Re: [ Clos ] [Event] Bataille de l'île I'o Maï

par Invité Mer 10 Déc 2008 - 20:25

La guerrière semblait être devenue quelqu'un d'autre. Pas une autre personne, ce serait mentir, mais plutôt une sorte de machine réglée dans un but précis. Celui de tuer...
Elle envoya valser Mentarie. La dernière fois que Fiarkef l'avait vue, elle était dans des buissons, au bord de la folie.
Mais il n'y pense pas. Seule son adversaire l'interesse.

La croix bleutée qui ornait l'espace entre sa poitrine battait à la même allure que le coeur du jeune homme.
Mais leurs sentiments n'etait pas les même. Nina laissait echapper une colère peu commune, les traits du visage sérieux, non crispés...
Tandis que Fiarkef, le visage pourtant tout aussi blème, ressentait la peur jusqu'au bout des doigts.

«Korosu.»

Ce mot tiré d'une langue etrangère au jeune maître elemental, laissait perplexe ce dernier.
Il le sait, mise à part si Dieu est de son côté, une mort atroce l'attendra à la fin de ce combat.
Mais il ne se laissera pas faire, et il se battra de toutes ses forces. Il donnera tout ce qu'il pourra.
Sa fin sera digne...

Nina se propulsa avec une incroyable rapidité sur Fiarkef.
La dague qui entailla profondément le petit oblique droit du guerrier, propulsa ce dernier vers l'arrière avec une violence indescriptible.

Le garçon se releva, essayant d'oublier la douleur qui lui tiraille l'abdomen.

Tu vas clamser...

En réalité, il pensait le contraire. Mais il veut montrer qu'il n'abandonnera pas, qu'il n'est pas un lâche.

Le guerrier courut en direction de Nina et frappa avec son épée vers la tête de son adversaire.
La guerrière evita le coup de justesse, mais comme si tout cela était calculé, basculant son visage vers la gauche, toujours d'un air serieux, sans trembler.
Une petite mèche de cheveux quand à elle n'avait pas resistée au tranchant de l'arme du jeune homme.

Le garçon recula et batailla de toutes ses forces, chaque coups étant contré par les dagues de Nina.
La maîtrise des ses deux armes donnent à la jeune femme une sorte d'invincibilité destabilisante.

Fiarkef n'en pouvait plus. Il bondit en arrière, à bout de souffle.
Son adversaire semblait bien loin de l'etat d'epuisement du garçon.
Le jeune homme équarquilla les yeux...

Soit elle n'est pas humaine, soit Nina cache une blessure grave au plus profond d'elle même. Une colère qu'elle n'a peut-être jamais devoilée, mais qui eclate aujourd'hui...

J'espere ne pas avoir trop dirigé tes actes Nina :^_^: *le gars qu'a les jetons*

par **Nina Wang** Mer 10 Déc 2008 - 21:46

[Ca ira là XD]

[øKØrØsu MØdeø, tour 2/3]

La petite mèche de cheveux voleta un instant avant de se retrouver tranchée une nouvelle fois par la dague de Nina. La jeune fille parait chaque coup donné par Fiarkef d'une manière mécanique et calculée. Son opposant était à bout de forces et avait le souffle court. Nina ne l'entendait pas ainsi. Elle devait le tuer. Elle était entrée dans un état que peu de personnes au monde auraient pu décrire : le passage au «Mode Tuer», le «øKØrØsu MØdeø», était réservé à des gens de sang royal. Et encore, cette aptitude ne se révélait pas chez tous les héritiers du trône. C'était un talent rare et recherché.

Et le dernier roi en date à l'avoir possédé était le père de la reine actuelle de Mizuhan.

De quoi avoir quelques doutes sur les véritables origines de Nina.

Mais pour l'heure, celle-ci n'était pas en état de constater le pouvoir qu'elle déployait. Cette aptitude était certes redoutable, mais elle avait un prix de taille. En effet, un utilisateur novice de ce pouvoir prenait le risque - et quel risque ! - de perdre son humanité en s'abandonnant à l'un des trois sentiments moteurs du øKØrØsu MØdeø : la haine, le désespoir ou encore, fait surprenant, l'amour. Il suffisait de l'un des trois pour le déclencher. Mais la durée de cette folie meurtrière était variable selon les individus, et la perte de l'humanité était fréquente chez les rares personnes chez qui ce terrifiant pouvoir se manifestait. Car, comme Nina à ce moment précis, les détenteurs du øKØrØsu MØdeø révélaient cette possession dans une situation de crise, de guerre, ou en tout autre situation extrême. Et l'ignorance de ce pouvoir conduisait souvent les malheureux à leur perte.
Certains devenaient simplement des coquilles vides, des corps sans âme véritable. D'autres perdaient la raison et étaient amenés à commettre des actes dictés par leur seule folie. Dans les deux cas, c'était irréversible. Très peu de guerriers, depuis la découverte de ce pouvoir, avaient réussi à maîtriser ce pouvoir. En général, ce dernier les dévorait avant même qu'ils aient pu réagir. Mais parfois, l'utilisateur parvenait à reprendre ses esprits et à revenir à un état d'humain, et non pas de machine.

Et Nina, pour le moment, était toujours plongée dans une sorte de folie à la fois meurtrière et léthargique. Comme devenue étrangère à elle-même, la guerrière de Mizuhan n'était plus guidée que par la seule envie de tuer, motivée, dans son cas, par la haine ( et certainement par le début d'un amour, autre sentiment déclencheur du «Mode Tuer»).

La jeune fille fixa ses yeux aussi noirs que le néant et le vide intersidéral sur le pauvre maître élémental de Flamen qui avait eu la malchance d'être le catalyseur de ce déchaînement. Et le même mot revint sur les lèvres de Nina.

«Korosu.»

La croix palpita, mais plus faiblement. Cependant, aucun autre changement notable ne se produisit, et Nina courut (d'ailleurs, courait-elle vraiment ? Autant dire qu'elle rasait le sol rapidement) vers son adversaire. Celui-ci évita ses deux premiers coups, mais ne put empêcher le troisième de porter. La lame glacée s'enfonça dans la chair, puis fut promptement retirée par sa propriétaire, qui fit un bond en arrière, telle une machine réglée pour blesser, puis esquiver, pour blesser de plus en plus, et pour esquiver encore.

par Invité Jeu 11 Déc 2008 - 19:08

«Korosu.»

Et voilà que ça recommence.
Alors que Fiarkef venait à peine de se relever, Nina lui fonça dessus après avoir répété le mot étrange.

Le garçon eu à peine le temps de ressaisir son arme et parer les deux coups de daguent, avant qu'un troisième ne l'atteigne gravement sur son epaule gauche.

Fiarkef crachait ses poumons, à bout de force. Il s'ecroula.
Mais le fait de se sentir maîtriser avec tant de facilité vexa profondément le jeune homme, et celui-ci aussi sentait la colère monter en lui. Bien que moins rageuse que celle de Nina...

Je ne peut pas... Il faut que je continue...

Le guerrier planta son épée dans la terre boueuse et hissa son corps meurtri, les yeux fixé sur son ennemie.

Fiarkef laissa son arme enfoncée dans le sol, et degaina avec faiblesse ses deux lames d'Insecateur.
Il sera plus rapide comme ça...

Le guerrier se propulsa vers Nina avec force, se debrouillant tant bien que mal sans sa maîtrise du feu, et frappa à plusieurs reprises.
Sur une dizaine de coups, tous furent parés sauf un, qui blessa legerement la guerrière, qui ne semblait pas reagir à la douleur.

Cette dernière allonga son bras et coupa d'un trait horizontal et net au niveau du thorax de Fiarkef.

Le garçon fut projeter une nouvelle fois vers l'arrière.
Maintenant couché sur le côté, une partie du visage plongé dans la boue, le jeune homme ne sait s'il aura la force de se relever...

par Gabrielle Jeu 11 Déc 2008 - 23:08

********

« Il y a un Océan sous ma chair. L'eau rouge a englouti mon esprit pendant un instant, côtoyant ce cœur de bête qui dévore une à une les proies qui osent lui faire face. Cette créature qui semble déverser sa colère sur le monde entier. Elle hurle sa tristesse derrière ses la(r)mes de sang. La rage du fond de ses entrailles.
Je me sens perdue sur cet Océan. Je ne sens plus mon corps, même la douleur s'est estompée... Pourtant je sens l'agitation autour de moi, je peux encore sentir la terre mouillée, Myaror qui veille sur moi, l'acier qui s'entrechoque. Les sabots martelant la terre, les rugissements des animaux, le bruit de la pluie »

« Et Elle. »

« J'aimerais que tu viennes vers moi. Que la tempête se calme, que l'eau redevienne claire... Que tes yeux retrouvent leur éclat doré, que l'horloge de ton cœur redevienne humaine, que je puisse de nouveau voir ce sourire qui donne des ailes... »

********

par Invité Ven 12 Déc 2008 - 17:19

Trois coups, trois échecs, trois entailles. Entailles profondes, meurtrières, internes. L'une pour l'estime, l'une pour la conscience, l'une pour la fièreté. Colère? Non. Rage? Non. Remords? Non. Indescriptible? Peut-être. Abendonner? Jamais. Mais elle commence à perdre espoir. Comment gagner ainsi? Contre une telle adversaire? Elle n'est pas de taille, elle sent la mort qui l'attend au bou de ce combat. Pourquoi lutter alors que tout est joué? Ego. Fièreté. Combativité. Non-sens ou follie? Suicidaire ou kamikaze? Vengence sera son maître mot. Inconscience celui de ses actions. Aisément repoussée, elle entend les coups portés à d'autres. Noir, rouge, violet, peu importe la couleur avec laquelle elle voit, elle voit, c'est tout. Blessée, les plus mortelles entailles sont internes, même si son corps en réchappe de justesse. Elle se relève avec peine, trouvant appui sur sa fureur, trouvant appui sur sa fièreté. Vulcain s'approche, il sent son état de rage folle. Le lainergie de Nina? Il le laisse pour sa dresseuse. Quite à se faire attaquer par derrière, autant qu'il y ait une bonne raison à cela. Elle ne le regarde même pas, son regard plein de pitié, de déception sans doute aussi lui aurait fait trop mal. Douleur? Souffrance? Tout est dans la tête, et si la volonté ne suit plus, plus rien ne sert de continuer. La puissance s'est comme évaporé, seul la rage et la fureur persistent encore en elle.

-Je n'ai pas besoin de ta pitié! Rend-toi utile et empêche ce mouton de malheur de s'opposer à notre combat. C'est mon adversaire.-

Elle désigne Nina du regard Elle sait pertinemment qu'elle va perdre, tant pis. Avant de se lancer dans la bataille, elle observe ses mouvements face à Fiarkef, jette un dernier regard à la guerrière étendue par terre, ferme sa conscience aux sentiments qui la hante. Dans sa vision, tout est différent. Malgré la douleur, elle compte se battre. Malgré son état, elle compte l'attaquer. Malgré sa fièreté, elle sait qu'elle va perdre. Mais elle se battra. Jusqu'au bout.

-Vengence.-

Un seul mot à la bouche, un seul mot dans la tête. Un seul mot pour se faire tuer. Un seul mot pour se faire vivre encore un peu...

-Vengence.-

Plus elle le dit, plus elle le pense. Plus elle le pense, plus elle y croit. Plus elle y croit, plus elle est prête pour son dernier combat.

-Vengence!-

La tête du garçon est à présent à moitié plongée dans la boue, Nina va l'achever. Baisse-t-elle sa garde? Est-ce le moment? 85% des réserves d'énergie de Mentarie sont parties en fumée durant le reste de la bataille. 15%, ça suffit? *On verra bien.* Vulcain se dresse entre les humains et le mouton à la laine rose : il a reçu un ordre clair, il le respectera. Sa dresseuse veut être seule, elle le sera. Un instant plus tard, il tourne la têt et voit sa dresseuse se jetter sur Nina, toute peur oubliée, toutes flammes en avant. Le coup est mal calculé : Nina la repousse comme une machine à laquelle on aurait assigné une fonction machinale de se débarasser des gêneurs potentiels. Elle s'écrase à terre, mange un peu de boue avant de la recracher aussitôt. Elle enrage, grogne un peu à la manière de son Noctali et se relève encore plus péniblement que précédemment.

-Vengence!!!!!-

Ses dernières réserves, sa dernière tentative, son dernier échec. Plus de forces, trop d'eau, pas assez de pouvoir, aucun espoir. Néant. Même pas le temps de revenir à la charge. Un éclaire de lucidité dans toute cette follie? *Trop tard pour moi, j'ai eu ma chance.* Pas une once de regret, juste un sourir aussi moqueur qu'à l'accoutumé. Elle tombe, Vulcain et Demon se précipitent vers elle, abendonnant leurs postes pour secourir leur dresseuse.
Elle tombe, coment?! J'abendonne la garde du Lainergie, tant pis pour lui! Demon est là, lui aussi. Il faut la tirer de là; Nina va la tuer. Je fais signe au Noctali; il n'en avait pas besoin. Lui aussi à compris qu'il faut la transporter ailleurs. Il attaque de toutes part les éventuels ennemis à coups de ball'ombre et moi je m'empresse de suivre la voie qu'il me trace, ma dresseuse sur le dos. Le bâteau qui mène hors de l'île est proche, nous l'attengons sans trop d'encombres. Le capitaine nous ramène sur la terre ferme en même temps que des tas d'autres blessés et que quelques morts... Ils sont de tous les pays, mais dans ces cas là, ça nous importe peu. Des personnes humains sont agenouillées, çà et là autour des blessés. Quand le bâteau tocuhe terre assez rapidement. Le laps de temps qui s'écoule durant la traversé me paraît pourtant éternel. Nous y sommes, Mais nous débarquons à Mizuhan. Il nous faudra sûrement nous ccher, le temps que Mentarie récupère. Nous touchons terre près d'une forêt. Nous pourrons nous y abriter.

par **Nina Wang** Ven 12 Déc 2008 - 22:27

[øKØrØsu MØdeø, tour 3/3]

Le seul coup que la machine aquatique ne put parer lui occasionna une blessure légère au niveau de l'épaule droite. Mais chacun sait qu'une machine, ça ne souffre pas...le sang rougeâtre qui gicla se mêla presqu'aussitôt à l'eau qui constitue le redoutable bouclier de Nina. Elle tendit immédiatement le bras gauche et repoussa violemment Fiarkef en le blessant d'un trait propre et net - celui d'une mécanique bien huilée - au niveau du thorax. L'ennemi de Nina tomba dans la boue tandis que Mentarie revenait à la charge. Irai, qui crépitait littéralement, déchargea une attaque Tonnerre sur le Magmar inattentif qui n'avait d'yeux que pour sa dresseuse. Mais le Pokémon des volcans continua de courir malgré tout vers Mentarie, qui venait de se faire repousser sans ménagement par le corps entouré d'eau qui était Nina quelques minutes auparavant.

Mentarie fut rapidement emmenée par ses Pokémon, puisqu'elle était hors-combat. Fiarkef, lui, était à terre, et Nina s'approcha lentement de lui, baissant un regard qu'on aurait pu croire dédaigneux (mais qui n'exprimait en fait rien) sur son adversaire vaincu. Elle leva sa dague et s'apprêta à l'abattre lorsque Sidéron pousse un cri qui fait à peine tourner à Nina la tête vers son origine. Le Galegon était tout près de Gabrielle et essayait, avec Myaror, de la réveiller.

ØØØØØØØØØØØØØØØØØØØØØØØØØØ

En voyant la championne qui baigne dans une large mare de sang, la machine commence à ralentir. Les rouages ne tournent plus aussi bien. La croix palpite de moins en moins. La colère, qui se présentait comme un substitut à l'âme, avec sa dimension vitaliste, quitte peu à peu chacun des membres de la mécanique mortelle. Le néant qui ne s'exprime pas est subrepticement remplacé par un autre sentiment tout aussi fort : la peur.

ØØØØØØØØØØØØØØØØØØØØØØØØØØ

Les yeux noirs de Nina reprirent graduellement leur couleur ambrée. Le visage inexpressif se figea soudain, avant de se doter d'une expression proprement humaine. La peur de perdre ce qui nous est cher. La seule manière de sauver Nina.

Celle-ci se remit en mouvement, et courut vers sa camarade. Son teint était pâle, livide même. Son liquide vital s'écoulait lentement de ses blessures, la rapprochant pas à pas de son dernier souffle, de vie, lui aussi, qui la mènerait à la mort, paradoxalement. Alors que l'eau qui tourbillonnait autour d'elle se calmait, la guerrière prit conscience de la gravité de la situation. Elle regarda Myaror et voulut mettre ses dagues à leur place, sous sa tenue verte de guerrière...mais elle portait quelque chose d'étrange, de bleu, de mouillé. Quel étrange vêtement...elle ne comprenait pas, désorientée. Par quel phénomène avait-elle pu se doter d'une telle chose ?

Mais ce n'était pas le moment. Elle sentait confusément qu'il s'était produit une chose totalement inexplicable. Son sang bouillonnait, mais elle ignorait pourquoi.

«Myaror...aide-moi...il faut la porter...l'aider...elle va mourir...et je ne veux pas.»

Le simple fait de proclamer cela lui donnait la conviction que Gabrielle ne mourrait effectivement pas. Elle hissa le corps inanimé de la championne sur le dos de Myaror, avec l'aide de Sidéron. Elle le cala et chercha des yeux sa Lainergie. Celle-ci semblait aussi sortir d'une léthargie que Nina ne parvenait pas à expliquer. Elle rappela Irai et se souvint vaguement que Genki était déjà dans sa Ball. Elle s'apprêta à monter sur le dos du Libégon quand elle vit le corps de Fiarkef, dans la boue. Etait-ce un de ses ennemis ? Elle n'en savait absolument rien. Mais elle ne devait pas le laisser comme ça...

Le Roucarnage de Gabrielle tournoyait au-dessus du groupe, attendant sans doute un signe, un ordre, quelque chose de la fille à laquelle sa maîtresse s'était intéressée. Nina désigna Fiarkef, puis souleva sans difficulté majeure le jeune homme qui semblait si faible que Nina se pensait incapable d'être la responsable de sa défaite. Mettre quelqu'un dans un état de fatigue pareil, ce n'était pas humain...

Le Roucarnage, chargé de son fardeau, s'envola. Noarfang était là, lui aussi. Tropius était également revenu vers elle. En tatônnant, Nina trouva leurs Balls respectives et les rappela. Ils devaient être fatigués...non ?

La jeune guerrière de Mizuhan monta sur le dos de Myaror ; celui-ci rejoignit son camarade Roucarnage dans les cieux et suivit les directives de Nina. Que faire, quand sa maîtresse était en danger de mort ? La jeune fille fit un signe rapide à son père adoptif. Il comprit et lui adressa un signe qui signifiait qu'il la remerciait d'avoir donné le meilleur d'elle-même dans cette difficile bataille. Elle avait une nouvelle personne à protéger, mais elle resterait toujours loyale et reconnaissante envers Sergei. Et il le savait, au fond.

Le groupe aérien quitta donc la bataille sanglante tandis que l'aube s'annonçait déjà...

[Je nous emmène...tu verras bien =) ]

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