[ Clos ] Juste un emprunt [Soriu]

[Lehna]

La princesse descendit lentement les marches menant vers le cœur du Temple de Keldeo, faisant attention à l’endroit où elle mettait les pieds à chacun de ses pas.

Autant elle ne supportait pas devoir le concéder, autant elle devait l'avouer : la longue, très longue nuit de repos que Soriu l'avait forcé à prendre lui avait fait beaucoup de bien. À son réveil, fidèle à son habitude, elle avait grondé tout le monde ne pas avoir été levée plus tôt, clamant qu’ils étaient en retard pour rejoindre la cité. Toutefois, elle l’avait dit avec son air autoritaire, celui qu’elle n’avait pas réussi à utiliser depuis longtemps. Cela dit, elle était encore loin d’être guérie de son aventure solitaire et il lui faudrait encore plusieurs jours pour se remettre d’aplomb ; d’ailleurs, lorsque l’homme lui servit le petit-déjeuné, elle faillit même laisser échapper un sourire et un remerciement, contenus de justesse. À ce moment-là, dans sa tête, elle avait entendue une voix lui murmurer « idiote ».

Après leur descente à Abyan, elle et toute la clique – en particulier, le Psykokwak dormait toujours, et Lehna finit par décider d’utiliser une de ses noigrumes pour le transporter – s’était dépêchées de trouver des personnes à qui elle pourrait soutirer des informations. Et à ce moment-là… elle dût, contre son gré, demander de l’aide à Soriu, et de manière encore plus diffamatoire, à ses compagnes. En effet, malgré le temps passé dans les cieux la princesse ne maîtrisait pas la langue de Midgard, et, évidemment, ces ignorants ne connaissaient pas la langue universelle ; clairement, Créhelf n’était pas venue les bénir du don du savoir, jugeant probablement qu’ils ne le méritaient pas.

Au bout de plusieurs discussions, le groupe finit par apprendre que le plus grand – et probablement le seul – chevaucheur aérien de la ville devait être au temple, en train de prier leur dieu protecteur. Pressée, la noble demanda les directions pour s’y rendre, sûre que plusieurs pièces d’or pourraient changer la concentration de son futur employé.

Il y avait énormément de petits animaux en ces lieux, et il ne fallut pas longtemps à Céleste pour commencer à s’aventurer à chercher des nouveaux amis, encore et toujours. Sa maîtresse la laissa faire, la sachant suffisamment bien entraînée pour revenir vers elle lorsqu’elle la sifflerait.

Elle finit par repérer l’individu qui ressemblait au signalement qu’on lui avait donné. Il était assez grand, avec des muscles forts et prononcé, une peau sombre par rapport au reste des habitants et une barbe emmêlée. Se tenant immobile avec les yeux fermés, il était assis en tailleur, avec les mains posées sur ses genoux. La princesse s’avança, et, avec un ton qu’elle espérait convainquant, interrogea l’individu.

Vous êtes Van Rhâ ?

Je médite, expliqua calmement l’homme, avec un petit accent. À cet instant, la princesse jubila presque, rassurée qu’il parlait érasien ; cela simplifierait grandement les choses.

Nous avons besoin de vous pour…
Je médite, répéta-t-il, comme s’il ne connaissait que ces deux mots.

Tout à coup, toute la fatigue de Lehna sembla revenir au galop, faisant accélérer sa respiration et son rythme cardiaque. L’homme était une montagne, et elle le vent ridicule qui essayait de la faire plier. De la même façon qu’hier soir, elle cherchait ses mots mais était incapable de les trouver, comme si le peu d’opposition qu’on lui présentait bloquait toutes ses capacités. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’on lui faisait obstacle, et elle avait malgré cela toujours réussi à obtenir ce qu’elle voulait. Pourquoi cette fois-ci cela ne marchait-il pas ?

Déstabilisée, elle retourna se placer sous la dernière arche, celle le plus proche du centre du temps, et s’appuya contre celle-ci jusqu’à ce son cœur batte à nouveau à une allure normale. Elle n’avait qu’à attendre que cet imbécile finisse sa prière, cela ne lui coûtait rien d’attendre, c’était calculé…


Oui, Lehna est la pire des salopes envers les midgardiens, mais c’est pas exactement une nouveauté ça, si ? ^^’ xD Finalement il me faudra au minimum un message de plus pour la capture, à voir pour après :-x (mais je pense pas plus de deux :-o) Tu peux essayer de causer avec Van si tu veux, si ça t’amuse x)

[Soriu Tiadramat]

"Lehna ..."

D'habitude, il la voyait conquérante, preuve de sa force et de son esprit mental. Sauf qu'actuellement, ce n'était plus le cas. Le jeune homme aux cheveux blancs poussa un léger soupir avant de se rapprocher de l'homme. Il le regarda pendant quelques secondes, son unique oeil valide fixant longuement l'homme avant qu'il ne murmure :

"Si ça ne vous déranges pas ..."

L'homme ne lui répondit pas. Il avait visiblement compris parfaitement ce que le jeune homme avait eut en tête, n'est-ce pas ? Celui-ci se mit en position de tailleur, face à cette personne. De base, il n'avait rien à perdre à méditer avec cette personne et à faire comme lui. Contrairement à la jeune femme, il se montrait bien moins insistant. C'était ainsi qu'il allait permettre un rapprochement avec l'homme qu'elle recherchait. De longues secondes s'écoulèrent, Soriu restant parfaitement de marbre. Puis les secondes devinrent des minutes et le jeune homme n'avait pas bougé de sa position. La méditation, le côté zen, en paix avec soi, toutes ces choses, c'était habituel pour un maître de l'esprit. S'il n'était pas capable de contrôler ses émotions, de faire le vide dans ses sentiments, comment prétendre à un tel titre ?

"Cette jeune femme me semble bien zélée ..."

"Il faut la pardonner. Elle a de mauvaises habitudes que je tentes de corriger ... mais il s'avère que c'est très difficile."

"La logique voudrait que vous ne soyez pas à ses côtés."

"Si la logique avait une quelconque influence dans ce monde, cela se saurait."

Petite pointe d'ironie amusée dans la voix du jeune homme. Le fait qu'il soit avec Lehna défiait toute logique universelle. Ou alors, certains considéraient que c'était un petit plaisir masochiste qu'il s'infligeait. Avec lenteur, son oeil valide se rouvrit pour fixer la jeune femme. Elle semblait avoir retrouvé quelques couleurs ... mais bon ... Elle était encore un peu faible physiquement. Il n'était pas aveugle, il connaissait quand même un peu le corps humain. Bon ... Ce n'était pas pour ça qu'il s'attarda à la fixer mais voilà que l'homme vint dire d'une voix lente :

"Je vois ce qui défie la logique ..."

"Evitez de le dire à haute voix alors, je vous en pries."

Un fin sourire parcouru les lèvres de Van Rhã alors que la méditation continuait. De toute façon, patience était mère des vertus et Lehna devait apprendre à se contrôler. Voilà que lui-même était en train de sourire en pensant à ça. Bon, le souci, c'est que la Cryptero marchait en tournant en rond autour des deux hommes en train de méditer et que Van Rhã chuchotait :

"Vous êtes vraiment entourés de personnes très spéciales ..."

"C'est ce qui fait l'Homme et le Pokémon. Cette petite chose qui le rend unique en soi. Je suis plutôt très heureux de l'excentricité de mes pokémon, je dois avouer."

Et voilà qu'il gardait un petit sourire. Les demoiselles pokémon qui l'accompagnaient avaient toutes une petite particularité qui les rendait uniques. A partir de là ... Il était heureux et satisfait mais en même temps, une pokémon restait une pokémon ... Et il savait parfaitement ce qui se passerait s'il décidait de sortir de ce carquois de logique brute dans lequel le monde s'était enfoncé. Hum... Il était maintenant un peu troublé. Il avait finit par se redresser en s'excusant brièvement. Ca lui arrivait encore d'avoir quelques sentiment troubles, issus de son passé qui devenait de plus en plus lointain au fil des journées qui défilaient. De toute façon, visiblement, la méditation allait bientôt se terminer. Il était resté pendant une bonne demie-heure comme ça.

[Lehna]

La femme resta donc son coin, contre sa poutre, les yeux perdus dans l'horizon. Ils avaient l’air vides, comme si son corps n’était même plus habitée par une âme. La notion de temps lui avait échappée, et elle attendait sans patience son tour pour entrer en scène à nouveau. D’un œil distrait, elle remarqua le manège de Soriu, et n’eut même pas le cœur de s’en préoccuper. Elle savait qu’ils parlaient, mais elle se fichait de savoir de quoi il s’agissait ou même comment cela pourrait l’affecter. À quoi cela lui servirait-il de savoir, de toute façon ?

Impuissante.

Une fois de plus, le ton âpre de la voix fit retourner la princesse sur elle-même telle une furie, mais, une fois de plus, il n’y avait personne. Elle remarqua alors à cet instant que Soriu avait fini de faire copain-copain avec Van, et que ce dernier avait terminé sa session de méditation. Il se leva lentement, contractant chacun de ses muscles, puis entama une lourde démarche pour rejoindre la femme qui l’avait dérangé. Il se posa face à elle, les bras croisés, attendant visiblement qu’elle prenne la parole. Reprenant un peu de sa posture, elle se prépara à réitérer son discours précédemment interrompu.

Nous avons besoin de vous pour…
Vous me devez des excuses.

Le ton de la voix était sans appel. Il prit la princesse de court, et elle eut même un mouvement de recul face à l’agressivité de son interlocuteur. Surprise, elle se mit même à bégayer pour énoncer sa réponse, ou en tout cas le début de sa réplique, son cerveau ne semblant pas parvenir à lui compiler de contre-arguments.

Je ne vais pas…
Dans ce cas, nous n’avons rien à nous dire.

Il passa à côté d’elle comme s’il venait d’oublier son existence, forçant la femme à revenir sur ses mots.

Je suis désolée. Vous m’écouterez maintenant ?

Faible.

Moins prise au dépourvu que la première fois, Lehna réagit instinctivement à la voix en cherchant son origine sur sa gauche et sa droite, mais l’oublia rapidement lorsque Van s’arrêta pour à nouveau lui faire face, visiblement prêt à continuer la « conversation ».

Nous avons besoin de vous pour nous louer une monture qui nous guidera vers le monde d’en-bas, expliqua la princesse posément. C’était la première fois qu’elle arrivait à sortir une phrase aussi longue avec autant d’assurance depuis longtemps, ce qui l’encouragea à enchaîner. J’ai sur moi une bourse qui je pense vous donnera une rémunération suffisante, ajouta-t-elle en tendant ses pièces.

L’homme saisit l’objet tendu, analysa son contenu avant de reprendre la parole. Ceci n’est pas suffisant. Je vous prends cette somme maintenant et vous donnerez le même montant à ma monture lorsqu’elle vous aura déposé.

Soit, acquiesça rapidement la noble, pour qui l’argent n’avait jamais été un souci – d’autant plus qu’elle lui avait menti, il lui restait sur elle au moins le double de ce qu’il y avait dans la poche. Si l’animal peut nous déposer exactement là où on le souhaite, je lui donnerais la monnaie.

Mon Pokémon vous emmènera où vous le guiderez. Il est docile, mais ne connaît pas le chemin de lui-même. Au-delà de six heures de vol, il est entraîné pour vous laisser en plan, où que vous soyez. Même en plein vol.

La femme serra un peu les dents, mais n’eut pas grand chose à reprendre. C’était prévisible : si ces humains n’étaient pas très intelligents, il ne fallait pas en attendre plus de leurs bêtes. Elle finit par hocher la tête et présenter sa main pour sceller l’accord, à laquelle l’homme répondit en l’ignorant, en rangeant la bourse dans son pantalon et en se mettre en route pour la sortie. La noble lui lança un regard noir dans le dos, puis suivit son pas en levant les doigts à sa bouche, pour siffler sa canne.


Bon finalement il me faudra juste un dernier message après celui-ci x) (toujours pour la capture donc ^^’) mais mon prochain sera mon dernier ! ^-^

[Soriu Tiadramat]

"J'imagine que ce n'est pas facile tous les jours, n'est-ce pas "

"Et pourtant, chaque jour la rend un peu plus unique à mes yeux. Néanmoins, je ne vais pas m'en plaindre ... du moins, j'en ait perdu la force pour ça. Hahaha ... Enfin bon ... ce n'est pas un problème ... Merci pour la monture, je connais un peu Tenkeï et si elle avait pris le temps de me le demander, je lui aurais montré le chemin. Comme quoi ..."

Il ne pouvait s'empêcher de sourire. Lehna, toujours aussi imbue d'elle-même, n'avait pas envisagé ne serait-ce qu'un seul instant que la personne qui l'accompagnait connaissait plus que bien cet endroit. N'y avait-il pas vécu quelques temps ? Il avait visité les temples mais pas seulement ... Son rôle de chercheur, ses connaissances sur les créatures légendaires, ses rencontres, toutes ces choses étaient difficiles à ignorer hein ? Finalement, il ne chercha pas à en savoir plus à ce sujet. Il se rapprocha de Lehna qui était visiblement toujours autant irritée. Lorsqu'elle le vit, il comprit qu'elle était encore en colère mais il s'était excusé envers l'homme et avait annoncé son départ. Se positionnant devant la femme, il murmura :

"Si on a un problème par rapport au temps utilisé, j'aurai toujours Eoli. Je ne comptes pas vraiment sur Cryptero pour nous porter. Est-ce que vous me faites confiance pour vous emmener à bon bord ou non, mademoiselle Lehna ?"

Aucune moquerie dans le ton. Il était des plus sérieux dans sa voix alors qu'il lui souriait presque tendrement. Dans le fond, il s'habituait à la jeune femme avec le temps et elle pouvait montrer toute l'agressivité qui la caractérisait, ça ne changeait rien au fait qu'il la considérait un peu comme une enfant un peu empotée par rapport à ses émotions et ses sentiments. Enfin bon, maintenant qu'ils étaient prêts au départ, il grimpa sur la Cryptero, celle-ci piaillant de colère. Il allait tout simplement suivre et surveiller Lehna. S'il y avait un véritable problème dans les environs, il sera capable de réagir sur le moment et donc au cas où de préparer de quoi ... ah ... Hum ... Bon ... Dans le fond, heureusement qu'il était le genre de jeune homme à ne pas avoir de domicile fixe hein ? Car dans le fond, depuis Mizuhan, ils en avaient fait du voyage. En même temps, elle avait sa trop grande fierté pour exprimer sa fatigue. Heureusement que la dernière fois, il avait réussi à la forcer d'aller se reposer sinon, il ne savait pas dans quel état il aurait récupéré la jeune femme.

Maintenant que tout était bon, est-ce qu'ils pouvaient se mettre en route ? D'ailleurs, le Psykokwak, il allait le surveiller. C'était le genre de pokémon qui nécessitait une surveillance quasi-constante pour être sûr qu'il soit en bonne santé. Ce n'était pas un manque de confiance envers Lehna, simplement, ce n'était pas un pokémon très facile à vivre, il fallait avouer et si la jeune femme n'était pas apte au départ, il sera là pour l'épauler mais quand même ... Depuis le début, il semblait s'occuper d'elle. Est-ce qu'il était un peu comme son chaperon ? Il ne l'avait pas encore remarqué mais ça en donnait vraiment cette impression. BAH ! Sincèrement, ce n'était pas bien grave ce qu'il donnait comme impression. Le plus important était le fait qu'on lui avait confié une mission et qu'il n'avait aucun problème à l'accomplir. Et puis, en tant que chevalier de Mizuhan, son devoir n'était-il pas de protéger les citoyens ? Même si Lehna n'était pas du genre à réclamer sincèrement de l'aide, hein ? Bref ... Juché sur Garuda, il n'attendait plus que le départ de Lehna pour qu'ils puissent tous les deux partir. Il était prêt si nécessaire à remplacer l'oiseau au cas où.

[Et zou, fini pour moi !]

[Lehna]

La princesse maintint le regard de Soriu alors qu’il lui posait cette question presque aussi embarrassante que le « vent » qu’elle venait de se prendre de Van. Un peu à conte-cœur, la noble avala sa salive avant d’hocher subtilement la tête, du haut vers le bas. Pouvait-elle vraiment prétendre avoir d’autres choix que de celui de faire confiance à cet homme ? Même si elle ne le désirait pas, c’était son meilleur – si ce n’était seul – échappatoire. Et puis dans le fond… avec toutes les opportunités qu’il avait eu pour la trahir, il ne l’avait jamais la laissé tomber une seule fois ; pourquoi commencerait-il maintenant ?

Imbécile.

Lehna allait hurler à la voix de se taire lorsqu’elle se rendit compte que sa canne, qu’elle avait pourtant appelée, n’était toujours pas revenue. Elle se mit à pivoter sur elle-même pour la chercher, avant de siffler à nouveau, puis tenter de crier son prénom. Elle fut reprise par un des gardiens du temple, auprès duquel elle dût encore s’excuser, mais n’allait pas se priver de réitérer son action pour autant lorsque Céleste apparut enfin de sa cachette. Sans surprise, elle n’était pas seule : visiblement, elle s’était liée d’amitié avec un des petits habitants du coin, une sorte de mélange entre une loutre albinos et un petit ourson, qui brandissait fièrement… un coquillage. Exaspérée, la dresseuse fit signe à son animal de la suivre. Van et Soriu étaient tous deux déjà en train de remonter les marches pour rejoindre dans un premier temps la cité puis la surface, elle n’avait pas de temps à perdre si elle ne voulait pas les perdre de vue.

Toutefois, la canne rose se mit à piailler avant de serrer le drôle de moustique dans ses ailes. Elle lui fit un gros câlin, puis dévisagea Lehna avec des grands yeux tristes. La princesse fit non de la tête : ils avaient déjà ramassé un canard inutile, ils n’allaient pas devenir un orphelinat ambulant pour tous les clanpins qu’ils croisaient en chemin. La canne se mit à pleurer, et le même gardien rappliqua presque immédiatement pour faire une nouvelle scène à la princesse. Au même moment, la voix de Van retentit entre les murs, faisant clairement comprendre que « il n’avait pas que cela à faire et que si elle trainait encore il annulerait le marché ». Lehna posa sa paume sur son front et poussa une longue expiration, avant de relever la tête vers la Couaneton gâtée à l’aspect malheureuse. Il n’y avait rien à dire, la coordinatrice avait décidément bien développée les talents d’actrice de la petite.

Désespérée, la patronne finit par hausser les épaules et fit signe aux deux nouveaux inséparables de la suivre. Ravie, la canne se mit à danser dans tous les sens alors que l’autre chose s’était placée devant la princesse, et tout en déblatérant un speech qu’évidemment l’humaine ne comprenait pas, s’inclina devant elle, toujours armé de son coquillage. La dame le laissa faire sans rien dire, incertaine qu’il y avait quelque chose à ajouter de toute façon. Elle dépêcha les deux idiots vers la sortie sous les foudres des pratiquants, qui lui lancèrent des regards noirs sur son passage pour tout le tumulte qu’elle avait causé.

À la surface, Van attendait avec un oiseau que Lehna n’avait jamais vu auparavant. Apparemment, c’était un Déflaisan, une espèce – selon les dires de son maître – réputé pour leur vitesse et docilité. La princesse enfourcha la monture, et sans attendre son reste ordonna le décollage de la bête, pour enfin rejoindre la terre civilisée.


Et voilà pour moi aussi o/

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