[ Clos ] Premier pas de dresseur ! [PV Iroh]

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Hum… Que faire… Que devait-il faire ? Aller à Eternara ? Se jeter dans les griffes du loup en passant par Flamen et foncer dans le tas pour récupérer son père ? Quels seraient leurs intérêts s’ils tuaient son père ?… Par plaisir, peut-être… Il n’en savait rien… Ca lui prenait la tête comme jamais… Et comment allait-il avancer ? Il avait toujours voulu devenir dresseur, mais pas dans ces conditions ! Pas en ayant comme excuse qu’il devait sauver son père ! Pablo n’était pas encore formé… Et bien qu’il y mette tout son cœur, il n’arrivait pas à gagner des combats… Il avait réussi à apprendre une attaque en observant un Lixy sauvage… Mais Zaran ne savait pas comment utiliser l’attaque Gribouille à la perfection… Pendant ces années, ils s’étaient toujours entraidés, toujours soutenus… Maintenant, ils devaient avancer… Et… Arrêter de pleurer.Sur le lit qu’on lui avait prêté, le garçon était recroquevillé, pleurant dans ses genoux, tandis que son Queulorior était à côté de lui, essayant de le câliner un peu pour le réconforter. Malgré leur jeunesse commune, les deux êtres avaient une amitié redoutable… Mais également une inexpérience remarquable… Le Pokémon savait ce qu’il devait faire ; Être là et attendre… Attendre que son maître arrête de pleurer. Pablo partageait la peine de son dresseur parce qu’il connaissait son père comme un maître aussi, et les deux amis le considéraient comme un vrai père. Au bout de quelques minutes, Zaran arrêta de trembler et de sangloter. Desserrant son emprise sur ses genoux, il laissa tomber ses bras sur le côté. Le Queulorior prit la main de son ami puis se mit à dessiner avec sa queue un cœur, symbole de leur amitié. Reniflant une fois, Zaran regarda sa main et eut un petit sourire. Il serra son Pokémon contre lui, pour le remercier de son soutien, aussi faible qu’il soit… Le Queulorior passa ses pattes dans le dos de son dresseur, le caressant pour continuer de le réconforter. Peu de mots suffisaient entre eux. Juste des gestes. Après quelques secondes d’étreinte, les deux êtres se séparèrent et Zaran essuya ses yeux encore humides.- Merci Pablo… Sans toi, je ne pourrais plus rien.- Keu lolo…Zaran quitta le lit. De près, Pablo le suivit. Sortant de la chambre, il tomba nez à nez avec la vieille dame qui avait bien voulue le recueillir car sa maison s’était écroulée. Il la salua humblement, lui offrant un sourire presque sincère, mais légèrement forcé. Elle lui offrait à manger et un lit, il ne fallait pas tirer une tête de mort en permanence, même s’il n’était pas très heureux… Le garçon regarda rapidement par la fenêtre de la maison, puis poussa un silencieux, mais profond soupir. La vieille dame lui offrit la même réponse. Puis, elle s’adressa enfin à lui, autrement que pour lui dire bonjour.- Tu devrais partir… Tu n’es pas à ta place, ici. Je ne te chasse pas, mon petit… Mais si personne ne réagit pour ton père, ils risquent de ne lui trouver aucune utilité…- Je comprends… Est-ce que je peux vous aider ? Pour vous remercier de m’avoir accueilli… Si je pouvais faire quelque chose pour vous…- Non, ce n’est pas nécessaire, j’ai fait ça de bon cœur.- S’il vous plait, j’insiste !- Eh bien… Si tu es si têtu, je veux bien que tu ailles me chercher  des champignons dans la forêt… - Bien ! Je ne vous dérangerai pas plus que ça après !Se dirigeant vers la porte et ayant déjà saisi la poignée, l’ancienne lui conseilla de prendre un petit-déjeuner, cela serait mieux, et pour lui, et pour son Pokémon. Pablo se régala de baies tandis que Zaran buvait du lait d’Ecremeuh tout frais du matin. De même, les deux amis mangèrent un œuf de Leveinard, pour se porter chance. Le Queulorior, une fois qu’ils eurent fini, tira la main où il avait dessiné vers une pièce que Zaran s’empressa de rejoindre : La salle de bain. Bien que modeste, la demeure de la vieille femme possédait un système pratique qui permettait à l’eau de pluie d’être stockée, puis nettoyée pour être utilisée comme douche. Tombant ensuite dans un trou qui la conduirait vers le potager de la vieille dame. L’eau était elle-même chauffée par le soleil qui la rendait moins froide, une fois la pluie passée. Se déshabillant sans gêne devant son Pokémon, les deux amis se lavèrent rapidement, pour ne pas utiliser trop d’eau à leur hôte. Une fois sec, Zaran remit ses vêtements puis sortit. Avant de quitter la maison, il vit quelques noigrumes sur la table de la cuisine, la vieille dame, qui n’avait pas bougée, le regarda en souriant.- C’est pour… ?- Oui, pour toi. Ces noigrumes ne me sont plus d’aucune utilité, alors que tu vas faire ton voyage. Elles ont été modifiées pour être des Pokéball. Prends-en soin, je ne pense pas que tu puisses en avoir à Payan, mais dans une autre ville, sûrement…- Je euh… Je vous remercie…- Tout le plaisir est pour moi mon garçon.Zaran prit les cinq noigrumes transformées en Pokéball et les rangea dans une de ses poches. Remerciant la dame âgée, il sortit de la maison et regarda sa maison, en ruine… Il prit une inspiration, alors que Pablo, qui n’avait pas de Pokéball, angoissait légèrement. Les yeux fermés, Zaran tenta de se calmer puis, il expira. Et proposa à son ami d’aller dans la forêt. Le suivant, Pablo fixa encore un peu la maison avant de s’enfoncer lui aussi dans l’épaisse forêt.Une fois à l’intérieur, Zaran se souvint qu’il devait trouver des champignons… Mais il y en avait partout ! Lesquels étaient comestibles ? Et ceux qui étaient toxiques ? Il était trop tard pour revenir sur ses pas… Et pendant qu’il cherchait une solution, Pablo dessinait sur le sol avec sa queue. Jusqu’à ce qu’apparaisse une boule rose qui se projeta sur la queue du Queulorior. Courant dans tous les sens, Pablo se vit soudainement poursuivre par un petit chat rose qui en voulait à mort à sa queue. Ne sachant pas quoi faire, et ne trouvant pas le petit Pokémon effrayant, Zaran ordonna à son Pokémon de s’arrêter. Celui-ci exécuta ce que son maître lui avait demandé, tandis que le Skitty s’amusait avec la queue de Queulorior, sans jamais lui faire de mal… Puis, voyant sa propre queue, le chat se mit à courir après la sienne, s’amusant… Tout seul. S’approchant doucement du félin, Zaran se mit à genoux et le regarda. Se sentant observer, le Skitty arrêta de jouer et se mit debout, face au garçon… Après quelques secondes, il lui adressa la parole.- Tu veux bien m’aider ?- Kittiiiiiiii !- Tu saurais me dire quels champignons sont bons ou pas ?- Ski ski !Sautillant, le Skitty s’approcha d’une certaine espèce de champignon, un gros champignon blanc à points vert et bleu.- Celui-là ?- Kittiiiiiiii !Zaran se pencha, puis il cueillit les champignons. Mais avant qu’il puisse dire ouf, qu’un autre chat blanc crème lui avait déjà volé son butin.- Eh ! Rends-les-moi !Le Miaouss avala les champignons puis se posa à côté de Skitty, lui léchant la joue en ronronnant. Vu comme ça, on aurait dit un couple, mais il s’agissait à bien y regarder de deux femelles… Zaran s’assit sur le sol, désespéré… Que pouvait-il faire maintenant ? Les deux Pokémon s’étaient entraidés pour le forcer à cueillir le bon champignon… Et maintenant, les deux amies s’amusaient ensemble. Jusqu’à ce que la Miaouss vienne toucher le garçon.- Nya, nyaaa…- Quoi ?…- Nyaaa, nya, nya, nyaaa…- Tu… Tu as faim ?- Nya !Le garçon se releva, Miaouss et Skitty se promenant devant lui pour chercher des champignons comestibles qu’il pourrait leur cueillir. La cueillette allait durer un peu plus long, en sachant que Pablo, effrayé par le Skitty, était maintenant tout juste derrière Zaran, près à tout instant à monter sur son épaule. Que pouvait-il bien y avoir, pour qu’un buisson bouge, près du garçon et du petit groupe de Pokémon… ?

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To the ancient land

Iroh - "La forêt du chat... en attendant, je n'en ais pas croisé un seul !"

Un jeune homme aux cheveux d'un roux orangé se baladait ainsi dans cette étrange forêt ou régnait un calme olympien et apaisant. Ce n'est pas le genre de silence sombre et morbide qui vous donnent des sueurs froide, c'est plutôt un silence doux, tranquille, à qui ont peut faire confiance pour vous annoncer le moindre bruit incongrus qui n'aurais rien à faire là. Le jeune homme se baladait ainsi, comme si de rien n'était, sans sac ni affaires, avec pour seul vêtement son pantalon, son haut de lin blanc et son lourd manteau dont la capuche était composé de fausse fourrure, en somme, ce n'était que des poils, et non de la pilosité découpé avec le cuir. Avant de ne venir ici, il avait déposé les compagnons qui ne lui serviraient à rien dans sa maison de vacances. Il n'avait besoin de personne pour les garder, son grand-père prenait une retraite mérité dans les lieux dits et pouvait parfaitement gérer ses petits amis.
Il n'était partit qu'avec trois Pokémons sur lui. Yaen, le Chimpenfeu combattif qui ne souhaitait pas évoluer, Niwatori, le Galifeu qui n'aimait guère être prit pour de la bleusaille, et enfin, le petit nouveau dont-il cherchait à connaitre tous les mystères planant sur son espèce, Denjishaku, le Magneti. Comment étaient-ils venus ? Par la voie des mers ! Ils auraient très bien put emprunter la Dracaufeu et la Ptera de Tsuugyoo, mais ou était le plaisir de voyager ? Ils se sont donc embarqués sur le premier ferry qui les amena au plus proche de Nalcia, et n'ayant nulle envie d'attendre le port, le jeune homme s'était jeté à l'eau et avait nagé jusqu'à la cote. Il n'avait pas tardé à trouvé la forêt du chat et à piqué un petit somme. Si un Pokémon aurait essayé de le fouiller, il n'aurait rien trouvé, sauf peut-être des pokéballs vide car les trois autres ne voulaient pas rester cloitrés dans leurs capsules par cette belle journée. Le soleil inondé la grande et luxuriante étendue couverte d'arbres, nimbant les lieux d'une lueur d'émeraudes et reflétant le tout de cette vie arboricole.

Le jeune homme marchait ainsi à travers bois, cherchant du regard et écoutant du bout de l'oreille le moindre bruit qui signifierait qu'un Pokémon se trouve non loin de là. Mais tout ce qu'ils avaient trouvé pour l'instant était des champignons ou des pignes de pain, rien de bien folichon n’en somme. Yaen se curait le nez avec le doigt de son pied tandis que Galifeu le regardé faire, complètement outré, caquetant parfois pour montrer à quel point le macaque était sale, mais rien à faire, le singe n'en riait que de plus belle. Quant-au Magneti, ce dernier lévitait ainsi au dessus du sol, sans ne jamais faire de bruit ou de choses étranges ou malsaines, voir, impropre. Il était tout à fait calme, silencieux, et resté quand même une bonne compagnie, alors que les deux autres se chamaillaient sans cesse. Iroh savait parfaitement pourquoi cela arrivait. Yaen était un Pokémon qui avait l'habitude de jouer avec Hi, le Solaroc, ce qui en faisait le compagnon idéal pour un double combat. Le Galifeu devait être couplé avec la Griknot, son âme de grand-frère réveillerait le protecteur qui est en lui pour protéger la petite, et cette dernière accepterait volontiers, connaissant son caractère de petite fille.

Iroh - "Ce n’est pas bientôt fini tous les deux ? Si j'ai encore une remarque je vous crame !"

Niwatori stoppa net ses allocutions, ne voulant pas contrarier son dresseur. Au contraire du singe qui prit la mouche, sauta sur l'épaule du garçon et se mit à hurler de son cri de singe. Le Galifeu ne voulait assurément pas finir en tant que poulet à la broche, mais le singe devait certainement savoir qu'il ne le ferait pas, ou il était simplement idiot. il ne se passa pas deux secondes pour qu'un corps enflammé tombe sur le sol. Certainement pas mort, ni même brûlé pour si peu, mais Iroh avait fait ce qu'il avait dit, il venait de brûler son propre Pokémon. Il n'avait rien à craindre, du feu ne fait que peu d'effet au feu. Le chimpanzé se releva, tout émoustillé, et sauta sur son dresseur. L'endroit ou son corps en feu était tombé n'était qu'à peine roussi, rien de grave, ça ne prendrait pas feu, et le Galifeu était déjà en train d'essayer de tapoter les herbes jaunies, bien qu'il n'y ais aucun risques.
Iroh se retourna presque instinctivement et assena un coup du tranchant de la main dans la tête de son compagnon. Ce dernier vola plus loin et s'écrasa contre un rocher, complètement sonné. Iroh en était à 138 victoires contre 127. Pour l'instant, il menait, mais le macaque lui avait déjà fait des victoires fulgurantes. L'homme se baladait ainsi, toujours à la recherche d'une créature électrique, mais rien à l'horizon. Le Magneti sentirait quand ils s’approcheraient de quelques choses qui animera des forces magnétiques, dont l'électricité, et devrait très rapidement les mener à sa source, mais pour l'instant, rien du tout. Encore un peu de marche voyons, Payan n'est pas si loin après tout, et ont dit les Pikachus assez commun là-bas. Cette souris lui plairais bien à posséder.

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Alors que Zaran était sur ses gardes et que toute la troupe de Pokémon regardait le buisson, celui-ci remua de plus en plus. Au bout de quelques secondes, d'un bond gracieux, mais apparemment, pas totalement contrôlé, un nouveau chat sortit de l'arbuste. Son corps était vraiment frêle, et sa fourrure, bien que ce chat soit réputé pour sa propreté, était emmêlée, et sale ; le violet et le blanc avait pris des teintes de marrons et de rouge, à cause des blessures qui saignaient légèrement. Ses yeux étaient remplis de peur, d'effroi, et même de terreur. Sa queue battait très vite derrière lui, signe que sa peur était justifiée. Mais pourquoi ce Chaglam était-il aussi effrayé que ça ? Ne faisant même pas attention au groupe de Zaran et des trois Pokémon, le chat continua de courir au plus vite, tandis que le buisson derrière lui était toujours bruissant... Mais d'une manière beaucoup plus soutenue, beaucoup plus audible et même... Dangereuse. Si la beauté est le symbole de Chaglam, son évolution en est tout le contraire. L'horrible Chaffreux poursuivant le Pokémon était gros et ventripotent, ses muscles, bien qu'ils soient bien présents, ne l'empêchaient pas de courir à une vitesse impressionnante. Grondant bruyamment contre le faible Chaglam, il continua sa course, lui aussi, sans faire attention au groupe. Zaran ne se rendit pas tout de suite compte de ce qui se passait, mais une seconde après qu'ils aient disparu, il regarda tout le monde puis ordonna aux trois Pokémon de le suivre et de poursuivre le Chaffreux. Skitty et Miaouss étaient devant lui, alors que Queulorior faisait de son mieux pour suivre derrière. Zaran tenta d'appeler le Chaffreux, mais sans succès. L'instinct de Zaran lui disait qu'il devait sauver le Chaglam. C'était peut-être ça, le sixième sens des Picossa. Courant de plus en plus vite, il arriva bientôt à un chemin naturellement formé par les Pokémon sauvages, mais sans s'arrêter il passa à quelques centimètres d'un homme accompagné de ses partenaires de combat. N'y prêtant pas plus attention que ça, le garçon s'arrêta finalement lorsque Chaffreux se fit charger -faiblement- par Skitty et Miaouss. Ces deux petits chats le déstabilisèrent et il s'arrêta, tandis que le Chaglam reprit son souffle un peu plus loin. Zaran se dépêcha de se placer à côté du Chaglam tandis que Queulorior rejoignit les deux chats pour se battre. L'ennemi était de taille, mais ils pouvaient y arriver, si à trois, ils s'y mettaient.

- Pablo, Skitty, Miaouss ! S'il vous plait, essayer de le faire partir !

Bien que les deux Pokémon félins ne lui appartenaient pas, ils exécutèrent les ordres donnés par le jeune dresseur et pour déstabiliser le gros chat, se mirent à tourner autour de lui. Tandis que le Pokémon cherchait à attaquer un de ses misérables assaillants, Pablo commençait à charger se heurta le Chaffreux qui se retourna vers lui, mais profitant de l'inattention du gros félin, Skitty chargea elle aussi le monstre et Miaouss lui donna un coup de griffe bien méritée ! Enervé par cette alliance, le Chaffreux se mit à charger dans le vide pour mettre les trois Pokémon du même côté. Mais alors qu'il se retournait, il se vit qu'un Queulorior... Et les deux autres ? Ils l'avaient pris de vitesse et l'attaquaient maintenant par derrière. Grognant d'une force à en faire vibrer les feuilles des arbres, le Chaffreux prépara ses griffes en direction de Skitty mais... Avant l'instant où l'attaque Tranche allait toucher le chat rose, il disparut. Comment ? S'il voulait comprendre, le Chaffreux devait regarder plus en dessous, où la Pokéball que Zaran avait lancée contenait maintenant le Skitty. Regardant, horrifié, comment son attaque avait raté, la forme évoluée de Chaglam se vit une nouvelle fois attaquer par Pablo et Miaouss. Et maintenant ? Comment allaient-ils faire ? A deux, ils ne pourraient faire qu'agacer le gros chat...

La technique ne marcherait plus, maintenant... Alors la petite Miaouss eut une idée. Provoquant le Chaffreux, elle le fit courir quelques secondes, histoire qu'il ne sache pas vers où elle l'emmenait... Puis elle sauta dans un arbre tandis que le gros chat se mangeait le tronc en pleine face. Sonné et déjà bien amoché, il valait mieux le laisser comme ça et partir. Zaran récupéra la Pokéball et la mit dans sa poche, puis il regarda le Chaglam qui se révéla être elle-aussi une femelle essayer de se relever mais flancher. Il s'approcha d'elle mais elle refusa de se laisser toucher.

- S'il te plait, nous devons nous dépêcher, s'il se réveille, on est très mal ! Alors, viens, je t'en prie...

La féline se pétrifia de peur en regardant au-dessus de Zaran. Captant son regard et sentant une respiration dans ses cheveux, le garçon savait que le Chaffreux s'était déjà remis de sa perte de conscience et que maintenant, il était au-dessus de lui. Il se mordit la lèvre inférieure tandis que le gros chat leva la patte pour une attaque Tranche...

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Dans un hurlement caquetant, une patte de poulet vint remplacer la tête du Chaffreux. Le félin crut voir le monde passer au ralentit, mais bien rapidement, la deuxième patte lui écrasa la face, envoyant valdinguer le gros matou un peu plus loin. Niwatori remit pattes d'oiseau à terre et poussa un cri aiguë et particulièrement perçant, un peut comme un coq qui annoncerait le jour, mais en plus combattif. Imaginons que ce soit un karatéka déguisé en volaille et qui aurait mélangé un cri de guerrier avec le caquètement d'une poule, voilà ce que donne le cri du Galifeu. Ces Pokémons feu et combat son connus pour posséder des cris puissants et assez dérangeant à entendre. Ils sont aussi très téméraires et n'abandonne jamais, préférant tomer d'épuisement ou voir leurs adversaires défaillirent sous leurs coups, d'ailleurs, ils sont capables d'effectuer une dizaine de coups de pied en une seconde que l'on ne pourrait pas voir avec un œil humain. Ce sont des créatures très fortes et loyales dont les flammes sont devenues si puissantes qu'elles pourraient tuer n'importe quel petits pokémon, tel des Roucool. Ils ont perdus leur grande maladresse de Poussifeu pour une assurance et une maîtrise sans pareil. Bien sûr, ce ne sont pas les plus intelligents des Pokémons, capables de brûler leurs maîtres sans le vouloir, mais Iroh n'a jamais eu trop de problème avec ça.

Iroh - "Tu utiliseras un Jet De Sable suivis d'une Puissance, et tu relanceras une attaque Double Pied !"

Le poulet couru vers le chat qui se passa une patte sur la figure pour se débarbouiller et se mit à son tour à charger son adversaire. Le Galifeu fit une retourné sur lui-même, plantant ses griffes dans le sol et raclant le tout en direction du gros chat. La terre vola ainsi directement dans les yeux du pokémon qui fit une chute en voulant se protéger les mirettes. Alors que le gros matou essayait de se nettoyer tant bien que mal les globes oculaires, le poulet eu le temps de se camper sur ses deux pattes en poussant un cri de courage qui servirait à fortifier sa force et sa volonté. Le chat tenta un coup de griffe pendant qu'il s'essuyait les yeux sans réussir à se les nettoyer, le poulet n'eut aucun mal à éviter cette attaque lancé au hasard.
Niwatori sauta au-dessus du sol, fit un salto avant, et redescendit la patte droite en avant, la gauche replié. Il écrasa ainsi la tête du gros chat sur le sol et lui fit mordre la poussière, le second pied arriva et frappa la bestiole dans les cotes qui roula un peu plus loin. Pas plus chamboulé que ça, le Chaffreux se releva, mécontent, sa fourrure n'étant plus aussi entretenue et ordonné que tout à l'heure. La bestiole passait pour un simple chat de gouttière.

Iroh claquait des doigts pour attirer l'attention de son pokémon et lui montra la queue du Chaffreux auquel il allait devoir faire attention. Le Gros chat se mit à cracher en faisant rouler un grondement méchant et courroucé, puis se jeta sur le poulet qui lui brûla les moustaches à coup de flammèches. Mais l'adversaire ne s'arrêta pas pour autant et tomba sur le poulet qui tituba, le chat le griffant méchamment de ses longues et puissants ongles. Le pokémon d'Iroh ne supporta pas que ce gros félin vienne à déranger la continuité de ses plumes, en arrachant quelques unes au passage. Son genou frappa violemment le ventre du gros chat et le fit passer par dessus le pokémon combattif. Il se mit debout et poussa encore une fois son cri d'ahuri, suivis par hurlement du chat mécontent qui s'apprêtait à réattaquer. Iroh savait que Niwatori pourrait s'en sortir seul, il était assez intelligent pour cela, et son attention fut capté par le Magneti qui commençait à se déplacer tout seul dans une direction. Le jeune homme l'attrapa et sentit que la boule d'acier n'y pouvait rien, comme si on l'attirait. La force n'était pas bien grande, ce qui voulait dire qu'un pokémon électrique se trouvait à quelques mètres, peut-être une cinquantaine. Le champion s'occuperait un peu plus tard de la capture de ces futurs compagnons de routes, il avait un match à gagner. Ce gros félin avait osé s'en prendre à un garçon sans défense, il ne pouvait laisser passer ça, et puis il se fichait bien s'il se faisait remercier ou non, il pouvait combattre, et ça lui suffisait.

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A peine avait-il eu le temps de se retourner que ce n'était plus le gros Chaffreux qui menaçait de le griffer mais un gros poulet sur patte qui le ratatinait. D'abord, un premier coup écrasa le visage déjà bien assez laid du chat, puis un autre coup envoya le chat valdinguer. Zaran avait les yeux rivés sur le Pokémon félin, comme tous les Pokémon présents. Que ce soit Chaglam, Queulorior ou bien Miaouss qui étaient venus se mettre à côté du dresseur. Tous regardaient le chat qui en deux coups étaient maintenant à terre. Et ce n'était pas fini, poussant un cri horrible qui mériterait d'être fini à la broche, le Pokémon s'empressa de se féliciter de sa victoire... Même si son adversaire, cette grosse brute se releva. Mais le poulet de feu maîtrisait totalement la situation. D'un coup de pied, il balaya le sol pour aveugler son adversaire. Evidemment, lui, n'y avait pas pensé. Chaffreux déstabilisé, il se roula par terre en essayant de se nettoyer, pendant ce temps, le sauveur de Zaran et son équipe poussa un autre cri strident et très désagréable, faisant plisser les paupières de Zaran tant ses oreilles étaient touchées par un son aussi aigu. Mais ce n'était pas un cri de Vantardise, au contraire. Campé sur ses deux pattes arrière, le garçon remarqua très nettement la concentration du Pokémon, qui, sans perdre une seconde devînt immédiatement plus fort. S'il devait se battre contre lui, il perdrait à coup sûr, lui, ou un de ses... Ses ? Depuis quand considérait-il les trois petites chattes comme ses partenaires ? Il avait capturé Skitty... Mais voulait-il vraiment la forcer à venir avec lui ? Elle était dans son environnement naturel ici... Et elle devait avoir de la famille, d'autres sœurs, une mère, un père... Il ne pouvait tout simplement pas la prendre et partir comme ça ! Être dresseur, ce n'est pas ça ! Ce n'est pas récupérer tous les Pokémon que l'on voit, dans le seul but de réunir sa collection ! C'est créer une amitié assez forte qui permettra aux Pokémon de suivre un dresseur pour l'aider à accomplir son devoir ! Jamais il ne pourrait passer, attraper une de ces créatures sauvages, et repartir ! Quand tout serait calme, il libérerait la petite qu'il avait juste voulu protéger. Elle ne méritait pas d'être obligée à le rejoindre. Le garçon regarda secoua la tête et regarda de nouveau les deux Pokémons s'affrontant. Enfin, le Pokémon qui ridiculisait littéralement le Chaffreux. Essayant au hasard d'attaquer, ce dernier ne fit que renforcer le pathétique qui s'accrochait à lui comme une odeur de poisson pas frais. D'un saut complètement assuré, le poulet écrasa le visage du Chaffreux sur le sol et, dans l'élan de son deuxième coup, l'envoya s'écraser plus loin d'un autre violent coup de patte dans les côtes.

C'était tout simplement incroyable ! Le Pokémon arrivait encore à se relever ! Pas étonnant qu'à trois ils n'y purent rien, au vue de la résistance qu'il avait devant un Pokémon aussi puissant que ce... Poulet de feu ! Oui, car outre sa couleur inhabituelle, Zaran vit que le vantard brûla les moustaches de son adversaire qui s'écrasa sur lui en le griffant, faisant tomber de son plumage qui semblait au garçon très entretenu, quelques plumes orangées. D'un air féroce et courroucé, le Pokémon dont il ignorait le nom donna un coup de genou ascendant au Chaffreux qui devait pourtant être très très lourd... Et alors que les regards de Zaran, Pablo et Miaouss étaient rivés sur le combat, le garçon entendit une petite chute derrière lui, avec un miaulement faible. Se retournant, il posa une main sur la Chaglam pour la secouer un peu, sans succès. Il ferma les yeux et secoua la tête pour trouver une solution, elle allait très mal, il fallait la sauver !... Tout d'un coup, Miaouss poussa un petit cri.

- Nya !

Partant à toute vitesse à travers les arbres, elle regardait les buissons qui pourraient contenir ce qu'elle recherchait. Ce n'était pas dur, cet endroit rempli de verdure était bondé de Pokémon, ce qui signifiait qu'il y avait beaucoup de nourriture. Et que cherchait-elle ? Une baie. Une baie Oran pour être exact. Cette petite baie très nutritive permettrait à Chaglam de retrouver quelques forces, le temps qu'ils s'enfuient tous, même si elle n'était pas très disposée à obéir au dresseur, alors que la Miaouss le faisait comme si depuis sa naissance, elle savait qu'il fallait suivre ses instructions, pas en temps que subordonnée, mais en tant qu'amie... Continuant de courir au plus vite, elle trouva finalement sa cachette où elle et ses sœurs regroupaient leur butin en nourriture. Elles en avaient de nombreux, notamment pour les objets rares qui ne se mangeaient pas, mais parfois, certains Pokémon leur volaient ce qui leur appartenaient, et cela les mettait très en colère. Bousculant quelques branches, la petite Miaouss récupéra dans sa gueule deux baies de l'espèce Oran pour soigner la Chaglam. Les mettant dans le coin de sa gueule où ses crocs ne pouvaient pas les détruire, elle se remit à faire le chemin en sens inverse pour arriver près du lieu du combat... Elle devait faire vite, car si la fuite était exigée, il valait mieux qu'elle soit là pour partir en courant !

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Le gros chat coursa le poulet qui ne bougea pas d'un pouce. L'animal n'était qu'à deux mètres quand Niwatori se retourna sur lui-même, assena un coup de pied droit en pleine face, suivis du gauche en dessous du menton en remontant vers le haut. Le chat se vit faire quelques salto arrières tout en montant un peu plus haut dans le ciel. Le poulet s'en était bien sorti, cela aurait pus finir bien plus mal. Le gros matou s'étala sur une branche, pendouillant ainsi sur l'élément végétal, sonné. Le Galifeu fit comme une danse de victoire en lançant un de ses pieds en l'air comme pour faire un coup de pied et en se tournant sur-lui même, changeant de cuisse à chaque fois, effectuant un jeu de jambe habile.

Iroh - "Fais pas trop ton quéqué mon poulet, tu ne gagneras pas tous le temps !"

Iroh s'approcha de son Pokémon qui arrêta de gesticuler, fier de lui, recevant une bonne tape sur l'épaule de la part de son dresseur. Une tape sympathique, pas de quoi faire mal en somme.
Le chimpanzé était posé sur un caillou, les jambes croisées, le menton pausé dans la pomme de la main droite dont le bras était lui-même poser, coude sur le genou, et soutenait sa tête dont les grimaces qu'esquissait sa bouche laissaient à signifier qu'il devait être en train de grommeler. Il devait certainement dire qu'il aurait fait largement mieux en moins de temps, il n'y avait pas de quoi en faire tout un plat pour une victoire face à un chat. Lui ? Jaloux ? Voyons ! Jamais, cela serait étonnant !

Le champion releva la tête et ne remarqua pas la présence de Denjishaku. Mais ou était donc cette foutu boule magnétique ? Il put l'apercevoir une dernière fois, se faufilant entre deux arbres, comme aspirés. Il allait partir le chercher quand un chien vint à en sortir, avec le Pokémon collait à son corps. Le Dynavolt courait à toutes vitesse, à telle point qu'un œil humain n'aurait pas pu le voir, ne paraissant que comme un éclair vert et jaune dans tout ce tumulte. L'animal essayait de se dépatouiller du Magneti, mais se dernier semblait complètement aimanté au corps de la bestiole.

Iroh - "Yaen ! Sépare-moi ces deux là s'il te plait !"

Se sentant enfin utile, le singe sauta de son promontoire et attrapa à main nue le chien. Une désagréable impression s'insinua dans tout son corps. La Statik du Dynavolt faisait effet, mais le singe était crispé sur le corps de la bestiole et cette dernière ne pouvait pas s'échapper de l'étreinte. Ainsi, on avait un beau trio totalement incapable. Enfin, pas si incapable que ça. Le Magneti semblait aspirer toute l'énergie électrique du chien qui finit par tomber totalement inanimé, ne possédant plus la force pour rester conscient. Le Chimpenfeu put reprendre ses esprits et la boule d'acier put enfin s'arracher à ce qui l'avait autant attiré vers cette créature, gonflé d'énergie électrique. le chimpanzé tenait le chien dans une main et ne savait pas trop quoi en faire, on aurait presque put dire qu'il était mort, son corps pantelant et relâché de toute tension faisait peine à voir. Iroh s'approcha et pris la créature dans ses bras. Pauvres choses. Enfin ! Au moins, il avait trouvé une petite partie de ce qu'il était venu chercher. Il sortit une pokéball d'une des poches de son manteau et enferma le Dynavolt à l'intérieur. Il était venu chercher cette créature, et en plus de cela, il ne pouvait pas laisser cet animal canin comme ça en pleine nature, un plus gros prédateurs viendrait se repaitre de son petit corps frêle. Arracher un Pokémon à sa famille ? Aucun problème pour Iroh. Cela n'est pas du à une attitude tyrannique, mais il à toujours fait ainsi pour la grande majorité de ses compagnons. Les capturant en les enlevant de leurs habitats naturel. Vous me direz que la chose en soit est assez cruel, et le fait passer pour un braconnier, mais Iroh sait traiter les Pokémons qu'il capturer avec la décence et le respect qu'ils doivent avoir. Les entrainements sont durs, mais il est toujours là à prendre soin d'eux. Yaen, petit Ouisticram, avait était enlevé à sa mère déjà petit, mais le singe n'en à que faire, Iroh à su remplacer la famille qu'il lui manquait. C'était un peu une obligation d'être un des Pokémons du champion, mais capturer les Pokémons ainsi à toujours était ce que chaque être humain à tendance à faire. C'est vrai, un œuf ne choisis pas son maître, et la majorité des Pokémons non plus. Mais toutes créatures sauvages sait à quoi s'attendre, qu'elle finira un jour ou l'autre par se retrouver enfermer dans une sphère, d'ailleurs, ils sont souvent jaloux de ceux qui sont devenus domestiques, car ces derniers sont souvent aimé et chouchouter par leurs dresseur, une famille tout aussi importante que celle qu'ils avaient.

Iroh ne remarqua qu'à la fin de sa scène que le jeune homme qu'il avait sauvé d'un coup de griffe certains se trouvait toujours là et le fixé, avec une ribambelle de Pokémon à ses cotés. Il les détailla assez vîtes et remarqua un chat mal en point, relativement souffrant d'un combat ou il à était poussé au bout de ses limites. Le Flamenois pointa un dois vers l'adolescent et entonna d'une voix grave et bestial.

Iroh - "Ce Pokémon à était poussé jusqu'à ses derniers retranchement ! Il ne survivra pas à un combat sans un long repos, une convalescence qui devra lui permettre de pouvoir recommencer à courir. Regarde ses blessures, les plus petites sont celles qui s'infecteront le plus facilement. Nettoie à l'eau bouillante, mais n'utilise pas d'alcool. En attendant, si ce Pokémon devrait rester dans la forêt, il mourrait dans les jours à venir, bouffer par un prédateur ou par la maladie et la vermine. Prépare-lui des onguents, et fait la boire, beaucoup boire. Enfin, tu dois certainement savoir comment gérer le soin d'un Pokémon. Sur ce !"

L'homme se retourna et commença à s'enfoncer dans la forêt, cherchant une autre espèce de Pokémon électrique, un félin cette fois-ci, il devrait bien y avoir de nouvelle portée de ces derniers quelques parts par là. Il y en avait toujours un plus faible que les autres, le rejet de la famille, souvent celui qui n'est jamais allaité, Iroh prendrait celui-là par conscience d'âme et par bonté. Il était rare que dans un groupe de nouveau-née, il n'y ait pas de plus faibles ou de plus fort, car telles sont les lois de la nature, dominant ou dominé. Il ne voulait pas voir une de ces créatures mourir justes par sa faiblesse, et les Pokémons les moins forts de corps et d'âme peuvent devenir les meilleurs combattant et compagnon de combat, il suffit de savoir y faire avec eux. Mais avant toute chose, en trouver un.

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[Contrainte n°9 : Insister sur un sentiment particulier ; la colère.]

Alors que le Galifeu finissait totalement de vaincre le Chaffreux en l'envoyant dans un arbre, complètement KO, le dresseur du poulet récupéra de sa boule d'acier un petit Dynavolt qui venait d'être vidé de son énergie. Le prenant dans ses bras alors qu'il semblait complètement mort, il l'enferma dans une capsule de capture. Fier de lui. Alors même que Zaran allait le remercier de l'avoir sauvé, il lui prodigua tous les conseils possibles et se mit à marcher plus loin.

Scandalisé. C'était peut-être la seule chose qui pouvait qualifier Zaran. Alors qu'il croyait que la personne qui l'avait sauvé était plus gentille, il se rendit compte immédiatement après que ce type arrachait à son élément naturel le jeune Pokémon. Cela allait totalement à l'encontre de ses principes ! D'abord il avait lancé son Pokémon électrique contre cette pauvre bête, et maintenant il la capturait comme si de rien n'était ?! Et sa famille ?! Ce Pokémon avait-il envie de partir avec un gars comme lui ? Il avait fait ça avec une froideur horrible ! Comment osait-il ?! Zaran se releva, serrant le point, alors que Pablo le regardait, la Miaouss devant sûrement bientôt arriver. Il ne pouvait tout simplement pas laisser quelqu'un prendre un Pokémon sauvage qui n'avait rien demandé, et puis partir comme ça ! C'était juste... Abominable ! Il ne lui avait pas parlé, pas même demandé si ça l'intéressait, non, bien sûr ! Tout ce qui l'intéressait c'était d'avoir un autre Pokémon à mettre dans sa collection ! Et les sentiments ? Est-ce que ce Dynavolt serait heureux avec lui ? Il avait des doutes. Rien qu'à voir comment il parlait à son Galifeu, Zaran avait du mal à se dire que le chien électrique aurait une vie meilleure que celle qu'il tenait dans la forêt. Se mettant à courir, il rejoignit rapidement le dresseur au look assez... Spécial.

- Qu'est-ce qui vous prend ?! Ne me dites pas que vous allez emporter ce Pokémon avec vous ?! Il ne vous appartient pas !

Sa voix était tremblante, partagée entre l'inquiétude et la colère. Son visage crispé sur cette expression d'indignation qui venait de tout son corps, de tout son être. Ce sentiment était en lui, ce sentiment d'injustice, qui faisait réagir, toutes ses cellules, toutes ses molécules. Et tout ce qu'il ressentait, c'était cette vive chaleur au fond de son estomac, cette vive chaleur qui lui disait que ce n'était pas bien, qu'il devait réagir. L'homme était froid, prétentieux même. Et tout ce qui comptait pour lui était son petit plaisir personnel ?! Cela rendait Zaran malade. Malade de voir qu'il existait des gens comme ça. Malade de voir ce petit Dynavolt aussi faible alors qu'il n'avait rien demandé à personne. Les dents du garçon étaient serrées, son estomac aussi. Cet homme l'avait sauvé, mais il n'y avait pas d'échange équivalent. Si c'était à refaire, il aurait largement préféré être grièvement blessé par le Chaffreux plutôt que de voir cette pauvre créature être liée à jamais à un dresseur d'une telle arrogance, d'une telle vanité. Sa franchise le mènera peut-être à souffrir, mais ses sentiments ne pouvaient pas passer au second plan. Le monde d'Erasia ne pouvait tout simplement pas être diriger par des personnes comme celle-là, qui voulait uniquement capturer les Pokémon sans prendre compte de tout ce que cela impliquait. Les larmes seraient montées aux yeux de Zaran s'il le pouvait, mais il devait garder son sérieux. Pleurer devant quelqu'un comme lui lui aurait retiré toute crédibilité. De plus, il n'était plus un gamin ! Il devait réagir comme un homme ! Il devait montrer le vrai lui, sans pour autant pleurer à chaque occasion, quoique le malheur du Dynavolt le prenait réellement au cœur. Il n'était pas violent, mais s'il le devait, il se battrait. Étant profondément sensible aux Pokémon, sans pour autant avoir développé une intense connexion à tel point de les comprendre parfaitement, il ne voulait tout simplement pas accepter cette capture, qu'il considérait comme tout bonnement odieuse.

L'enseignement qu'il avait reçu de son père était simple. Il ne s'en était jamais servi, pourtant. Mais cette règle n'était en plus pas expliquée pour ce genre de cas. Celui qui lui avait expliqué cette leçon n'aimait pas l'idée de capturer un Pokémon, il ne voulait pas que son fils devienne un dresseur, cela l'aurait mené à devenir beaucoup trop comme les autres. Mais cet enseignement, Zaran l'avait compris, et pouvait désormais l'appliquer ici. Le vol est une chose profondément incorrecte. Une capture était un vol ! Comment pouvait-il laisser une chose pareille arriver ? Non, il ne pouvait tout simplement pas. Tant de fois il avait entendu son père lui radoter cela, encore et encore, et maintenant qu'il n'était plus là, il devait faire avec. Étrangement, il utilisait les règles que son père lui avait apprise pour devenir un bon dresseur. Le dressage n'était-il pas, en soi, une forme d'art ? Mais la personne qu'il avait sous les yeux n'étaient pas un artiste. Pas un dresseur. C'était un voleur, un simple voleur. Piller les forêts afin de récupérer les Pokémon qu'il voulait, Zaran ne pouvait pas le supporter. Tout ce que cela engendrait touchait au plus profond de son être le garçon de quatorze années. Et qu'importe ce qu'il devrait endurer pour raisonner le dresseur... Il y arriverait. Parce que sa rage et sa détermination étaient la preuve qu'ils considéraient les Pokémon comme ses égaux.

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Iroh poussa un profond soupir en refermant les yeux. L'air ambiant rentra par ses narines, s'insinua jusqu'à ses poumons, ce dernier organes vint à disperser l'oxygène dans tous le corps du jeune homme. La molécule se transformant ainsi durant le processus de respiration, changeant de formule atomique. Le dioxyde de carbone vint ensuite ressortir par les orifices nasaux du jeune homme. Un air chaud et brûlant venant de se faire souffler de son corps. Le garçon bouillait intérieurement. Pour qui se prenait cette personne ? Il respira profondément, encore une fois, relâchant encore une fois de l'air bouillant.

La bise réussi à passer à travers le feuillage des arbres, provoquant le bruissement de leurs feuilles et le grincement des branches rigides. Le soleil put ainsi trouver un chemin dans le fourrage des géants arboricoles. Leurs masses et leurs tailles imposait sur le monde et le lieu actuel une oppression soudaine. Le vent vint faire danser le peu d'herbe qui poussait sur le sol de terre battue, un terrain naturel et créer par la nature et la différente faune de ces lieux. Les rayons dorés transpercèrent ainsi à travers les différentes couches de parterre de feuilles solidement fixé à leurs géniteurs. Les grands végétaux bordant le chemin, piste de chasse et sentier de créatures inoffensives, recouvert de leurs protection brune et grise étendait ainsi leurs bras, multiples, au dessus de toutes réalités, s'élevant toujours plus haut, comme si leurs cimes ne souhaitaient qu'une seule chose, atteindre le ciel et s'y implanter tout comme leurs racines dans la glaise et la vase que forme la terre une fois transformé en simple boue visqueuse, salissante et nauséabonde. Ils représentent cette force d'être toujours et continuellement debout, une force que peu de choses pourront les faire céder ou tomber. Ils représentent la persévérance et le dur labeur, car c'est tout un boulot de pousser dans ce monde si vaste et néfaste. Tout nouvel arbuste ne pourrait certainement pas arrivés à maturation sans l'aide de ses compatriotes qui le protégerait du temps capricieux. La patience est certainement leurs plus grandes vertus, car il faut du temps à chaque arbres pour être assez grand et robustes afin de résister aux intempéries et différentes péripéties de leurs longue vie immobile et dont leurs objectifs est de faire survivre des milliers, non, des milliards d'être vivants sur cette planète. Les arbres et autres plants sont certainement les éléments les plus importants pour la vie, sans eux, rien de tout ce qui existe n'existerait surement. Les arbres, bien que grand et puissant, possède la plus terrible des faiblesses.
Il suffit que la foudre s’abatte sur l'un d'eux ou une zone proche pour créer leurs pires ennemies. De cet impact né naturellement des étincelles qui s'animeront grâce aux végétaux desséché par l'élément électrique. Quand les différentes flammèches auront eu le temps de se répandre et de prendre tranquillement la vie d'un être sans se soucier de sa condition, le feu naitra. Le feu n'est pas un élément qui n'est que néfaste. Il apporte chaleur et réconfort, il peut servir à se protéger de certaines choses, à produire de la lumière ou à faire fuir différentes créatures de nuit, mais il faut savoir le contrôler. Le feu peut être un très bon ami, mais un ami qui peut se retourner contre vous, un peu comme une épée à double tranchant. Si l'on perd le contrôle et qu'on n'arrive plus à maîtriser cette créature sans chair ni os, elle mangera tous ce qu'elle pourra trouver, réduisant en cendres ce qu'elle n'a put finir ou les déchets qui ne pourront plus brûler. Heureusement, le feu à lui aussi des faiblesses. L'eau en est le premier facteur. Cet élément liquide ne peut tout simplement pas brûler, ne pouvant donc pas devenir cendres ou disparaitre aussi facilement que ça. Bien sûr, l'eau peut s'évaporer après avoir atteint une température élevée, mais si elle se trouve en plus grandes quantités que le brasier est imposant, elle ne tardera pas à éteindre ce mangeur vorace. La roche et la terre ne sont pas capables de brûler sauf s'ils sont composés eux-mêmes de végétaux ou qu'ils possèdent des propriétés explosive tel la pyrite. Les ennemis de ces trois autres éléments sont les arbres et autres végétaux. L'eau leurs permet de se régénérer et de les faire s'épanouir. La terre contient les minéraux qui permettront aux éléments arboricoles de se renforcer et de grandir. La roche ne peut tout simplement pas résister aux forces de la nature ou de la terre, se brisant simplement comme du verre lorsque l'un ou l'autre force un peu sur ses parois. La boucle est ainsi bouclée avec les trois éléments principaux qui sont bien connus : Les plantes, le feu et l'eau. Des éléments que l'on retrouvera partout en quantité suffisamment bien dosé pour assurer un bon écosystème. Si l'une de ces trois énergies venait à être supérieure, elle supprimerait certainement celle sur laquelle elle possède l'avantage, et coexisterait avec l'autre. Au-dessus des ces trois puissances gravite le vent, air chaud et air froid se frictionnant pour provoquer cette chose invisible et mystique, et aussi incroyable que cela soit, relativement puissant. Le vent et le semblable de la météo, et sans elle, il n'y aurait pas de climats ni de paysage. Ainsi est bien conçu le monde, lieu de vie pour tous.

Iroh ressentait la force de toutes ses choses qui l'entouraient. Les plantes se trouvaient êtres cette forêt, l'eau parcourait les sols et le ciel, le vent était ce jeune homme et la météo actuelle, et le seul feu présent était lui, ainsi que ses compagnons en outre mesure. Le feu est une énergie plutôt faible et facilement balayable, enfin, sauf s'il arrive à devenir assez important pour ne plus pouvoir être contrôlé. Le feu peut se trouver supérieur à tous les autres éléments à la seule condition qu'il puisse tous les surpasser, et ce n'est jamais choses faciles. Quelconques Flamenois sait cela : Le feu peut faire mal, mais il faut savoir le placer, car les autres nations possèdent une maîtrise suffisante pour les surpasser aux mêmes niveaux. Iroh savait qu'il était en infériorités, et cela le dérangeait, si en plus le vent venait le réprimander, c'était la goutte qui faisait déborder le vase.
Le champion est fier de sa nation et de ses pouvoirs, mais il sait aussi ce qu'il pourrait advenir lors d'un combat. C'est l'une des raisons pour laquelle il se renforce chaque jour pour supporter le niveau supérieur du feu, qui passe du plus faible au plus puissants : La foudre ! Il n'y à presque rien qui peut stopper cette énergie considéré comme surpuissante. Seul la terre et le bois permettent de s'en protéger, bien qu'elle frappe sans prévenir et est certainement la plus rapide car se déplaçant plus vite que le mur du son. La foudre est soudaine est traitre, mais un contrôle parfait permet d'être supérieur aux autres, enfin, on peut toujours se faire battre. Posséder la maîtrise élémentaire de la foudre ne veut pas dire que l'on devient invincible. Iroh ne devrait pas tarder à y arriver, enfin, il l'espérait.

Il souffla une dernière fois après avoir pris le temps de s'imprégner de toutes les forces et énergies présentes, ce qui ne prit pas plus de cinq secondes, et il ouvrit soudainement les yeux, animés par une flamme vive. L'autre garçon ne s'attend certainement pas à ce que lui resservait Iroh. On ne donnait pas de leçons au champions, surtout pas à lui ! Il ne se tourna même pas pour fixer son interlocuteur. Il leva juste prestement la main gauche et étendit son bras rapidement, écrasant son poing sur la face de l'incongrue. Il ramena sa main dans sa poche et reprit sa marche, accompagné de ses trois Pokémons. Le singe se ficha complètement de l'autre humain, il était le semblable d'Iroh, son meilleur ami et son clone Pokémon. Le poulet regarda le garçon un petit instant, se demandant bien si c'était vraiment judicieux d'avoir fait cela; il appréciait beaucoup Iroh, mais il y avait certaines fois ou il se demandait s'il ne devait pas intervenir, et puis, ce n'était pas son problème. Le trombone flottait toujours aussi indifféremment que possible, simplement intéressé par le champ électromagnétique que provoquait une créature en ces lieux. Le jeune homme s'arrêta un instant, puis parla de sa voix grave et bestiale :

Iroh - "Je prends ce qu'il me plait et ce que je veux ! Si tu crois me donner des leçons tu es bien mal conseillé ! J'ai toujours agis ainsi, et aucun de mes pokémons ne se plaint, pas par peur d'être réprimander, tous simplement parce que leurs conditions de vie leurs va ! Enfin ! Je dois parler dans le vide !"

Il reprit alors son activité primaire : trouver des Pokémons électriques. Il laissa ainsi l'autre personnage dans cet état piteux, ne se préoccupant pas le moins du monde de ce qu'il lui arriverait. Il ne souriait pas, comme s'il se réjouissait de la faiblesse des autres et du mal qu'il pouvait causer, enfin, normalement oui, mais seulement dans un combat équitable.

Le Magneti se mit à rejoindre une masse informe plus loin, a une cinquantaine de mètres, voir plus, de la ou gisait sur le sol l'autre garçons. Ici gisait une autre créature, elle semblait morte car son corps n'effectuait aucun mouvement et la respiration habituelle d'un être vivant n'était pas visible sur son corps bleu. L'animal semblait être un Luxio. Le garçon se pencha un peu pour voir les raisons et causes de sa mort, toujours plus tristes de voir un Pokémon mort qu'un humain.
Le corps du gros félin était sec, enfin, il n'avait que la peau sur les os, ses cotes saillantes faisait peur, il n'avait certainement pas pus se nourrir depuis des lustres. Au niveau du visage de l'animal se trouvait des taches d'urticaires blanches, intrigué, le garçon souleva les poils de la crinière de la bestiole et remarqua bien assez vîtes ce qu'il pensait, la cause de la mort de la créature était une infection, son cou était recouvert de plaie et de pue, une infection naturelle, une sorte de mycose, une maladie ou quelque chose dans le genre. Le garçon se releva et réchauffa les paumes de ses mains à haute température, ne craignant pas de se brûler. Il ne comptait pas refiler cette saloperie à ses amis, bien qu'il puisse les soigner s'il avait les différentes herbes et pansements qu'il faut. C'est une mauvaise maladie dont on ne guérie pas facilement, il faut éviter le soleil à tous pris pour ne pas brûler les plaies et se faire propager le virus. Le jeune homme stoppa le flux de chaleur, ayant suffisamment chauffé à blanc ses mains pour tuer toutes avarices et microbes. Mais pourquoi Denjishaku les avait menés ici ? La créature ci-présente était morte, elle ne produit donc plus d'électricité, à moins qu'autre chose se trouve en ces lieux ?
Quelque chose le fit tilter, et il se remit en position au-dessus du corps inerte. Il y avait quelque chose entre les jambes du mort. Un petit être tout chétif, presque aussi maigre que sa mère, se trouvait là, respirant peu et ayant parfois des spasmes et des petites réactions inattendues.
Le garçon approcha sa main droite du petit être qui réussit à ouvrir un œil en sentant quelque chose l'approchait. La petite créature essaya de reculer, mais son petit corps faible le fit panteler et trébucher sur les pattes immobiles de sa mère. Il possédait un début de taches sur le museau, il ne tarderait pas à mourir aussi, soit par la maladie, soit par la faim. Iroh ne pouvait décemment pas le laisser ainsi, il allait devoir le prendre avec lui.
Il n'allait pas l'enfermer dans une pokéball, sa serait signer l'arrêt de mort de cette pauvre créature. Il enleva sa veste et recouvrit entièrement le petit être qui essaya de se débattre face à ce truc noir qui lui tombait dessus, comme si quelque chose venait de l'avaler. Sa y est ? Était-il mort ? Impossible, il avait toujours mal. Le garçon entoura ainsi le lionceau dans sa veste, prenant le ballot dans ses bras. Il ne l'emportait pas comme un simple bagage mais il ne devait pas le laisser voir le jour plus longtemps, enfin, pas temps qu'il aurait cette infection. Il devait le ramener à Flamen, mais il ne survivrait pas au voyages s'il ne faisait rien, aussi s'arrêterait-il dans la première ville ou le premier port pour trouver un centre de soin. Il le sauverait, coûte que coûte, puis l'emmènerais avec lui. Il ne devait pas avoir plus de deux semaines, il ne survivrait pas sans parents, et se ferait certainement tuer par les autres mâles de son espèces. A première vu, cela devait être une femelle, mais rien n'était trop sûr, enfin, qu'importe. Payan ne devait pas se trouver trop loin, c'est bien ce qu'il espérait. Il fit volte-face et rappela son Magneti et son Galifeu. Chimpenfeu l'aiderait à trouver le chemin. Let's go !

Iroh avala ainsi les mètres comme si de rien n'était, Yaen sautant de branches en branches, montant dans les arbres les plus haut pour apercevoir une route plausible qui pourrait les mener dans un lieu civilisé. Les cieux aujourd'hui sont mécontent, les nuages sont nombreux et d'un gris profond. Soudainement, un grondement puissant s'échappe du firmament, ne laissant présager rien de bon. Il faisait beau il y à peu, mais Nalcia est connu pour avoir une météo changeante et capricieuse, complètement imprévisible. Il ne tarderait pas à pleuvoir, et la ville n'était pas toute proche. Peut-être demanderait-il à rentrer dans sa ball, mais il ne pouvait décemment pas laisser Iroh sur la touche avec ce petit être dans les bras. Il devait trouver un chemin praticable et rapide jusqu'à la ville s'il ne voulait pas qu'Iroh s'énerve, car la pluie est bien le moment qu'il déteste le plus. C'est triste, c'est sombre et ce n'est intéressant que lorsque la foudre et le tonnerre frappe violemment le monde. Allez ! Courage ! Payan n'est pas si loin que ça, enfin, espérons-le, et l'orage pourrait bien attendre un peu, enfin, rien n'était sûr avec un tel temps, le vent commençait déjà à faire bouger la cime des arbres, se faisant plus violent. Quel temps pourris.

[Invité]

Il garda le regard profondément ancré dans celui de l’homme plus âgé que lui. Ce dernier ne semblait absolument pas gêné de ce qu’il avait fait. Cela se voyait sur son visage. Neutre. Un sourcil légèrement relevé par rapport à la demande qu’il considère sûrement comme illégitime de la part d’un gamin comme Zaran. Quelques secondes s’écoulent pendant lesquelles les bruits de la forêt semblèrent s’arrêter. Le jeune garçon aux cheveux châtains n’entendait plus que les battements de son cœur qui commençait sérieusement à s’accélérer, et pas seulement par la colère, mais aussi parce que le jeune Nalcien venait de réaliser ce qu’il venait de faire… La peur traversa son corps, son regard et son esprit. Il déglutit, et le noir que ses yeux avaient pris perdit de son intensité pour laisser place au doute, à la peur de ce qui allait arriver. Pourtant, il ne pouvait pas laisser son cœur faiblir, il ne pouvait pas laisser ce petit Pokémon être emmené par un homme comme lui… Ces secondes furent gravées quelques instants dans son esprit, tandis qu’il essayait d’intimider son adversaire en redressant son bras droit devant lui puis en l’envoyant sur son côté. Mais ce n’était pas sans dire ce qu’il avait sur la conscience. Ses yeux faiblirent légèrement avant qu’il ne dise ce qu’il avait à dire au vantard devant lui.- Relâchez-le ! Immédiatement ! Je ne vous permets pas d’attraper ce Dynavolt et de partir ! Relâch…- Ferme-la…D’un violent coup de poing, le dresseur plus âgé frappa le visage du garçon à l’en faire tomber à terre. Il ne lui laissa pas la peine de finir. Et alors qu’il était au sol, essayant de regarder droit dans les yeux le lâche qu’il voyait partir, ses yeux commençaient à se brouiller, son esprit à s’échapper et son corps à s’engourdir… Tout ce qu’il put entendre était le bruit affolé de Pablo qui se dirigeait vers lui pour lui porter secours. Ses yeux se fermèrent et d’un soupir de conscience, Zaran passa au sommeil forcé. Dans la pénombre où il sentait son esprit se perdre dans les méandres de l’inconscience, il ne voyait qu’une chose… Une seule pauvre bête… Et l’homme incompétent qui venait de la capturer… Puis, plus rien… De l’obscurité, le jeune dresseur passa au néant… Pablo vit une perle aqueuse rouler sur la joue de son maître, tout en l’approchant de l’arbre où la Chaglam blessée se trouvait, souffrante, presque dans le même état que le garçon, à la limite de s’évanouir. Mais ça… C’était vraiment les derniers instants…Il faisait… Froid… Et ce son… Et cette sensation… Lorsque la petite goutte tomba entre ses deux yeux, le garçon crispa ses paupières instinctivement… Il gémit. Ouvrant à peine les yeux, son cœur battit d’un coup très vite, et il se releva sans se réveiller, les yeux grands ouverts de frayeur. Tout comme les trois Pokémon qui tentaient désespérément d’aider le Chaglam souffrant. Et la pluie qui s’abattait maintenant sur la forêt n’arrangeait rien. Sa respiration était lourde, il se retourna et vit Pablo, Miaouss et Skitty –sortie de sa Pokéball- auprès de la jeune féline blessée… Laissant s’échapper une larme de remord, le garçon à genoux posa une main sur sa tête et il tenta de réfléchir. Il pleuvait. Il avait laissé s’échapper l’homme qui avait volé le Dynavolt. Il s’était évanoui alors que la Chaglam souffrait ! Se mordant la lèvre inférieure, le garçon s’adressa aux deux petites félines en pleine forme. Il reprit sa respiration et passa une main sur son visage, étalant légèrement le sang qui avait coulé de son nez. Ses yeux étaient déjà gonflés et rouges, à cause des larmes.- Ecoutez… Skitty, je suis désolé de t’avoir capturée, je voulais juste te sauver… Je vais briser la Pokéball et tu seras libre… Miaouss… Merci d’avoir essayé d’aider Chaglam mais… Je vais m’en occuper… Pablo, rentre dans l’autre, nous devons nous dépêcher…Sortant deux noigrumes modifiées, le garçon ouvrit celle du Skitty puis la prit de façon à la détruire mais… La petite chatte posa sa patte dessus et regarda droit dans les yeux le garçon, celle-ci semblait énormément tenir à lui déjà… Et… Elle referma doucement la Pokéball pour qu’elle reprenne son état normal avant d’appuyer sur le bouton central avec son museau pour y entrer… Le garçon n’avait pas eu le temps de faire quoique ce soit… Elle y était déjà… Ouvrant la bouche pour protester… Zaran secoua la tête pour se dire qu’il y avait plus urgent à faire. Alors qu’il prit l’autre Pokéball pour mettre son Queulorior dans celle-ci, la jeune Miaouss intervint et lança le même regard que Skitty. Elle posa ses deux pattes sur la balle ronde et d’un miaulement suppliant, elle fit comprendre au dresseur qu’effectivement, il n’y avait pas une minute à perdre, et que c’était à ses côtés qu’elle voulait être pour aider son amie, Chaglam. Le Nalcien n’eut presque pas le temps de protester que la Miaouss protesta violemment et s’enferma elle aussi dans une Pokéball… Décidément, ces deux félines lui causaient bien du souci. Sortant finalement une troisième balle faite à partir d’une noigrume, il fit entrer Pablo, qui était son véritable Pokémon… Ils étaient amis, donc c’était normal… Mais les deux petites chattes qui étaient entrées directement… Hm… Il s’approcha de Chaglam. Celle-ci cracha lorsqu’elle sentit une main du garçon s’approcher de son pelage, s’en suivit d’un miaulement de douleur… Zaran se mordit la langue… La voir souffrir… Il posa sa main sur elle, puis, elle le griffa doucement, tant ses forces étaient faibles. Son sang coula lentement de son bras, tandis qu’il prenait avec délicatesse l’animal dans ses bras. Elle tenta de s’attaquer à lui, mais rien à faire. Il ne la lâcherait pas. Elle miaula encore de détresse… Et tandis qu’elle avait froid, la chaleur humaine du garçon l’aida.Zaran vérifia que la jeune Chaglam était bien contre lui, qu’elle ne tomberait pas… Et il lui murmura ces mots, ces petits mots concentrés en amour et en détresse à la fois : Je vais te sauver. Se mettant à courir à toute allure, le garçon sortit du sentier que la nature avait creusé. Les secousses, la peur, la pluie, la boue, l’orage, rien. Rien ne l’empêcherait de retourner à Payan. Rien ne l’empêcherait de sauver cette jeune chatte qui était maintenant sous sa protection. Et il se mit à courir. Courir plus vite que jamais. Courir pour sa vie. Ce bébé qu’il chérissait comme son propre Pokémon, sa propre amie… L’herbe était mouillée, tout comme la terre… Le torrent qui tombait maintenant réussissait à percer complètement la défense des arbres qui tentaient tant bien que mal d’empêcher les habitants de la forêt de se mouiller. La forêt du chat… Aucun habitant de cette forêt ne voudrait rester en dehors de son petit nid douillet par ce temps-là. Mais tandis que le ciel déversait violemment sa pluie, il se mit à rugir. Comme si un troupeau d’Arcanin se déchainait dans la voûte céleste, brisant le bruit continu de la pluie par des éclairs stridents et horriblement brillants. Les gouttes tombaient sur les branches des arbres puis, poussées par les autres se pressant derrière, elles fusionnaient ensemble pour s’écraser sur le sol… Et sur la tête de Zaran. L’eau et la transpiration collaient les cheveux du garçon sur son front, contre sa nuque, sa chemise s’assombrissait, devenait de plus en plus lourde. Etant penché pour ne pas trop arroser la petite chatte, le garçon continua de courir sans s’arrêter. Il n’était pas question qu’il la laisse être mouillée par sa faute ! Il ne pouvait pas non plus se mettre dans un coin pour attendre la fin de l’orage, non… Il était urgent de la rentrer à Payan… Pour s’occuper de la soigner. Les miaulements faibles de ce chaton étaient plus tranchants que les éclairs qui brisaient le ciel… Ses mouvements désespérés étaient plus douloureux que le sprint que Zaran pouvait faire… Il s’en voulait… Tant… Entre pluie et larmes, rien n’était plus que confusion dans son esprit, sur son visage… Et tandis qu’un éclair striait le ciel d’une lueur encore plus imposante qu’avant, Zaran dut fermer ses yeux pour ne pas devenir aveugle… Cette grosse erreur le conduisit à chuter. Le temps sembla ralentir pour lui, ou bien était-ce le vent qui soufflait un peu dans sa direction ? Quoiqu’il en soit, pendant sa chute, il replia les genoux et serra encore plus fort la Chaglam contre lui, se retournant sur le dos pour glisser dans la boue avec la chatte dans ses bras… La douleur dans son dos était atroce… Il hurla, futilement. Regardant la Chaglam plus faible de secondes en secondes, il se releva difficilement, ses vêtements maintenant boueux, cette terre liquide rentrant dans ses cheveux pour les emmêler et les solidifier encore plus… Il fera tout. Tout pour la sauver. Qu’il soit blessé, ou bien tout simplement qu’il doive mourir… Il la sauvera. Le temps de se relever que le garçon était déjà reparti… Ses jambes avaient du mal à supporter le rythme qu’il lui imposait mais il n’en avait cure ! Il devait courir, plus vite ! Toujours plus vite ! Et atteindre Payan ! Jamais il ne devrait s’arrêter pour se reposer, il devait la SAUVER ! Sa vue se troubla parfois, mais pas question d’arrêter… Pas question de s’arrêter… Il continua de courir, jusqu’à apercevoir autre chose que des arbres… Il se retrouva près du village… Il soupira. Enfin. Mais ce n’était pas une raison pour ralentir le rythme… Il arriva devant la maison de la vieille dame qui l’avait accueillie et, avant qu’il ne puisse dire quoique ce soit, elle prit la chatte contre elle et s’empressa de récupérer des médicaments, des mixtures de baies… Pour la soigner… Zaran tituba… S’effondra, puis sombra…Il se réveilla, peut-être une heure plus tard… Changé. Uniquement au niveau physique, la vieille dame avait dû le déshabiller et lui mettre de nouveaux vêtements qui lui restaient. Ils étaient amples, un peu trop même… Qu’importe… Il entendait un ronronnement, un peu plus loin dans la chambre… Et une bougie… Il se releva difficilement et vit la Chaglam… Endormie. Il descendit de son lit doucement et s’approcha de la chaise qui se trouvait à côté du second lit, où elle reposait. La grand-mère avait du s’en occuper pendant qu’il se reposait… La fatigue l’avait complètement mis à terre… Et maintenant, il regardait, soucieux, la petite chatte se reposant… Sur tout son corps des bandages se voyaient… Des bandages, des crèmes. Zaran prit précautionneusement les couvertures et la recouvrit… Une larme s’échappa d’un de ses yeux pour s’écraser contre son poing… Il s’en voulait tant… Il savait que le ronronnement d’un chat n’indiquait pas uniquement son bien-être, mais également sa souffrance… Elle devait être bien mieux dans le pays des songes… Cette magnifique bête avait perdu sa splendeur pour devenir une créature pitoyable… Et même s’il s’agissait d’un acte naturel, la voir souffrir comme ça, c’était… Dur. Il se leva et tenta de fouiller dans ses poches… Aucune Pokéball… Il se dirigea doucement vers la salle principale de la maison où en un instant, il fut submergé par un torrent d’affections et de câlins de la part de Skitty, Miaouss et Pablo… Il se baissa et les câlina tous à leur tour… Les léchouilles sur ses joues par les chatons égalaient l’enlacement du Queulorior contre son dresseur, un petit sourire se dessina enfin sur son visage… Et il entendit le plus important de la part de la vieille femme, tout le monde était sain et sauf. Une autre larme coula de ses yeux… Il était soulagé… Tout le monde devait se reposer maintenant… Dans quelques jours, il rapporterait toute la troupe dans leur forêt mère et il repartirait… Avec regret. Il prit tous les Pokémon dans ses bras en se relevant et les porta tous sur son lit. Ils devaient avoir une « conversation ». Les deux petites chattes avaient suivi Zaran alors qu’il leur avait dit non à la base. La petite Skitty se mit à faire la tête, pensant que le dresseur ne l’aimait pas, mais une petite chatouille derrière l’oreille et un sourire lui fit vite oublier cette idée. Ils les aimaient tous… Mais il ne pouvait décemment par les prendre avec lui et partir comme ça ! Que diraient leurs parents ? Et s’ils refusaient, serait-il la cause d’une grosse dispute entre les membres d’une même famille ? Il leur expliqua ce qu’il voulait faire, mais les deux petites félines firent la tête… Puis, il entendit une voix derrière lui.- Ces deux petites ont crée un lien puissant avec toi. Le lien de l’amitié. Sais-tu ce que cela signifie, jeune homme ?- Je euh… Je ne veux pas les retirer à leur environnement naturel…- L’amitié est quelque chose de plus puissant que tout ce que tu peux imaginer. Spécialement entre un humain et un Pokémon. Skitty et Miaouss sont plus attachées à toi qu’à n’importe qui, même se séparer de leur famille sera aisé face à une séparation avec toi.- Mais je… Je…- Ski !- Nya !- Je vois…Le garçon sourit… Il voulait devenir dresseur… Et elles voulaient venir avec lui… Soit. Mais il devait avoir l’accord de leur parent, c’était primordial. Les deux petites jouèrent ensemble pour se dire heureuse de la décision de leur dresseur. Il les laissa puis se leva, se dirigeant vers la salle de bain… Même si les vêtements que la vieille dame étaient propres, lui, ne l’était pas… Et ses cheveux méritaient un petit traitement pour retirer la boue qui les collaient les uns aux autres… En plus de la sueur et de la pluie qui les emmêlaient… Quel cauchemar, mais quelle joie de n’avoir plus qu’un souci de cette ampleur sur le dos… Enfin… Si l’on ne tenait pas compte de son père… Il passa donc sous l’eau… Et la majorité de ses problèmes partirent avec le flux liquide…Ce ne fut que quelques jours plus tard que la Chaglam put enfin remarcher. Elle avait énormément de mal à se mouvoir, mais elle pouvait se déplacer de la chambre à la cuisine au fur et à mesure de mieux en mieux. Elle semblait tout de même dépressive… Zaran l’avait parfaitement remarqué… Et même si elle essayait de paraître farouche, il savait qu’elle se blottissait contre lui la nuit… Elle lui était sûrement reconnaissante de l’avoir sauvée… Mais il fallait qu’il soit sûr qu’elle veuille venir avec lui… Et non pas seulement le suivre parce qu’il l’avait décidé… Le garçon devait discuter avec elle… Sérieusement…Un soir, il se posa avec elle sur le lit où elle était censée dormir, puis elle s’allongea, ses magnifiques yeux mauves légèrement froncés parce qu’elle savait que cela allait être dur de retirer ses bandages… Le garçon tenta de la rassurer… En lui glissant de petits mots doux, la complimentant… Cette espèce de Pokémon était très raffinée, et il devait la mettre en confiance… Non pas pour lui faire un coup bas, au contraire… Mais pour qu’elle accepte… Il la regardait tendrement. Et puis la conversation tourna…- Chaglam…- … ?- A propos de ce qu’il s’est passé il y a quelques jours… Dans la forêt…- …- Est-ce que tu voudrais venir avec Katy, Luny, Pablo et moi… ?- Meo…Les deux êtres se regardèrent dans les yeux, une légère frayeur se lut dans les deux pupilles de la Chaglam, tandis que de l’espoir était visible dans ceux de Zaran… Le garçon leva sa main et caressa la tête de la chatte qui se laissa faire, pour la première fois… Sous ses poils blancs, elle rougit… Le garçon sourit et gratta sous son oreille la belle petite avant de se remettre à la soigner comme tous les soirs… Elle avait accepté… Et ils reprendraient leur voyage bientôt… Sûrement…Au fait… Les noms de Katy et Luny ont été évoqué… Mais à qui appartiennent-ils ? Les deux félines qui avaient déjà acceptées de rejoindre le garçon avaient maintenant leur propre nom. La jeune Miaouss se nommait Katy car elle l’avait décidée. En jouant dehors avec son dresseur, elle dessina quelque chose sur le sol qui ressembla à un K. Intrigué, le garçon l’avait prononcé, et la Skitty avait fini par « Ty ! », ce qui donna le nom de la Miaouss après consultation : Katy. Quant à cette chère Skitty, son nom venait de la lune. Cet astre nocturne l’intriguait énormément. Elle le regardait tous les soirs avec Zaran. La jeune féline se fit donc nommer Luny… Après avoir fait un câlin à son maître…Et justement, cette nuit était la dernière nuit où les cinq amis purent admirer une pleine lune pour leur indiquer que le lendemain serait le départ de leur voyage…

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