[ Clos ] Promesse au crépuscule… [Contrainte / Solo]

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Contrainte n’1 Insister sur la description des lieux et des personnages.

Telle l’ombre qu’elle est, Hikage immerge des ténèbres qui continuent de croître au même rythme que le crépuscule prend place. La fraîcheur des montagnes l’accueille, elle rappelant l’endroit où elle se trouve. Elle tourne son corps vers le vide et elle profite des dernières minutes pour observer le coucher de soleil. Le haut du ciel est d’un bleu-vert qui forcit lentement et à l’horizon une fine ligne orangée s’étire, divisant de sa luminosité l’océan et le ciel. La chaîne de montagne s’étire de chaque côté d’elle et sous ses yeux calmes, les ténèbres avalent le paysage qui se trouve en contrebas. Le chemin du serpent brille telle une veine d’or sous les derniers rayons de soleil, donnant l’impression d’être une rivière de lave sur ce fond noir. Hikage prend une grande respiration et ferme un instant les yeux. Elle apprécie la sérénité du lieu et elle reçoit en elle l’air frais de la montagne.

Pour la maîtresse de l’ombre, la montée avait été plutôt facile, même si elle est bien heureuse d’être arrivée. Malgré la fraicheur, la Mizuhanienne n’est pas incommodée, habituée à un climat beaucoup plus inhospitalier que les montagnes, Mizuhan était grandement reconnue pour sa froideur presque éternelle malgré le changement de saison. Enroulée dans son kimono de voyage sombre aux fleurs pâles, elle décale légèrement le katana qui est camouflé dans les plis de ses vêtements sombres. Voilà déjà trois semaines qu’elle a vu Moriko, la fille de son défunt frère. Toutefois, malgré son plan et ces efforts, elle avait perdu la trace de la petite, on aurait dit qu’elle s’était volatilisée dans les airs. Sans parler du Stalgamin donc elle avait perdu la trace, le ruban qu’elle lui avait offert avait été retrouvée par son fidèle Grahyène, Hayao… Cependant, le bout de tissu avait été retrouvé coincé dans les branches des arbres et l’odeur s'était arrêtée là et Hayao n’avait pas été capable de retrouver l’odeur du Stalgamin.

Elle soupire fortement, puis ouvre les yeux pour finalement voir le disque solaire n’être qu’une fine ligne dorée et finalement être avalé dans l’abysse sombre de la nuit. À nouveau enveloppée dans les ombres, elle laisse son corps se détendre. Dans son dos, elle entend la vieille porte de la cabane légèrement grincer pour s’ouvrir puis se refermer. Un pas lourd se rapproche d’elle. La Mizuhanienne ne bouge pas, elle sait qui sait, au pas qui s’approche. Une faible lueur est apparue, signe que quelqu’un installe une torche à l’extérieur de la petite cabane de bois. Cette même cabane, cachée au creux de la montagne, cachait un secret que seules deux personnes connaissaient, elle-même et Hergill, l’oncle de Moriko… Il y a longtemps, voilà facilement une vingtaine d’années, la gamine qu’elle avait été, s’était entichée de cet homme mature.

Elle devait avoir tout juste dix-huit ans et il en avait vingt-neuf ans. À cette époque, il n’y avait rien de sérieux, qu’une simple amourette, mais avec le mariage de leur frère et sœur respectifs, ils avaient préférée, faire taire leur sentiment et ils avaient mis fin à leur rencontre. Pour elle, dure avait été la séparation, elle en avait eu le cœur brisé et elle avait réalisé que cette "simple" amourette était beaucoup plus. De onze ans, son ainé, Hergill avait su ne rien montrer de tout ceci, il avait même eux d'enfants de femmes différentes, signe qu’ils s’étaient plutôt bien remis… Du moins, croyait-elle. Au moins, elle se consolait avec le fait qu’il était toujours célibataire. Une épaisse fourrure se dépose sur ses épaules et elle se sent immédiatement envelopper par la chaleur corporelle du géant qui se place derrière sans pour autant le toucher.

« Hergill… » Murmure-t-elle. « Hikage. Je suis heureux que tu sois acceptée mon invitation… J’aimerais te parler. » Souffle la voix calme de l’homme. Au-dessus de la tête de la jeune femme, elle voit le nuage condensé de sa respiration chaude. Elle hoche la tête. Après qu’ils s’étaient vaguement croisés au manoir di Neralitha, il ne lui avait donné qu’une date et une heure, soufflant l’endroit comme une promesse de retrouvailles. Pendant un instant, elle cœur palpitant, elle s’était sentie comme une gamine et elle c’était trouvée ridicule. Comment un homme comme lui avait-il encore autant d’influence sur sa personne ? Elle se sent stupide et pourtant si vivante. « Freyja, m'a annoncé la nouvelle… J’ose à peine y croire. » Reprend-il. « Après autant d’années, te revoir m'a donner un peu d’espoir… » Souffle-t-il calmement et platement à la fois. La prononciation est étrange, mais souffle un vent de joie dans le cœur de la femme. Comme si soudainement elle avait froid, elle resserre la fourrure sur ses épaules et soupire un peu. Avec la plus grande des douceurs, le mastodonte pose une main sur l’épaule de la frêle demoiselle.

« Rentrons, nous devons parler de Moriko et… De nous. » Termine-t-il avec une certaine hésitation. Elle se tourne vers lui et lève la tête vers lui. Avec un air de défi, elle le dévisage, de l’incompréhension est visible sur ses traits délicats. Pour l’une des rares fois, elle se sent perdue et sur un terrain glissant et pourtant, c’était elle la maîtresse de la glace. « Pourquoi revenir à ceci ? Tu as fait ton choix, il y a des années… Pourquoi changer maintenant ? » Pousse-t-elle d’une voix plus aiguë qu’à l’habitude. Elle serre les poings et pince les lèvres et il esquisse un mince sourire et pour la première fois depuis leurs retrouvailles, elle remarque les cernes et la fatigue qui marque son corps. Ces vêtements sont dans un état pitoyable, comme s’il avait passé beaucoup trop de temps dans la nature. Sur son torse-nu, elle remarque plusieurs nouvelles cicatrices. Elle finit par baisser la tête et la hocher silencieusement. Elle vient chercher sa main et l’entraîne vers la cabine. « Nous parlerons demain, pour l’instant allons, nous reposer. »

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Contrainte n’9 Insister sur un sentiment particulier.

Il est tard dans la nuit et Hikage ne trouve toujours pas le sommeil. La Mizuhanienne, soupir faiblement avant de trouver la force de s’extirper des chaudes couvertures de l’unique lit. Silencieuse telle l’ombre de la nuit qu’elle est, elle s’éloigne lentement de l’homme qui roupille doucement. Elle se rapproche de l’entre ou quelques braises mourantes s’accrochent péniblement à la vie et elle y dépose une bûche sèche. Elle prend ensuite place dans l’énorme fauteuil, remonte ses jambes sous elle et observe les flammes qui reprennent lentement vie. En cette heure tardive, son cerveau n’arrête pas de penser à leur séparation qui date maintenant de plusieurs années…

Hikage ferme les yeux un instant et elle réalise à quel point elle a été affectée par cet événement. À cette époque, ils étaient jeunes et venaient de se rencontrer grâce à l’entente entre leurs deux familles. Toutefois, ce n’étaient pas eux qui étaient destinés à être mariés… Ils avaient dix ans de différence et à ce moment-là, il avait plus ou moins une compagne et surtout, il avait une réputation de coureur de jupons. Même si ceci l’avait refroidi pendant un temps, le mastodonte avait fini par faire fondre sa carapace de glace et lui voler son cœur de donzelle. Elle devait à peine avoir 17 ou 18 ans, même si elle était une enfant réveillée, elle avait encore de la naïveté en elle, comme celui de l’amour et tout ce qui accompagnait le tout.

Elle passe les mains sur son visage, essayant de mettre un peu d’ordre dans ses idées… Elle était tellement confuse… Malgré les années qui s’étaient écoulées, elle se sentait encore comme une gamine qui attendait son prince charmant et Hergill n’avait absolument rien du prince charmant. Elle tourne la tête vers lui et l’observe dormir paisiblement. Que s’était-il donc passé pour qu’il revient vers elle ? Surtout qu’il avait l’air dans un piteux état. Elle avait tellement été surprise de la croisée, surtout qu’elle ne l’avait pas immédiatement reconnu, il avait perdu du poids et était si sale… Son regard revient sur les flammes qui dansent plus vivement.

*Maîtresse… Je peux scruter ces esprits pour vous…* Souffle la voix de la Momartik.

La Pokémon spectrale immerge des ombres et flotte doucement vers elle. Hikage étire doucement la main et la reine de glace y glisse la tient avant de venir s’installer sur l’accoudoir disponible. Hikage secoue négativement la tête, pourtant l’hésitation est palpable chez elle. Elle voulait savoir et en même temps, elle voulait respecter la vie privée d’Hergill. S’il avait mis fin à leurs relations, c’était sûrement pour une bonne raison… Non ?

*Je t’assure que ces sentiments sont sincères… Et qu’il n’a jamais arrêté de penser à toi.* Souffle avec douceur la Momartik.

Les yeux Hikage se remplissent temporairement de larmes, toutefois rien ne coule. La crainte d’accepter le tout la pousse à refuser ses propres sentiments heureux. Comment pouvait-elle accepter ceci ? Comment pouvait-elle dire oui aussi rapidement ? Elle sait au fond d’elle-même que s’il lui demandait… Elle secoue la tête et une larme coule le long de sa joue. Pourquoi agissait-elle ainsi ? Telle une gamine en pleure ? Pourquoi avait-elle si peur face à ce maelström d’émotion, elle devait être heureuse non ? Pourquoi autant de nervosité ? Elle soupire encore, puis écrase les larmes qui coulent maintenant librement sur ses joues. La Momartik pose une main sur la tête de l’humaine.

*Tu te fais des frayeurs… Respire… Et calme-toi.*

« Hikage ? »

L’humaine se fige, surprise par le ton d’Hergill. Elle entend le lit craquer puis son pas lourd se poser au sol.

« Hikage ? »
« Je suis toujours là… Je n’arrive juste pas à dormir… »
« Tu pleures ? » Souffle la voix basée de l’homme.

L’humaine reste surprise. Elle se soulève doucement et fait le tour de la chaise pour le regarder. Il est assis sur le lit, les yeux rivés sur elle. Il tend la main vers elle, l’invitant à le rejoindre. Timide et encore plus nerveuse, elle finit par s’approcher de lui pour prendre sa main. Dans un mouvement délicat, il vient l’asseoir sur son genou et il appuie la tête sur son épaule. Il semble soupirer d’aise, comme si le simple fait de la toucher le soulage le temps d’un instant.

« Hikage… Je suis… Un maudit… Comme ma sœur… »
« Comme Moriko... Ou Morrigan comme il l’appelle. » Souffle-t-elle ne comprenant pas où il voulait en venir.
« Elle est maudite aussi ? »
« Oui… Mayeda m'a appris la nouvelle… Elle aurait un problème de vision avec les humains… » Souffle-t-elle en détournant un peu l’attention.

Il lève la tête vers elle, comme s’il ressentait sa nervosité grandissante.

« Hikage… Respire… Calme-toi, ta nervosité me fait tourner la tête… »

Les bras de l’homme se resservent un peu plus autour d’elle et l’atmosphère change quelque peu. Il prend une grande respiration et il contracte les muscles de son corps comme un animal en chasse.

« Quelle est ta malédiction… »
« Je la surnomme la Lougaron, une étrange affliction qui affecte mes sens et ma personnalité en temps de pleine lune… Un peu comme le Pokémon Lougaroc nocturne, je perds la tête et deviens sauvage… »
« D’accord… C’est une malédiction des di Neralitha ? Je croyais que c’était que la vue ? »
« En général… Mais parfois elles affectent de manière différente. »
« Et… Pourquoi me partages-tu ceci maintenant ? »
« Parce qu’elle est la raison principale pourquoi j’ai mis fin à notre relation… Parce que j’ai tué par mégarde une femme durant un voyage… J’ai privé mon deuxième enfant de sa mère parce que la malédiction a été plus forte que ma volonté… »

Il y a un lourd silence et Hikage sent la nervosité remonter d’un cran. La tension dans l’air semble exploser un instant et la prise d’Hergill perce presque ses hanches. Un grognement sourd s’élève dans la pièce. Une terrible terreur enserre le cœur de la Mizuhanien, ce son n’avait rien de naturel et venait réveillent ses instants de survie les plus primitifs.

« Mayeda ! »

Brusquement, les yeux d’Hergill s’ouvrent grand comme s’il retrouvait conscience. Il retire ses mains qui tenaient fermement les hanches de la demoiselle et les lèvent dans les airs. Une expression surprise s’affiche sur son visage puis lentement l’incompréhension.

« Les émotions… »
« C’est complexe à expliquer, mais disons qu’elles sont temporairement disparues… »

Les épaules d’Hergill se détendent brusquement comme si pour la première fois depuis trop longtemps, il pouvait enfin relaxer.

« Laisse-moi… Laisse-moi juste en profiter encore un peu et je t’explique tout correctement… » Marmonne finalement l’homme.

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Contrainte n’9 Insister sur un sentiment particulier.

L’absence d’émotion semble être un baume sur le cœur Hergill. Son âme plus douce, ses gestes envers Hikage témoigne de l’amour et de la douceur qu’il n’a jamais vraiment put offrir. Il est heureux. Les yeux clos, le visage dans le cou de sa belle, il respire à grande goulée l’odeur de celle, donc son âme est amoureuse. Même si Hikage doutait de son amour, lui savait qu’elle était son âme sœur, la femme qui devait partager sa vie à jamais. Il avait si longtemps combattu contre ce sentiment à cause du mariage de sa sœur et de son beau-frère que maintenant qu’il avait la chance de la récupérer qu’il allait tout faire pour lui prouver.

« Hergill ? »
« Humm ? »
« Tu te sens mieux ? »
« Oui, je suis… Il y avait longtemps, que je ne m’étais pas senti aussi calme et heureux. »
« Heureux ? » Souffle Hikage interdite.

Le mastodonte attrape la demoiselle par les hanches et la soulève pour la placer devant elle. Il plonge des yeux calmes dans le sien, l’observant longuement. Tandis qu’elle observe ses yeux sombre, elle réalise que c’est la première fois qu’ils s’observent aussi longtemps dans le blanc des yeux. Elle enveloppe son visage de ses mains, caressant doucement les joues de l’homme. Les rares fois dont elle avait aperçu son regard, elle n’avait jamais remarqué les années dorées qui entoure la pupille. En plus de ceci, elle se souvient vaguement c’être fait le commentaire qu’il avait toujours l’air d’un animal en cage, comme si son corps était en fait une prison de chair qui empêchait de sortir un monstre géant.

« Tes yeux sont magnifiques et tu sembles si serein… »
« C’est grâce à toi et à ton Pokémon… Merci à vous deux. »
« Je… »
« Les Di Neralitha sont une famille maudite. Il y a de cela des centaines d’années, suite à une intrusion dans le temple de Reshiram. Sous le coup de la colère, le dieu à maudit le gens présent et sa génération à venir, il voulait punir tous les membres de la famille Di Neralitha, que ce soit au présent comme dans le futur. La chance d’être maudit est grande, mais il peut arriver que certains enfants soient épargnés. Même si les malédictions se ressemblent presque tous, elles touchent principalement les sens et la mentalité. Il est vrai que beaucoup des malédictions touche les yeux, mais il peut arriver qu’elle mute ailleurs, comme la mienne. » Explique-t-il.

Malheureusement, il n’y avait pas beaucoup d’explications à offrir sur cette malédiction qui frappait de façon aléatoire. Même eux, cherchait encore de manière de surpasser cette rancune millénaire. Il tait les problèmes plus grave qui sont liés avec ceci, comme les partisans de Reshiram qui les chasses à vue. Pour le moment, il se sentait si bien avec lui-même qu’il ne voulait pas jeter une ombre de peur sur son esprit. Il surprend sur lui le regard d’Hikage qui l’observe drôlement.

« Je sais que tu es heureux, mais il faut tout me dire… Surtout si Moriko peut être en danger… Qui sont ces partisans de Reshiram ? »
« Des gens qui vivent que pour servir le dieu blanc et qui voue une haine aux membres maudits… Ils chassent à la vue les Di Neralitha… »
« Pardon ? Mais Moriko est en danger ! Il faut la retrouver. »

Étrangement, l’éclat de voix d’Hikage ne semble pas affecté l’état calme de Hergill qui se surprend à serre doucement contre lui la jeune femme. D’une voix toujours calme, il dit :

« C’est impossible si elle tombe sur le culte, ils ne lui feront rien parce qu’ils ne savent pas qui, ou quoi elle est. Sans parler qu’elle n’a jamais été proche d’une famille Di Neralitha, elle a vieilli dans la nature, ce qui veut dire qu’elle n’a pas de dossier, du moins récent… Je te rappelle que techniquement parlant pour le gouvernement Terrosien et Mizuhanien, elle est décédée il y a des années… »
« C’est vrai… Mais quand même… »
« De toute façon, pour l’instant, nous ne pouvons rien faire… Nous ignorons complètement où elle se trouve… De plus, c’est la nuit… Je propose que tu me laisses apprécier ce moment de paix que tu m’offres, il y a si longtemps que je ne m’étais pas senti si… Humain et normal… Pour ce soir, laisse-moi savourer la paix intérieure que tu m’offres, demain, nous trouverons une bonne solution. »
« Il est si rare de te voir aussi… Détendu… Je crois que c’est bien la première fois… »
« Que j’agis de manière sensée ? Je vais avouer que plus je vieillis, plus j’ai du contrôle sur ma bête, cependant, quand elle réussit à avoir le contrôle… Ce n’est pas très beau… C’est la raison principale que je me suis toujours isolée, j’ai appris à vivre avec la peur au ventre de perdre le contrôle… Comme avec elle… Je ne veux surtout pas de te faire subir la même chose, je ne pourrais pas me le pardonner cette fois-ci… »
« Chut… Tu as raison… Savourons nos retrouvailles et profitons de ce temps calme… Nous verrons demain. »

Souffle la Mizuhanienne en déposant un baisé sur son front. Elle avait à nouveau ressenti la présence de cette malédiction et elle ne voulait pas réveiller des souvenirs douloureux. Ils s’étendent finalement dans le lit. Bien installer contre lui, la Mizuhanienne espère sincèrement qu’elle ne commet pas par d’erreur. Tandis qu’il caresse ses cheveux, ils finissent par s’endormirent paisiblement, loin de se douter de l’aventure qui attendait la petite Morrigan.

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