne aux oiseaux y fit tremper les bandes de tissu, afin de les imbiber de la sécrétion, et les attacha aux extrémités des branches. Puis, elle s’empara d’un silex et d’une pierre qui se trouvaient dans sa besace, et se mit à les taper l’un contre l’autre. Le choc fit se détacher de minces morceaux de roche, mais provoqua surtout une étincelle, qui embrasa immédiatement la toile poisseuse, transformant le morceau de bois en flambeau.
L’ancienne espionne réitéra son geste sur toutes les branches, si bien qu’alors que l’obscurité se faisait plus profonde, une bonne partie de la clairière demeurait éclairée par les flammes.

Asaka porta une seconde fois son regard de Roucarnage sur la voûte. La Lune n’était pas encore de sortie. Bah, après tout, peu importait, du moment que cette fichue gamine ne lui faisait pas faux bond…
Aussi, la femme au corps malmené s’assit contre un tronc d’arbre et ferma les yeux, laissant son autruche tricéphale se soulager les pattes en marchant dans l’eau froide et sa chauve-souris poursuivre des insectes et autres petites créatures pour se repaître.

De longues minutes passèrent, peut-être même une ou deux heures, quand le vent lui apporta l’odeur de son élève et les craquements provoqués par la marche d’un animal. La Furie d’Alfen s’étira pour ensuite se relever et se poster au centre de l’arène qu’elle avait aménagée un peu plus tôt.
Quelques instants plus tard, une Kaé endormie sur son loup blanc surgissait des bois, avant de se réveiller brusquement suite à sa chute au moment de l’arrêt de sa monture.

« Qu’est-ce qui se passe ? On est arrivé ?
- En effet. » Répondit la Nalcienne en levant les yeux d’exaspération. « Tu es revenue là où on a combattu. Tu peux enlever ton bandeau. »

Asaka s’approcha alors de l’Absol de la Terrosienne et, après avoir récupéré le morceau de tissu des mains de son élève, l’attacha cette fois-ci autour de la tête du loup annonciateur de catastrophes.

« Bon, on dirait que tu t’en es sorti tant bien que mal. Maintenant, on va travailler l’inverse : la confiance qu’Absol te porte. »

Elle lui fit signe de guider son partenaire à la fourrure de neige jusqu’au centre de l’arène improvisée, avant de lui demander d’un geste de la main de quitter la ronde des flambeaux. La Championne aux oiseaux activa alors une de ses sphères, pour faire apparaître sa petite libellule rouge. Cette dernière se précipita aussitôt derrière sa dresseuse, pour s’accrocher dans son dos.

« Voilà le topo : mon Nostenfer va attaquer ton Absol. T’en fais pas, il ira pas fort, le but n’est pas de le mettre KO. Bref, toi, tu vas devoir indiquer à ton pokémon d’où viennent les attaques, afin qu’il puisse les éviter. Et si tu te demandes pourquoi il n’utiliserait pas ses oreilles pour les repérer… Yoshiko. »

La créature craintive leva ses yeux globuleux jusqu’à la tête de sa propriétaire. Elle sembla ne pas comprendre ce qu’elle lui demandait… Mais finit par faire vibrer ses élytres à grande vitesse. Elle adopta une cadence particulière, qui produisait un bruit de fond sourd et dérangeant.

« Avec ça dans les oreilles, il risque pas de savoir d’où Hoshiyo l’attaque. On va faire ça jusqu’à ce que je te dise d’arrêter. »

Là-dessus, elle adressa un signe de tête à son premier compagnon. Celui-ci se mit aussitôt à voler autour de la ronde des flambeaux…


[Voilà, à toi de jouer, je te laisse décrire ce qu’il se passe ^^ Hishiyo va utiliser des attaques à distance, genre Lame d’Air, Bomb’Beurk, etc… Il faudrait que, tout comme durant notre épreuve, tu sois encore en pleine action au moment d’achever ton post]

[Kaé]

Kaé ôta son bandeau quand Asaka le lui ordonna, ou du moins essaya. Le nœud était bien fait, et ses cheveux emmêlés par sa baignade précédente n’aidaient pas à l’affaire, sans compter que la demoiselle était, bien sûr, terriblement douée pour ce genre de chose. Elle finit par s’en sortir, non sans laisser une partie de sa touffe noire sur le morceau de tissu. Un fois le bâillon enlevé, la gamine du cligner plusieurs fois des yeux, afin que son cerveau s’habitue à avoir à nouveau des informations par l’intermédiaire de sa vue. La championne voulut alors cacher les yeux d’Absol, qui grogna à l’idée. Son regard rouge rubis étincelait dans l’obscurité, avec une lueur visiblement agressive. Kaé lui agrippa la fourrure blanche, et grommela à son tour un truc du genre : « hé, oh, si moi je me suis tapée ça il n'y a pas de raison que tu y échappes », pour le calmer. L’animal finit par se laisser faire, sans doute plus intimidé par la l’aspect sévère de la furie que par les mots – aussi convainquants soient-ils – de sa dresseuse.

Suivant les instructions de sa tutrice, la gamine guida donc Absol au milieu de l’arène, avant d’en sortir elle-même. Kaé reconnu la libellule à son apparition, grâce à la lumière émanant des torches improvisées. Elle essaya de lui dire coucou, mais la bête du se sentir intimidée par cette adolescente immature, car elle se réfugia immédiatement derrière sa maîtresse. La fille leva les sourcils, intriguée de faire une si forte impression sur la bestiole. Elle ne chercha pas à être davantage sympathique, ne voulant pas effrayer Yoshiko plus qu’elle n’était déjà paniquée. Madame Chôko expliqua les règles de ce nouveau jeu à Kaé, qui hocha la tête, montrant ainsi qu’elle avait compris ce qu’on attendait d’elle. Bon, ça n’avait pas l’air si compliqué que cela dans le fond, elle ne pensait pas que cet exercice leur poserait des vrais problèmes. Après tout, ils avaient bien réussi à finir le précédent, il n'y avait pas de raison qu’ils s’en sortent moins bien sur celui-ci. Juste avant que la dompteuse ne donne le top de départ, Kaé lança un encouragement à son combattant, afin de s’assurer que, d’une part, il l’entendait, et de l’autre, il pouvait compter sur elle. L’interpelé répondit avec un lourd soupir, et l’entraînement débuta.

Le Nostenfer commença le bal lentement avec quelques faibles Tranches Air, que Kaé pu demander à Absol d’esquiver sans peine, en se décalant à gauche, ou à droite, sans trop de souci. La gamine commença à prendre confiance en elle, se convainquant que tout ça se passerait aussi facilement que ça. Malheureusement pour elle, la bête volante n’allait pas se contenter de choses aussi faciles, puis décida de passer à la vitesse supérieure en balançant quelques Bomb-Beurk assez rapprochées les unes des autres. L’apprentie dompteuse ordonna alors à son Pokémon de les éviter en prenant systématiquement à droite, jusqu’à ce que finalement, celui-ci se retrouva de l’autre côté de l’arène, faisant face à Kaé, avec leur ennemi entre eux deux. Toute une partie à droite de leur zone de combat était infectée par une couche de poison qui recouvrait le sol, la rendant dangereuse.

La bête volante pausa un instant, laissant à son adversaire le temps de se remettre sur ses appuis, puis prépara un grande bourrasque d’air à lui envoyer à la figure. Kaé se mordit la lèvre, puis hurla promptement « Gauche ! » à Absol, pour l’empêcher de retourner dans la mare acide. Sauf que, vous l’aurez comprit, un léger décalage s’était infiltré dans leur routine… Le Pokémon se trouvant en face de Kaé, leurs directions étaient dorénavant inversées, et du point de vue d’Absol, sa maitresse lui demandait donc naturellement de refaire un tour dans la zone où il avait entendu des gros « SBLOCH » et qui dégageait maintenant une odeur pas très attirante… Incertain, l’animal hésitait à bouger, jusqu’à ce que la bourrasque, lui arrivant dessus de plein fouet, le décide pour lui.

Ainsi, le loup blanc se retrouva projeté en arrière, allant se fracasser contre un des piliers formant les limites de l’arène. Le flambeau vola, tombant contre la mare acide, l’enflammant brutalement. De grandes flammes jaunes orangées s’élevèrent soudain dans le ciel, cramant la moitié du terrain disponible pour les deux combattants. La gamine hurla sur le bord, mais cela n’empêcha pas l’oiseau de malheur de continuer à attaquer, décidant de ne pas laisser une minute de repos à l’autre, qui avait déjà assez glandé pendant la partie facile. Cependant, il resta gentil, lançant un Vibroscure qu’Absol, en tant que partisan des ténèbres, devait connaître.

L’animal en face, allongé sur le sol, ressenti immédiatement l’approche des forces obscures, et grimaça un sourire. Enfin quelque chose qu’il allait pouvoir utiliser à son avantage. Kaé lui hurlait de reculer, mais que savait-elle de la maîtrise de l’ombre ? Elle ne pouvait pas juger ce qu’il y avait à faire, ni ce qu’il pouvait faire, sur son propre terrain de jeu. Ici, il avait ni besoin de sa vue, ni de son ouïe, son affection pour les talents noirs lui suffirait. Quand la vague déferla sur lui, il savait d’où elle venait et il pouvait contre-attaquer. Il pouvait faire tout arrêter, en suivant cette trace et en s’en prenant directement à la source, il était capable de mettre fin à cet entraînement ridicule. Puisant à son tour dans ses capacités, il s’enfonça dans les ténèbres, voulant Feinter son adversaire pour pouvoir l’atteindre alors qu’il était tout là-haut.

Il disparut dans l’ombre, réapparaissant… Dans les braises fumantes. Les flammes le mordirent alors qu’il poussa les plus longs et terrible hurlement que Kaé eut jamais entendu son ami émettre. Son mugissement était plein de souffrance et de douleur, faisant comprendre avec un son glauque le mal qui le rongeait. Il remplit la demoiselle de peur et de frustration, faisant accélérer brutalement les battements du cœur de celle-ci. Elle allait crier le nom de son compagnon, complétement paniquée, quand d’autres paroles se bousculèrent dans sa bouche à la place.

« VIVE-ATTAQUE ! »

La gamine avait crié sans beaucoup réfléchir, mais elle était sûre de ce qu’elle faisait. Sa voix parvint aux oreilles de l’animal en souffrance, qui avait, lui, du mal à voir clair au milieu de toute cette chaleur qui le dévorait. S’accrochant à cette petite phrase, il emmagasina toute sa force pour bondir aussi rapidement qu’il put, coursant droit devant lui, sans savoir où il allait ni pourquoi il faisait cela. Rapidement, le chaud disparu, sembla lointain, alors que seule sa jambe continuer à le mordre.

« Roule toi dans la terre ! »

L’animal s’obtempéra, ne cherchant pas à comprendre ce qui se passait. Il s’agglutina sur le sol, souillant sa belle fourrure qui faisait sa fierté. Bientôt, la douleur ne fut plus qu’un vague souvenir, alors qu’il ne restait plus de cet épisode que des sensations désagréables qui lui agrippaient le corps, et une odeur de crâmé. Sa dresseuse lui avait sauvé la vie après son acte idiot, et il se maudissait alors qu’il essayait de se remettre sur pied, ses muscles tremblant encore de sa mésaventure. À l’extérieur du terrain, Kaé soupira lourdement, se sentant un peu feinte. Elle pouvait dire n’avoir jamais, au grand jamais, eu aussi peur de sa vie. Elle vit son ami se relever difficilement, et lança un coup d’œil en direction d’Asaka. Elle n’allait pas faire arrêter tout ça après ce qui venait de se produire ? Comment pouvait-elle… Le Nostenfer était déjà en train d’accumuler de l’énergie pour sa prochaine attaque, ne laissant pas au duo le temps de se remettre de ses émotions. La gamine hésitait à rappeler son ami, ne voulant plus qu’il se force davantage… Elle se mit à courir en faisant le tour de l’arène, jusqu’à ce qu’elle soit à l’endroit le plus proche qu’elle puisse de son ami.

« Si tu veux continuer, esquive à droite, mais fait attention, il y a une butte… Sinon, recule, tu as déjà suffisamment montré de quoi tu étais capable, c’est pas grave si on s’arrête maintenant… »

L’animal poussa un grognement, se redressant dans toute sa splendeur, bondissant aussi agilement qu’il put sur la droite, évitant le rocher comme dicté par sa maîtresse. Kaé avala sa salive mais respecta le vœu de son compagnon, et continua à le guider, tout en essayant de maintenir, cette fois-ci, une distance aussi proche que possible entre eux deux, sans jamais pour autant mettre un pied dans l’arène. Elle ne cessait donc de tourner dans tous les sens, jugeant que ce n’était pas qu’à Absol de devoir se fatiguer à la tâche.

[Asaka Chôko]

Le début de l’exercice se passa sans encombre. Kaé parvenait facilement à prévoir la direction des projectiles lancés par la chauve-souris à l’aile abîmée, et son compagnon immaculé suivait docilement ses ordres.
Cependant, comme Asaka s’y était attendu, les choses se gâtèrent dès que le rythme s’accéléra.

La Terrosienne commença à paniquer, ce qui se ressentait dans sa façon de donner des ordres : elle réitérait toujours le même, si bien qu’elle finit par bloquer son loup de neige… Et le faire hésiter. Hum, elle avait un peu de mal à se mettre à sa place, à ce qu’il semblait…
Absol se prit de plein fouet la lame de vent de son adversaire, faisant tomber l’un des flambeaux qui embrasa aussitôt l’un des côtés entiers de l’arène, du fait du poison qui le recouvrait.

Cette situation imprévue accentua encore la panique que la Championne aux oiseaux ressentait chez son élève. Et cela se répercuta sur son pokémon. Peut-être sentait-il lui aussi qu’elle perdait son sang-froid ? Et peut-être, également, que son précédent ordre l’avait quelque peu refroidi.
Toujours était-il que, au lieu de reculer comme sa dresseuse le lui demandait, Absol décida de jouer avec les ténèbres lancées par Hoshiyo. Il avait apparemment voulu répliquer face à son attaque… Mais sa Feinte ne le conduisit qu’en plein milieu du brasier.

Sur plusieurs kilomètres à la ronde, le sang des créatures dut se glacer, tant le hurlement du loup était déchirant et sonore. Néanmoins, contre toute attente, cela eut pour effet de réveiller Kaé de sa torpeur.

Elle lui intima un nouvel ordre d’une voix ferme, un ton qu’elle n’avait jamais employé avec lui avant cet exercice. Certainement rassuré par ce timbre familier et l’assurance qui accompagnait ces mots, Absol ne se fit pas prier pour bondir hors de l’incendie, et se rouler par terre dans la seconde suivant la demande de sa dresseuse.

Un imperceptible sourire se dessina sur les lèvres d’Asaka lorsqu’elle vit son élève briser son immobilisme, pour suivre son partenaire dans ses mouvements. Enfin, elle semblait avoir compris.

La Furie d’Alfen laissa son premier compagnon poursuivre encore ses assauts pendant quelques minutes, afin de vérifier si ce qu’elle avait vu pendant un instant se vérifiait encore. Apparemment oui. Aussi, elle adressa un hochement de tête à la grosse chauve-souris, qui vint se poser sur son bras tendu, la tête en bas.

« Tu peux lui enlever le bandeau. L’exercice est terminé… Et je pense que tu as un peu mieux compris comment communiquer avec ton Absol. »

L’ancienne espionne attendit, le temps que son élève et son partenaire arrivent à sa hauteur, et poursuivit.

« Je ne t’ai montré que deux ou trois petites choses, mais à mon avis, c’est déjà une bonne base. Oh, bien sûr, j’aurais pu te faire un entraînement plus long, plus intense… Mais, à un moment, c’est à toi de prendre les initiatives. »

Asaka balaya l’espace devant elle de la main. Aussitôt, une rafale de vent naquit de son mouvement, et alla éteindre les flambeaux et le brasier provoqué involontairement. Puis, elle actionna le mécanisme de la capsule contenant sa monture militaire. Dès que l’autruche tricéphale se matérialisa devant elle, elle se mit en selle avant de rentrer sa petite libellule craintive et son premier compagnon dans leurs globes respectifs.

« Continue de t’entraîner, ça ne pourra aller qu’en s’améliorant. Si tu passes un jour à Alfen, pense à faire un saut à l’Arène, que je puisse voir si tu as suivi ce que je t’ai dit, ou si tu as préféré faire la sourde. »

Sur ce, la Furie d’Alfen lui adressa un geste nonchalant de la main, avant d’intimer à Dachou de reprendre la route. Il était temps pour eux de revenir dans son fief.


[Pas très contente de ce dernier post, mais osef ! Enfin finiiiiii !!!]

[Kaé]

Kaé et son ami s’immobilisèrent dès qu’Asaka rappela son animal, annonçant la fin de l’entraînement. Les deux n’osèrent pas bouger jusqu’à ce que la championne s’avance enfin pour commenter leur prestation. Quand elle signala à la gamine qu’elle pouvait ôter le bandeau des yeux d’Absol, le Pokémon s’écroula, cédant sous son propre poids, exténué. L’apprentie dompteuse se dépêcha de lui enlever la lanière de tissu, puis elle le caressa et lui glissa quelques mots gentils à l’oreille avant de le rappeler dans sa sphère. Elle savait qu’il n’aimait pas du tout être emprisonné de la sorte, mais il était trop faible pour lutter et la fille ne voulait pas que son état s’empire davantage. Elle se releva ensuite pour s’avancer vers la dame, l’écoutant. Elle hocha la tête à la fin de sa première tirade, et sourit après la seconde.

« Ça marche m’dame, vous pouvez compter sur moi ! » répondit-elle, se faisant une note dans sa tête qui s’effacerait dès le levé du jour.

Puis, sans crier garde, la dame grimpa sur sa monture et mit les voiles, laissant Kaé là, au beau milieu d’une clairière un peu bousillée, en pleine nuit. La gamine titla, incertaine de ce qu’elle devait ou pouvait faire du coup. Regardant autour d’elle pour faire l'état des lieux, elle frissonna lorsqu’une brise fraiche parcourue la forêt. Bon, il allait falloir commencer par se mettre au chaud et… s’occuper de ses amis, qui étaient dans un sale état, quand même. Elle ramassa donc ses affaires et trouvât une branche encore incandescente, qu’elle serait capable de raviver pour se faire un bon feu pour la nuit. Ramassant un peu de bois en chemin, elle se mut jusqu’à la rivière, la soif guidant ses pas. Finalement, elle installa un bivouaque à quelques mètres de la rive, dépliant tout ce dont elle avait besoin. Elle alla ensuite se passer un peu d’eau sur la figure pour se laver et tenta de démêler ses cheveux, avec un résultat incertain.

Une fois sa toilette terminée, elle s’assit donc en face de son feu, observant l’eau calme qui défilait devant elle. Elle se sortit un morceau de saucisson qu’elle avala goulument, avant de lever la tête pour voir les étoiles brillant dans le ciel sombre. Elle en remarqua une en particulier, qui la fit buggé un instant. Saisissant ensuite ses deux pokéballs, elle libéra les deux grands félins en piteux état. Posant la tête de l’Absol somnolent sur ses cuisses, Luxray allongée juste à côté, la petite fille se mit à chantonner, avec sa voix un peu rauque.

La fille utilisait sa serviette mouillée pour nettoyer les plaies et la fourrure d’Absol puis de Luxray, les caressant lentement pendant qu’elle les soignait. Elle s’appliqua ensuite à les bander et les peigner, sachant combien Absol tenait à son peau pelage. Elle leur donna ensuite à boire un peu de lait meumeu, qu’elle avait gagné à Kabana pour avoir chassé des chats. Ils boudèrent un peu la boisson avant de se laisser faire, trop fatigués pour lutter pour leur honneur, et de toute façon, ils ne pouvaient rien avaler d’autre.

La demoiselle s’appliquait à finir de démêler la mèche du loup blanc qui reposait sur ses genoux lorsque l’eau du lac s’agita, et qu’un petit Hypotrempe se présenta, accompagné d’un Laggron, qui se tenait caché juste derrière. La gamine leur sourit en les voyant.

« J’en ai fait bavé à vous aussi, hein ? » rigola-t-elle doucement, ne voulant pas réveiller ses bébés. « Merci encore à tous les deux ; et tenez, pour la peine ! » finit-elle en leur balançant la fin de son saucisson, dont le Pokémon sol ne fit qu’une bouchée, avant de sortir de la rivière pour se coucher près du feu. Le petit dragon le suivi, s’accrochant aux antennes de son ami avant de fermer les yeux pour passer une bonne nuit. La gamine les laissa faire, avant de reprendre son travail soigné.

Quand elle eut terminé, elle leva à nouveau les yeux pour voir l’étoile qu’Absol et elle avait choisi comme étant leur astre à eux, celui qui prouverait qu’ils seraient toujours là l’un pour l’autre, même quand ils étaient séparés par des kilomètres de distance. Elle soupira avant d’ouvrir ses bras en grand et d’enlacer fort son compagnon, le serrant juste assez pour qu’il ne suffoque pas. Puis, cédant sous le poids de la fatigue à son tour, elle s’avachit dans un sommeil profond, entourée de ses deux meilleurs amis ever pour lui tenir chaud.

« Always… »


[Mais nyon il est très bien ton post ! :DBref du coup cela conclut ce topic, j’ai hâte de commencer « la suite », c’était trop chouette :PxD]

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